Lettres à Beyrouth, juste après (1) : « Beyrouth mon amour »
Parce que l’amour relève. L’amour réchauffe les âmes, redonne courage et contenance face aux séismes de la vie, à l’irresponsabilité des seuls responsables, à l’indifférence glaciale en réponse à la mort.
Parce que l’amour est ce qui nous reste des ruines qui nous entourent, des chaises fracassées, des vitres brisées, des fenêtres éventrées, de notre port tant jalousé, mais aussi ce qui nous reste surtout de celle ou celui qui ne sont plus... celle ou celui dont on a hurlé le nom en recherchant des bouts d’une vie ou un dernier souffle sous les décombres.
L’amour reste. Plus fort que tous les départs. Les mots aussi. Comme un cri du cœur. Comme un enracinement. Comme une appartenance. Éternelle. À vie. À la mort. À la renaissance... enfantée dans la douleur. Beyrouth !


 
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