Mandaté par Walid Joumblatt, ancien chef du Parti socialiste progressiste (PSP), et par l’actuel leader du PSP, Teymour Joumblatt, le député de la Rencontre démocratique (PSP), Waël Bou Faour, a effectué jeudi une tournée auprès des leaders des Forces libanaises, Samir Geagea et des Kataëb, le député Samy Gemayel.
Ces visites visaient à informer les deux responsables politiques des résultats de la réunion tripartite qui s’est tenue hier, à Aïn el-Tiné, entre le chef du Parlement libanais, Nabih Berry, le Premier ministre sortant, Najib Mikati et Walid Joumblatt. Et, surtout, de leur soumettre «la feuille de route tripartite» qui permettrait de sauver le Liban et les Libanais de la situation de crise actuelle.
Bou Faour de Meerab: Nous nous sommes mis d'accord sur la nécessité d'élire un président
À l’issue de sa visite à Meerab, M. Bou Faour a déclaré qu’il avait informé M. Geagea que la réunion tripartite d’hier «constituait une tentative de dessiner une feuille de route nationale qui sortirait le Liban de la situation tragique dans laquelle il se trouve».
Cette feuille de route nationale inclut principalement «l’arrêt de la guerre en mettant en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité (adoptée en 2006 à l’issue de la guerre entre Israël et le Hezbollah) et le déploiement de l’armée libanaise au Liban-Sud pour mener sa mission avec la FINUL».
M. Bou Faour a également indiqué que les deux hommes sont tombés d’accord sur «la nécessité d’élire un président». Sur cette question, il a assuré au leader des Forces libanaises, «que le moment est opportun, car ils peuvent compter sur la souplesse de la position adoptée par M. Berry pour faciliter cette élection».
«Nous sommes tombés d'accord sur la nécessité d'élire un président et nous pouvons compter sur la position flexible du président Berry pour faciliter le processus, ainsi que la question de l'aide aux déplacés», a ajouté le député de la Rencontre démocratique.
Cette réunion d’une heure s’est tenue en présence des députés FL, Sethrida Geagea et Melhem Riachi.
Bou Faour chez S. Gemayel: Nous ne pouvons pas construire l’avenir sur une base gagnant-perdant
M. Bou Faour a ensuite soumis la feuille de route en question au leader des Kataëb, Samy Gemayel, avec lequel il a tenu une conférence de presse conjointe.
«Nous devons arrêter les destructions, les tueries et la guerre, permettre aux habitants du Liban-Sud de rentrer chez eux et mettre fin à l'invasion terrestre de l'armée israélienne», a souligné M. Gemayel.
Il a exhorté le Hezbollah à coopérer avec l'État et à accepter le déploiement de l'armée libanaise aux frontières.
Le leader des Kataëb a ensuite vivement dénoncé la situation dans laquelle le Liban et sa population se trouvent désormais à cause du Hezbollah.
«Il n'est pas acceptable d'impliquer le Liban dans des guerres et des crises dont nous payons tous le prix aujourd'hui, et après ce qui s'est passé, nous ne pouvons pas revenir à la situation d'avant le 7 octobre (2023), car la phase actuelle exige de la solidarité», a ainsi affirmé M. Gemayel.
Il a, à cet effet, fait porter au président Berry la responsabilité de l'engagement du Hezbollah en faveur de cette optique.
Par ailleurs, M. Gemayel a estimé que la réunion tripartite «n'a pas été couronnée de succès dans la forme. Toutefois, son importance réside dans son contenu, l’État ayant accepté pour la première fois de séparer l’agenda libanais de celui de Gaza».
Il a aussi salué que «l’État se soit aussi engagé à appeler à un cessez-le-feu et à la mise en œuvre de la résolution 1701 de l’ONU».
À son tour, le député Waël Bou Faour a déclaré que Le Liban et les Libanais «ne pouvaient pas construire l'avenir sur une base gagnant-perdant». Il a assuré que «la priorité de la réunion tripartite de Aïn el-Tiné est de sortir le Liban de la crise».
M. Bou Faour était accompagné du député de la Rencontre démocratique, Raji Saad.
Ces visites visaient à informer les deux responsables politiques des résultats de la réunion tripartite qui s’est tenue hier, à Aïn el-Tiné, entre le chef du Parlement libanais, Nabih Berry, le Premier ministre sortant, Najib Mikati et Walid Joumblatt. Et, surtout, de leur soumettre «la feuille de route tripartite» qui permettrait de sauver le Liban et les Libanais de la situation de crise actuelle.
Bou Faour de Meerab: Nous nous sommes mis d'accord sur la nécessité d'élire un président
À l’issue de sa visite à Meerab, M. Bou Faour a déclaré qu’il avait informé M. Geagea que la réunion tripartite d’hier «constituait une tentative de dessiner une feuille de route nationale qui sortirait le Liban de la situation tragique dans laquelle il se trouve».
Cette feuille de route nationale inclut principalement «l’arrêt de la guerre en mettant en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité (adoptée en 2006 à l’issue de la guerre entre Israël et le Hezbollah) et le déploiement de l’armée libanaise au Liban-Sud pour mener sa mission avec la FINUL».
M. Bou Faour a également indiqué que les deux hommes sont tombés d’accord sur «la nécessité d’élire un président». Sur cette question, il a assuré au leader des Forces libanaises, «que le moment est opportun, car ils peuvent compter sur la souplesse de la position adoptée par M. Berry pour faciliter cette élection».
«Nous sommes tombés d'accord sur la nécessité d'élire un président et nous pouvons compter sur la position flexible du président Berry pour faciliter le processus, ainsi que la question de l'aide aux déplacés», a ajouté le député de la Rencontre démocratique.
Cette réunion d’une heure s’est tenue en présence des députés FL, Sethrida Geagea et Melhem Riachi.
Bou Faour chez S. Gemayel: Nous ne pouvons pas construire l’avenir sur une base gagnant-perdant
M. Bou Faour a ensuite soumis la feuille de route en question au leader des Kataëb, Samy Gemayel, avec lequel il a tenu une conférence de presse conjointe.
«Nous devons arrêter les destructions, les tueries et la guerre, permettre aux habitants du Liban-Sud de rentrer chez eux et mettre fin à l'invasion terrestre de l'armée israélienne», a souligné M. Gemayel.
Il a exhorté le Hezbollah à coopérer avec l'État et à accepter le déploiement de l'armée libanaise aux frontières.
Le leader des Kataëb a ensuite vivement dénoncé la situation dans laquelle le Liban et sa population se trouvent désormais à cause du Hezbollah.
«Il n'est pas acceptable d'impliquer le Liban dans des guerres et des crises dont nous payons tous le prix aujourd'hui, et après ce qui s'est passé, nous ne pouvons pas revenir à la situation d'avant le 7 octobre (2023), car la phase actuelle exige de la solidarité», a ainsi affirmé M. Gemayel.
Il a, à cet effet, fait porter au président Berry la responsabilité de l'engagement du Hezbollah en faveur de cette optique.
Par ailleurs, M. Gemayel a estimé que la réunion tripartite «n'a pas été couronnée de succès dans la forme. Toutefois, son importance réside dans son contenu, l’État ayant accepté pour la première fois de séparer l’agenda libanais de celui de Gaza».
Il a aussi salué que «l’État se soit aussi engagé à appeler à un cessez-le-feu et à la mise en œuvre de la résolution 1701 de l’ONU».
À son tour, le député Waël Bou Faour a déclaré que Le Liban et les Libanais «ne pouvaient pas construire l'avenir sur une base gagnant-perdant». Il a assuré que «la priorité de la réunion tripartite de Aïn el-Tiné est de sortir le Liban de la crise».
M. Bou Faour était accompagné du député de la Rencontre démocratique, Raji Saad.
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