Service minimum pour la fête de l'indépendance
Une fête de l’Indépendance célébrée dans une atmosphère maussade. Organisé au ministère de la Défense à Yarzé, le défilé militaire se voulait être symbolique et restreint, crises économique, financière, politique et sociale obligent.
Bien évidemment, les trois présidents ont assisté à la cérémonie : le chef du Parlement Nabih Berry et le Président du Conseil des ministres Nagib Mikati ont eu l’occasion de converser un temps avant l’arrivée du président de la République Michel Aoun. Après avoir salué les militaires, le chef de l’Etat a emprunté un Land Rover de l’armée pour rejoindre la balustrade officielle. Les trois chefs ont assisté au défilé des différentes brigades de l’armée au son des marches militaires avant de se diriger vers le palais présidentiel à Baabda, tous trois, dans la même voiture. Le défilé était aussi l’occasion pour les forces aériennes d’exposer leurs récentes acquisitions : à part les avions légers Embraer Super Tucano, la toute récente livraison des Hughes OH-6 Cayuse, hélicoptère léger pour les opérations spéciales reçus à titre de dons faits par le gouvernement américain.
Il faut noter que le président Aoun, qui paraissait fatigué, s’est contenté de saluer les deux présidents d’une manière discrète sans tenir une quelconque conversation.


À Baabda, les trois pôles du pouvoir ont tenu une réunion. À sa sortie du palais présidentiel, M. Mikati a insisté sur « le dialogue et l’entente », affirmant que « la réunion de ce matin a constitué une bonne base pour le dialogue », espérant qu’elle « débouchera sur du positif ».

Cette réunion intervient alors que le Conseil des ministres ne s’est plus réuni depuis plus d’un mois, en raison du conflit sur l’investigation du juge Tarek Bitar portant sur l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth, le tandem chiite Amal-Hezbollah liant la reprise des réunions gouvernementales à l’éviction du juge Bitar.
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