©Alors que le gouvernement hollandais envisage de prendre de nouvelles restrictions sanitaires si l'épidémie ne ralentit pas, les violences ont gagné plusieurs villes du pays comme Rotterdam et La Haye, après que les manifestations contre les mesures anti-Covid ont tourné aux émeutes. (AFP)
LA HAYE : Les troubles qui ont secoué les Pays-Bas lors de manifestations contre les mesures anti-Covid sont des actes de "violence pure" de la part d'"idiots", a déclaré lundi le Premier ministre néerlandais Mark Rutte.
Son gouvernement envisage de prendre de nouvelles restrictions sanitaires si l'épidémie ne ralentit pas, malgré les violences survenues à Rotterdam, à La Haye et dans d'autres villes du pays depuis vendredi.
"Ce que nous avons vu ce week-end, c'est de la pure violence", a affirmé M. Rutte devant des journalistes, ajoutant qu'il n'accepterait "jamais que des idiots" soient violents envers les forces de l'ordre "sous prétexte qu'ils sont mécontents" à cause des restrictions sanitaires.
Il a également promis des poursuites à l'encontre des fauteurs de trouble, estimant que leurs actions n'ont "rien à voir avec une manifestation".
Dans le sillage des rassemblements contre les mesures anti-Covid, les Pays-Bas ont connu trois nuits de violences qui ont entraîné l'arrestation de 145 personnes, selon la police et les médias locaux.
Le pays semblait retrouver un certain calme lundi soir.
La police a été déployée pour barrer l'accès au centre-ville de Zwolle dans le nord du pays, où les autorités redoutaient de nouvelles violences, mais le rassemblement n'a réuni qu'une trentaine de personnes qui ont été dispersées sans heurts.
Dans la ville voisine d'Apeldoorn, des jeunes ont tiré des feux d'artifice et détruit un panneau de signalisation, avant d'être dispersés par la police, selon les médias locaux.
En proie à une flambée de cas de Covid-19, le pays a réintroduit la semaine dernière une série de restrictions sanitaires touchant notamment le secteur de la restauration, qui doit fermer à 20H00.
"Je me rends compte qu'il y a beaucoup de tensions dans la société car nous devons faire face à toute la misère du coronavirus depuis si longtemps, et en tant que Premier ministre, en tant que libéral, je me battrai toujours pour que des manifestations aient lieu dans ce pays, dans le cadre de notre démocratie, de notre État de droit", a déclaré M. Rutte.
"Mais ce que je n'accepterai jamais, c'est que des idiots utilisent une violence pure contre les personnes qui se présentent sur le terrain devant vous et moi tous les jours pour assurer la sécurité du pays sous prétexte qu'ils sont mécontents", a-t-il ajouté.
Les Pays-Bas ont enregistré 23 066 nouveaux cas de Covid-19 lundi, soit le deuxième pire bilan journalier depuis le début de la pandémie.
Face à cette reprise épidémique, le gouvernement néerlandais a averti qu'il pourrait prendre de nouvelles restrictions si les mesures actuelles ne sont pas respectées
Cela pourrait aller jusqu'à des mesures "semblables à un confinement", a expliqué lundi le ministre de la Santé Hugo de Jonge. Ces restrictions pourraient être annoncées d'ici au 3 décembre, selon la télévision publique NOS.
L'exécutif a également dévoilé un projet de loi pour réserver le pass sanitaire aux seuls vaccinés et guéris de la Covid-19. Avec cette législation controversée, les bars, restaurants et de nombreux lieux publics pourraient refuser l'accès aux non vaccinés.
Les troubles ont démarré vendredi à Rotterdam. Quatre manifestants ont été blessés par des tirs de la police selon les dernières estimations.
Cinq policiers ont été blessés à La Haye samedi soir dans des heurts avec les manifestants, qui ont lancé des pierres, brûlé des vélos et tiré des feux d'artifices.
Crédit AFP
Son gouvernement envisage de prendre de nouvelles restrictions sanitaires si l'épidémie ne ralentit pas, malgré les violences survenues à Rotterdam, à La Haye et dans d'autres villes du pays depuis vendredi.
"Ce que nous avons vu ce week-end, c'est de la pure violence", a affirmé M. Rutte devant des journalistes, ajoutant qu'il n'accepterait "jamais que des idiots" soient violents envers les forces de l'ordre "sous prétexte qu'ils sont mécontents" à cause des restrictions sanitaires.
Il a également promis des poursuites à l'encontre des fauteurs de trouble, estimant que leurs actions n'ont "rien à voir avec une manifestation".
Dans le sillage des rassemblements contre les mesures anti-Covid, les Pays-Bas ont connu trois nuits de violences qui ont entraîné l'arrestation de 145 personnes, selon la police et les médias locaux.
Le pays semblait retrouver un certain calme lundi soir.
La police a été déployée pour barrer l'accès au centre-ville de Zwolle dans le nord du pays, où les autorités redoutaient de nouvelles violences, mais le rassemblement n'a réuni qu'une trentaine de personnes qui ont été dispersées sans heurts.
Dans la ville voisine d'Apeldoorn, des jeunes ont tiré des feux d'artifice et détruit un panneau de signalisation, avant d'être dispersés par la police, selon les médias locaux.
En proie à une flambée de cas de Covid-19, le pays a réintroduit la semaine dernière une série de restrictions sanitaires touchant notamment le secteur de la restauration, qui doit fermer à 20H00.
"Je me rends compte qu'il y a beaucoup de tensions dans la société car nous devons faire face à toute la misère du coronavirus depuis si longtemps, et en tant que Premier ministre, en tant que libéral, je me battrai toujours pour que des manifestations aient lieu dans ce pays, dans le cadre de notre démocratie, de notre État de droit", a déclaré M. Rutte.
"Mais ce que je n'accepterai jamais, c'est que des idiots utilisent une violence pure contre les personnes qui se présentent sur le terrain devant vous et moi tous les jours pour assurer la sécurité du pays sous prétexte qu'ils sont mécontents", a-t-il ajouté.
Les Pays-Bas ont enregistré 23 066 nouveaux cas de Covid-19 lundi, soit le deuxième pire bilan journalier depuis le début de la pandémie.
Face à cette reprise épidémique, le gouvernement néerlandais a averti qu'il pourrait prendre de nouvelles restrictions si les mesures actuelles ne sont pas respectées
Cela pourrait aller jusqu'à des mesures "semblables à un confinement", a expliqué lundi le ministre de la Santé Hugo de Jonge. Ces restrictions pourraient être annoncées d'ici au 3 décembre, selon la télévision publique NOS.
L'exécutif a également dévoilé un projet de loi pour réserver le pass sanitaire aux seuls vaccinés et guéris de la Covid-19. Avec cette législation controversée, les bars, restaurants et de nombreux lieux publics pourraient refuser l'accès aux non vaccinés.
Les troubles ont démarré vendredi à Rotterdam. Quatre manifestants ont été blessés par des tirs de la police selon les dernières estimations.
Cinq policiers ont été blessés à La Haye samedi soir dans des heurts avec les manifestants, qui ont lancé des pierres, brûlé des vélos et tiré des feux d'artifices.
Crédit AFP
Commentaires