Israël a porté un coup spectaculaire au Hezbollah en éliminant son chef, Hassan Nasrallah, vendredi dernier, dans le cadre d'une série d'assassinats qui ont considérablement affaibli le mouvement pro-iranien.
Voici les principales figures du Hezbollah visées par Israël depuis la reprise des affrontements transfrontaliers il y a près d'un an, lorsque le Hezbollah a ouvert un «front de soutien» au Hamas palestinien dans la bande de Gaza.
Hassan Nasrallah
Le chef du Hezbollah a été tué le 27 septembre par une frappe israélienne sur le quartier général du mouvement dans la banlieue sud de Beyrouth.
Il était l'homme le plus puissant du Liban et le chef charismatique du parti depuis 1992, lorsqu'il a succédé à Abbas Moussaoui, également assassiné par Israël.
Ennemi juré d'Israël, il n'était plus apparu que rarement en public depuis la guerre de 2006 et son lieu de résidence était tenu secret.
Samedi, l'armée israélienne a affirmé que son «élimination» rendait le monde «plus sûr» et a insisté sur le fait qu'elle continuerait à éliminer d'autres commandants du mouvement islamiste armé.
Fouad Chokr
Le chef militaire du Hezbollah, tué le 30 juillet dans une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, est l'une des cibles les plus importantes abattues dans une attaque israélienne.
Cet homme de l'ombre, un des fondateurs du Hezbollah et bras droit de Hassan Nasrallah, jouait «un rôle de premier plan dans les opérations du mouvement contre Israël depuis le sud du Liban», selon une source proche de la puissante formation libanaise.
Fouad Chokr était notamment responsable, selon Israël, d'une attaque ayant tué 12 enfants et adolescents le 27 juillet sur la partie du Golan syrien occupée et annexée par Israël. Le Hezbollah a nié toute implication et a promis de venger la mort de son chef militaire.
Ibrahim Akil
Chef de la redoutable unité d'élite Al-Radwan du Hezbollah, qu'il avait fondée en 2008, Ibrahim Akil a été tué le 20 septembre avec 15 autres membres de cette force dans une frappe israélienne sur un immeuble de la banlieue sud de Beyrouth.
La frappe a fait au total 55 morts, dont des civils, selon les autorités libanaises. Considéré comme «terroriste» par le Département d'État américain, Ibrahim Akil était recherché par Washington pour son implication dans les attentats sanglants contre l’ambassade américaine en 1983.
Ali Karaké
Considéré comme le numéro 3 militaire du Hezbollah, Ali Karaké a été tué dans la frappe qui a également coûté la vie à Hassan Nasrallah vendredi soir, a annoncé une source proche du Hezbollah.
Commandant du front avec Israël dans le sud du Liban, Ali Karaké avait survécu à une frappe le visant le 23 septembre.
Ibrahim Kobeissi
Ibrahim Kobeissi a été tué le 24 septembre dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth. Selon l'armée israélienne, Kobeissi, qui commandait plusieurs unités, dont une de missiles guidés de précision, a été visé avec d'autres commandants de la force des missiles et roquettes du Hezbollah.
«Kobeissi était une source importante de connaissances dans le domaine des missiles et entretenait des liens étroits avec les hauts responsables militaires du Hezbollah», selon l'armée israélienne.
Ibrahim Kobeissi avait rejoint le mouvement en 1982 et occupé plusieurs postes militaires, dont celui de chef de l'unité Badr, chargée de l'une des trois zones d'opérations du Hezbollah dans le sud du Liban, selon la formation islamiste.
Mohammed Srour
Le chef de l'unité de drones du Hezbollah, Mohammed Srour, a été tué le 26 septembre dans une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, ont annoncé Israël et le mouvement chiite libanais. Le commandant était né en 1973 dans la ville d'Aïta al-Chaab, dans le sud du Liban, selon le Hezbollah.
D'après une source proche de la formation libanaise, le mathématicien faisait partie des hauts commandants du mouvement envoyés au Yémen pour entraîner les rebelles houthis, également soutenus par l'Iran.
Il a été ciblé par des avions de chasse, selon l'armée israélienne, les autorités libanaises précisant que la frappe avait tué deux personnes et blessé quinze autres.
Wissam Tawil
Parmi les autres figures proéminentes du Hezbollah, Wissam Tawil, un commandant de l'unité d'élite Al-Radwan, est mort en janvier dans une frappe israélienne sur son véhicule dans le sud du Liban.
Deux des trois commandants des secteurs du sud du Liban ont également été tués: Mohammed Nasser et Taleb Abdallah.
Voici les principales figures du Hezbollah visées par Israël depuis la reprise des affrontements transfrontaliers il y a près d'un an, lorsque le Hezbollah a ouvert un «front de soutien» au Hamas palestinien dans la bande de Gaza.
Hassan Nasrallah
Le chef du Hezbollah a été tué le 27 septembre par une frappe israélienne sur le quartier général du mouvement dans la banlieue sud de Beyrouth.
Il était l'homme le plus puissant du Liban et le chef charismatique du parti depuis 1992, lorsqu'il a succédé à Abbas Moussaoui, également assassiné par Israël.
Ennemi juré d'Israël, il n'était plus apparu que rarement en public depuis la guerre de 2006 et son lieu de résidence était tenu secret.
Samedi, l'armée israélienne a affirmé que son «élimination» rendait le monde «plus sûr» et a insisté sur le fait qu'elle continuerait à éliminer d'autres commandants du mouvement islamiste armé.
Fouad Chokr
Le chef militaire du Hezbollah, tué le 30 juillet dans une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, est l'une des cibles les plus importantes abattues dans une attaque israélienne.
Cet homme de l'ombre, un des fondateurs du Hezbollah et bras droit de Hassan Nasrallah, jouait «un rôle de premier plan dans les opérations du mouvement contre Israël depuis le sud du Liban», selon une source proche de la puissante formation libanaise.
Fouad Chokr était notamment responsable, selon Israël, d'une attaque ayant tué 12 enfants et adolescents le 27 juillet sur la partie du Golan syrien occupée et annexée par Israël. Le Hezbollah a nié toute implication et a promis de venger la mort de son chef militaire.
Ibrahim Akil
Chef de la redoutable unité d'élite Al-Radwan du Hezbollah, qu'il avait fondée en 2008, Ibrahim Akil a été tué le 20 septembre avec 15 autres membres de cette force dans une frappe israélienne sur un immeuble de la banlieue sud de Beyrouth.
La frappe a fait au total 55 morts, dont des civils, selon les autorités libanaises. Considéré comme «terroriste» par le Département d'État américain, Ibrahim Akil était recherché par Washington pour son implication dans les attentats sanglants contre l’ambassade américaine en 1983.
Ali Karaké
Considéré comme le numéro 3 militaire du Hezbollah, Ali Karaké a été tué dans la frappe qui a également coûté la vie à Hassan Nasrallah vendredi soir, a annoncé une source proche du Hezbollah.
Commandant du front avec Israël dans le sud du Liban, Ali Karaké avait survécu à une frappe le visant le 23 septembre.
Ibrahim Kobeissi
Ibrahim Kobeissi a été tué le 24 septembre dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth. Selon l'armée israélienne, Kobeissi, qui commandait plusieurs unités, dont une de missiles guidés de précision, a été visé avec d'autres commandants de la force des missiles et roquettes du Hezbollah.
«Kobeissi était une source importante de connaissances dans le domaine des missiles et entretenait des liens étroits avec les hauts responsables militaires du Hezbollah», selon l'armée israélienne.
Ibrahim Kobeissi avait rejoint le mouvement en 1982 et occupé plusieurs postes militaires, dont celui de chef de l'unité Badr, chargée de l'une des trois zones d'opérations du Hezbollah dans le sud du Liban, selon la formation islamiste.
Mohammed Srour
Le chef de l'unité de drones du Hezbollah, Mohammed Srour, a été tué le 26 septembre dans une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, ont annoncé Israël et le mouvement chiite libanais. Le commandant était né en 1973 dans la ville d'Aïta al-Chaab, dans le sud du Liban, selon le Hezbollah.
D'après une source proche de la formation libanaise, le mathématicien faisait partie des hauts commandants du mouvement envoyés au Yémen pour entraîner les rebelles houthis, également soutenus par l'Iran.
Il a été ciblé par des avions de chasse, selon l'armée israélienne, les autorités libanaises précisant que la frappe avait tué deux personnes et blessé quinze autres.
Wissam Tawil
Parmi les autres figures proéminentes du Hezbollah, Wissam Tawil, un commandant de l'unité d'élite Al-Radwan, est mort en janvier dans une frappe israélienne sur son véhicule dans le sud du Liban.
Deux des trois commandants des secteurs du sud du Liban ont également été tués: Mohammed Nasser et Taleb Abdallah.
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