Le nouveau secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, est arrivé à Kiev jeudi, deux jours à peine après sa prise de fonction, pour témoigner une nouvelle fois à l'Ukraine du soutien occidental, alors que ses forces sont en difficulté sur le front.
L'ex-Premier ministre néerlandais y a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
M. Rutte est l'un des soutiens les plus actifs de l'Ukraine en Europe depuis le début de l'invasion russe en février 2022. Il est par ailleurs qualifié de «russophobe» par Moscou.
Il a notamment été le fer de lance des efforts visant à doter Kiev d'avions de combat F-16, une décision qualifiée d’«historique» par M. Zelensky lors d'un voyage aux Pays-Bas.
C'est aussi sous Mark Rutte que les Pays-Bas ont signé un accord portant sur deux milliards d'euros d'assistance militaire à l'Ukraine sur 10 ans.
En entamant mardi son premier jour à la tête de l'Otan, le Néerlandais a fait du soutien à l'Ukraine l'une des trois priorités de son mandat.
Le président russe Vladimir Poutine «doit comprendre» que l'Otan «ne cédera pas» dans son soutien à Kiev, a souligné Mark Rutte lors de sa première conférence de presse à Bruxelles.
Cette déclaration ferme de soutien contraste avec les appels de plus en plus nombreux en Occident insistant sur l'ouverture de négociations avec la Russie.
La question de l'ampleur et de la pérennité de l'aide occidentale se pose d'autant plus que l'Ukraine est dans sa troisième année de guerre, compte tenu notamment du coût de ce soutien et du risque d'escalade du conflit.
Et la position américaine, principal bailleur de Kiev et moteur de l'Otan, risque de changer radicalement en cas de retour à la Maison Blanche de Donald Trump après la présidentielle de novembre.
Adhésion à l'Otan
«C'est au gouvernement ukrainien de décider quand est arrivé le moment de discuter de la paix», a rappelé lors de sa prise de fonction M. Rutte, appelant à se «concentrer sur l'effort de guerre». «Plus nous aidons l'Ukraine, plus tôt la guerre se terminera», a-t-il martelé.
Le président ukrainien avait salué son arrivée à la tête de l'Otan, lui rappelant l'objectif de son pays: rejoindre l'Alliance atlantique en tant que membre à part entière, ce que Moscou considère comme une menace.
«La place de l'Ukraine est dans l'Otan», a assuré mardi M. Rutte, qui devra néanmoins arbitrer entre l'ambition de l'Ukraine et les fortes réticences de certains des 32 pays membres de l'organisation, dont les États-Unis et l'Allemagne.
M. Rutte s'est déjà rendu à plusieurs reprises en Ukraine en tant que chef du gouvernement néerlandais pendant la guerre, visitant non seulement Kiev, mais aussi Odessa (sud), port clé de la mer Noire, et Kharkiv (nord-est), deuxième ville du pays située près de la frontière russe et subissant quasi quotidiennement des attaques aériennes.
Une frappe nocturne de Moscou a fait 11 blessés dont un enfant dans cette dernière ville, selon un nouveau bilan annoncé jeudi par les services d'urgence.
Le voyage de Mark Rutte intervient à un moment très difficile pour l'Ukraine, dont les forces manquent de recrues et d'armes en raison d'une mobilisation poussive et de livraisons occidentales plus éparses.
Par Victoria LUKOVENKO, AFP
L'ex-Premier ministre néerlandais y a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
M. Rutte est l'un des soutiens les plus actifs de l'Ukraine en Europe depuis le début de l'invasion russe en février 2022. Il est par ailleurs qualifié de «russophobe» par Moscou.
Il a notamment été le fer de lance des efforts visant à doter Kiev d'avions de combat F-16, une décision qualifiée d’«historique» par M. Zelensky lors d'un voyage aux Pays-Bas.
C'est aussi sous Mark Rutte que les Pays-Bas ont signé un accord portant sur deux milliards d'euros d'assistance militaire à l'Ukraine sur 10 ans.
En entamant mardi son premier jour à la tête de l'Otan, le Néerlandais a fait du soutien à l'Ukraine l'une des trois priorités de son mandat.
Le président russe Vladimir Poutine «doit comprendre» que l'Otan «ne cédera pas» dans son soutien à Kiev, a souligné Mark Rutte lors de sa première conférence de presse à Bruxelles.
Cette déclaration ferme de soutien contraste avec les appels de plus en plus nombreux en Occident insistant sur l'ouverture de négociations avec la Russie.
La question de l'ampleur et de la pérennité de l'aide occidentale se pose d'autant plus que l'Ukraine est dans sa troisième année de guerre, compte tenu notamment du coût de ce soutien et du risque d'escalade du conflit.
Et la position américaine, principal bailleur de Kiev et moteur de l'Otan, risque de changer radicalement en cas de retour à la Maison Blanche de Donald Trump après la présidentielle de novembre.
Adhésion à l'Otan
«C'est au gouvernement ukrainien de décider quand est arrivé le moment de discuter de la paix», a rappelé lors de sa prise de fonction M. Rutte, appelant à se «concentrer sur l'effort de guerre». «Plus nous aidons l'Ukraine, plus tôt la guerre se terminera», a-t-il martelé.
Le président ukrainien avait salué son arrivée à la tête de l'Otan, lui rappelant l'objectif de son pays: rejoindre l'Alliance atlantique en tant que membre à part entière, ce que Moscou considère comme une menace.
«La place de l'Ukraine est dans l'Otan», a assuré mardi M. Rutte, qui devra néanmoins arbitrer entre l'ambition de l'Ukraine et les fortes réticences de certains des 32 pays membres de l'organisation, dont les États-Unis et l'Allemagne.
M. Rutte s'est déjà rendu à plusieurs reprises en Ukraine en tant que chef du gouvernement néerlandais pendant la guerre, visitant non seulement Kiev, mais aussi Odessa (sud), port clé de la mer Noire, et Kharkiv (nord-est), deuxième ville du pays située près de la frontière russe et subissant quasi quotidiennement des attaques aériennes.
Une frappe nocturne de Moscou a fait 11 blessés dont un enfant dans cette dernière ville, selon un nouveau bilan annoncé jeudi par les services d'urgence.
Le voyage de Mark Rutte intervient à un moment très difficile pour l'Ukraine, dont les forces manquent de recrues et d'armes en raison d'une mobilisation poussive et de livraisons occidentales plus éparses.
Par Victoria LUKOVENKO, AFP
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