L'Australie s'est officiellement engagée lundi dans un programme très contesté pour s'équiper de sous-marins à propulsion nucléaire dans le cadre d'une nouvelle alliance de défense avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
Le ministre de la Défense Peter Dutton a signé avec les diplomates britannique et américain un accord autorisant l'échange d'"informations sur la propulsion nucléaire navale" entre leurs pays.
Il s'agit du premier accord signé et rendu public depuis l'annonce en septembre par les trois pays de leur nouvelle alliance de défense, nommée AUKUS, pour faire face aux tensions stratégiques croissantes entre les Etats-Unis et la Chine dans le Pacifique.
Cette alliance s'était accompagnée de l'annulation par l'Australie d'un mégacontrat portant sur l'achat de douze sous-marins français à propulsion conventionnelle pour une valeur de 90 milliards de dollars australiens (55 milliards d'euros), provoquant une brouille durable entre Paris et Canberra.
L'accord aidera l'Australie à achever une étude de 18 mois sur l'acquisition de sous-marins, a déclaré M. Dutton après avoir signé l'accord à Canberra lundi avec le chargé d'affaires américain Michael Goldman et de la haut-commissaire britannique en Australie Victoria Treadell.
Les détails de l'acquisition doivent encore être décidés, notamment si l'Australie optera pour des sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire américains ou britanniques.
"Grâce à l'accès aux informations permis par cet accord, ainsi que les décennies d'expérience de nos partenaires britanniques et américains dans le domaine des sous-marins à propulsion nucléaire, l'Australie sera également en mesure d'être un gestionnaire responsable et fiable de cette technologie", a déclaré M. Dutton dans un communiqué.
En amont de la cérémonie de signature, le président américain Joe Biden a déclaré dans un mémorandum approuvant l'accord que celui-ci améliorerait la "position de défense mutuelle" des trois pays.
Selon l'accord AUKUS, l'Australie doit acquérir huit sous-marins à propulsion nucléaire à la pointe de la technologie, capables d'effectuer des missions furtives à longue portée. Il prévoit également le partage de capacités cybernétiques, d'intelligence artificielle, quantiques et sous-marines non spécifiées.
L'alliance a irrité la Chine qui la décrit comme une menace "extrêmement irresponsable" pesant sur la stabilité de la région.
Crédit AFP
Le ministre de la Défense Peter Dutton a signé avec les diplomates britannique et américain un accord autorisant l'échange d'"informations sur la propulsion nucléaire navale" entre leurs pays.
Il s'agit du premier accord signé et rendu public depuis l'annonce en septembre par les trois pays de leur nouvelle alliance de défense, nommée AUKUS, pour faire face aux tensions stratégiques croissantes entre les Etats-Unis et la Chine dans le Pacifique.
Cette alliance s'était accompagnée de l'annulation par l'Australie d'un mégacontrat portant sur l'achat de douze sous-marins français à propulsion conventionnelle pour une valeur de 90 milliards de dollars australiens (55 milliards d'euros), provoquant une brouille durable entre Paris et Canberra.
L'accord aidera l'Australie à achever une étude de 18 mois sur l'acquisition de sous-marins, a déclaré M. Dutton après avoir signé l'accord à Canberra lundi avec le chargé d'affaires américain Michael Goldman et de la haut-commissaire britannique en Australie Victoria Treadell.
Les détails de l'acquisition doivent encore être décidés, notamment si l'Australie optera pour des sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire américains ou britanniques.
"Grâce à l'accès aux informations permis par cet accord, ainsi que les décennies d'expérience de nos partenaires britanniques et américains dans le domaine des sous-marins à propulsion nucléaire, l'Australie sera également en mesure d'être un gestionnaire responsable et fiable de cette technologie", a déclaré M. Dutton dans un communiqué.
En amont de la cérémonie de signature, le président américain Joe Biden a déclaré dans un mémorandum approuvant l'accord que celui-ci améliorerait la "position de défense mutuelle" des trois pays.
Selon l'accord AUKUS, l'Australie doit acquérir huit sous-marins à propulsion nucléaire à la pointe de la technologie, capables d'effectuer des missions furtives à longue portée. Il prévoit également le partage de capacités cybernétiques, d'intelligence artificielle, quantiques et sous-marines non spécifiées.
L'alliance a irrité la Chine qui la décrit comme une menace "extrêmement irresponsable" pesant sur la stabilité de la région.
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