©(JACK GUEZ/AFP)
Gidéon Saar, ancien ministre et rival de Benjamin Netanyahou, a fait dimanche son entrée au gouvernement israélien, ce qui permet au Premier ministre d'élargir sa majorité avec le soutien de quatre députés supplémentaires.
MM. Netanyahou et Saar ont officialisé leur réconciliation lors d'une brève cérémonie au siège du gouvernement retransmise à la télévision, pendant laquelle M. Saar, qui hérite d'un poste de ministre sans portefeuille, a précisé qu'il rejoignait l'exécutif «sans accord de coalition».
Le retour de M. Saar au cabinet permet à M. Netanyahou de bénéficier d'une majorité de 68 députés sur 120 à la Knesset (Parlement israélien) et donc, numériquement, de se passer du soutien du ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir (extrême droite), dont le parti Force juive compte cinq députés.
M. Ben Gvir multiplie depuis plusieurs semaines les menaces de faire tomber le gouvernement en cas d'accord de trêve avec le Hamas dans la bande de Gaza ou son allié au Liban, le Hezbollah.
M. Saar avait répondu positivement en octobre à la demande de M. Netanyahou de former un gouvernement élargi, quelques jours après le début de la guerre.
Il avait quitté le gouvernement en mars face au refus de M. Netanyahou de le faire siéger au cabinet de guerre, organe finalement dissous en juin après que le centriste Benny Gantz a quitté le gouvernement élargi auquel il avait, lui aussi, accepté de siéger en octobre, sur fond de différend avec M. Netanyahou sur la conduite de la guerre à Gaza.
Ancien membre du Likoud, le parti de M. Netanyahou, son mentor en politique, M. Saar, tenant d'une ligne très conservatrice, avait tenté sans succès de lui ravir son poste de chef de la grande formation de la droite en 2019, avant de fonder son propre parti, Tikva Hadasha (Nouvel espoir), rebaptisé depuis lors Droite nationale.
Avec AFP
MM. Netanyahou et Saar ont officialisé leur réconciliation lors d'une brève cérémonie au siège du gouvernement retransmise à la télévision, pendant laquelle M. Saar, qui hérite d'un poste de ministre sans portefeuille, a précisé qu'il rejoignait l'exécutif «sans accord de coalition».
Le retour de M. Saar au cabinet permet à M. Netanyahou de bénéficier d'une majorité de 68 députés sur 120 à la Knesset (Parlement israélien) et donc, numériquement, de se passer du soutien du ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir (extrême droite), dont le parti Force juive compte cinq députés.
M. Ben Gvir multiplie depuis plusieurs semaines les menaces de faire tomber le gouvernement en cas d'accord de trêve avec le Hamas dans la bande de Gaza ou son allié au Liban, le Hezbollah.
M. Saar avait répondu positivement en octobre à la demande de M. Netanyahou de former un gouvernement élargi, quelques jours après le début de la guerre.
Il avait quitté le gouvernement en mars face au refus de M. Netanyahou de le faire siéger au cabinet de guerre, organe finalement dissous en juin après que le centriste Benny Gantz a quitté le gouvernement élargi auquel il avait, lui aussi, accepté de siéger en octobre, sur fond de différend avec M. Netanyahou sur la conduite de la guerre à Gaza.
Ancien membre du Likoud, le parti de M. Netanyahou, son mentor en politique, M. Saar, tenant d'une ligne très conservatrice, avait tenté sans succès de lui ravir son poste de chef de la grande formation de la droite en 2019, avant de fonder son propre parti, Tikva Hadasha (Nouvel espoir), rebaptisé depuis lors Droite nationale.
Avec AFP
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