Geagea appelle à un cessez-le-feu immédiat et à l’application des résolutions onusiennes
Le leader du parti des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a souligné que les défis du Liban ne peuvent être résolus que par «le rétablissement de la pleine autorité de l'État libanais, le renforcement de sa souveraineté et la mise en œuvre des résolutions internationales, en particulier les résolutions 1701 (2006) et 1559 (2004) de l'ONU».

M. Geagea a prononcé ces propos lors d'une réunion tenue mercredi à Meerab avec la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, accompagnée de Siana O'Connell et Lina Kaddoumi du bureau des affaires politiques des Nations unies.

Le leader FL a affirmé la nécessité de renforcer les institutions de l'État, en particulier l'armée libanaise, pour consolider son contrôle sur «tous les territoires libanais».

En ce qui concerne les élections présidentielles, M. Geagea a insisté sur l'urgence d'élire un nouveau président pour revitaliser les institutions.

«Nous n'avons pas besoin de n'importe quel président, mais d'un président qui exerce une réelle autorité, qui prenne des décisions fermes et qui ait une vision stratégique pour l'avenir du pays», a-t-il avancé.

Par ailleurs, M. Geagea a fait part de ses inquiétudes concernant le déplacement de citoyens libanais de diverses régions, demandant instamment que leur réinstallation soit une priorité.

Dans ce cadre, il a indiqué qu'«environ 150.000 réfugiés syriens sont déjà rentrés en Syrie, ce qui prouve l'existence de zones sûres» dans le pays voisin.


«Ceci prouve la nécessité pour les réfugiés syriens illégaux au Liban de rentrer chez eux, d'autant plus que le conflit en Syrie s'est apaisé», a-t-il expliqué.

Il a aussi exhorté les Nations unies et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), à «encourager les Syriens déplacés et leurs familles qui se trouvent actuellement dans des zones peu sûres du Liban à retourner en Syrie», où les conditions sont plus stables.

Il a également demandé que l'aide humanitaire fournie aux Syriens au Liban soit redirigée pour les aider en Syrie.

Plus tôt dans la journée, le chef du parti Kataëb, Sami Gemayel, a rencontré Mme Hennis-Plasschaert et a réitéré la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat et de la mise en œuvre de la résolution 1701.

Leur discussion a porté sur la détérioration de la situation sécuritaire au Liban et sur l'importance de protéger les civils, en particulier ceux qui ont été déplacés ou qui se trouvent encore dans les villages du sud.

M. Gemayel a souligné, dans ce cadre, le rôle de la communauté internationale et des Nations unies dans la protection des civils contre de nouvelles attaques.
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