Irrité et inquiet, l'entraîneur Thomas Tuchel n'a pas mâché ses mots, mercredi après la défaite de Chelsea à Londres contre le Real Madrid (3-1) en quart aller de la Ligue des champions, craignant de voir les champions d'Europe en titre craquer dans le sprint final.
"Si on ne remet pas la tête à l'endroit, on ne gagnera pas à Southampton (samedi, en championnat) et on n'aura aucune chance" à Bernabeu mardi en quart de finale retour, a pesté le technicien allemand, plein d'une colère froide, après le match.
Les Blues s'étaient déjà effondrés samedi à domicile contre Brentford (4-1) en prenant 3 buts en dix minutes après avoir ouvert le score.
Mercredi soir, il ont encore montré des lacunes défensives inimaginables pour une équipe qui avait fait de sa solidité défensive son arme numéro un depuis l'arrivée de l'Allemand.
"C'est alarmant de prendre 7 buts en 2 matches", a déploré Tuchel.
Il faut remonter à presque dix ans pour trouver deux matches de suite à Stamford Bridge où les Blues ont encaissé trois buts ou plus.
Malgré le talent encore étalé dans ce match par Karim Benzema, auteur du premier triplé jamais encaissé par Chelsea sur la scène européenne, l'entraîneur cherchait désespérément des explications au naufrage.
"On doit retrouver notre niveau. Je ne sais pas où il est passé depuis la trêve internationale", a-t-il admis, piteusement.
"Pas vraiment d'explications"
"Je n'ai pas vraiment d'explications parce qu'avant, on restait sur une longue série de victoires, on avait une équipe très compétitive", a-t-il rappelé.
Il a même refusé de s'abriter derrière l'incertitude concernant l'avenir du club, alors que le processus de vente entre dans sa phase finale.
"Ces dernières semaines, nous étions performants. Donc je ne vais pas accepter cela comme excuse", a-t-il balayé.
Ce coup de mou arrive au pire moment pour les Londoniens engagés sur trois tableaux.
Outre la Ligue des champions, Chelsea, actuellement 3e de Premier League, doit encore assurer sa participation à la C1 la saison prochaine en validant l'une des quatre premières places, alors que Tottenham et Arsenal sont revenus dans son sillage.
Les Blues disputeront aussi le 16 avril une demi-finale de Coupe d'Angleterre contre Crystal Palace.
La crainte de Tuchel -- et la pire hypothèse pour Chelsea -- serait une rupture physique et/ou mentale au moment où tout se joue.
Le match contre le Real Madrid était déjà le 21e de l'équipe en 2022, soit en 96 jours, sans compter les matches des joueurs en sélection.
Tuchel "choqué" par le calendrier
"J'étais un peu choqué de voir le nombre de matches qu'on a joués en 2022. Nous étions ceux qui, avec Liverpool, avions joué, et de loin, le plus grand nombre de matches en Angleterre, mais aussi en Europe. Et n'oubliez pas que tous les autres championnats ont cinq changements" par équipe et par match, contre trois pour l'heure en Premier League, a souligné Tuchel.
"Le calendrier n'est pas notre ami cette saison, et on a du mal", a-t-il reconnu.
L'exemple le plus frappant est le gardien Edouard Mendy, qui a offert le troisième but aux Madrilènes avec une passe molle et imprécise, après avoir déjà commis une erreur similaire, sans conséquence, face à Brentford samedi.
Couronné à la CAN début février, le Sénégalais semble très loin du niveau qu'il avait affiché, par exemple, lors de la demi-finale retour de C1 contre le Real l'an dernier (2-0), où il avait repoussé tous les assauts de Benzema et consorts.
En l'état actuel des choses, Tuchel a avoué considérer que la double confrontation avec le Real était perdue pour le tenant du titre.
"Si on y arrive (à se reprendre), peut-être (qu'on aura une chance). Mais combien d'équipes dans l'histoire du football l'ont emporté à l'extérieur par trois buts d'écart ? Donc c'est peut-être juste réaliste de ma part de dire ça et pas fataliste", a-t-il lâché, dépité.
"Si on ne remet pas la tête à l'endroit, on ne gagnera pas à Southampton (samedi, en championnat) et on n'aura aucune chance" à Bernabeu mardi en quart de finale retour, a pesté le technicien allemand, plein d'une colère froide, après le match.
Les Blues s'étaient déjà effondrés samedi à domicile contre Brentford (4-1) en prenant 3 buts en dix minutes après avoir ouvert le score.
Mercredi soir, il ont encore montré des lacunes défensives inimaginables pour une équipe qui avait fait de sa solidité défensive son arme numéro un depuis l'arrivée de l'Allemand.
"C'est alarmant de prendre 7 buts en 2 matches", a déploré Tuchel.
Il faut remonter à presque dix ans pour trouver deux matches de suite à Stamford Bridge où les Blues ont encaissé trois buts ou plus.
Malgré le talent encore étalé dans ce match par Karim Benzema, auteur du premier triplé jamais encaissé par Chelsea sur la scène européenne, l'entraîneur cherchait désespérément des explications au naufrage.
"On doit retrouver notre niveau. Je ne sais pas où il est passé depuis la trêve internationale", a-t-il admis, piteusement.
"Pas vraiment d'explications"
"Je n'ai pas vraiment d'explications parce qu'avant, on restait sur une longue série de victoires, on avait une équipe très compétitive", a-t-il rappelé.
Il a même refusé de s'abriter derrière l'incertitude concernant l'avenir du club, alors que le processus de vente entre dans sa phase finale.
"Ces dernières semaines, nous étions performants. Donc je ne vais pas accepter cela comme excuse", a-t-il balayé.
Ce coup de mou arrive au pire moment pour les Londoniens engagés sur trois tableaux.
Outre la Ligue des champions, Chelsea, actuellement 3e de Premier League, doit encore assurer sa participation à la C1 la saison prochaine en validant l'une des quatre premières places, alors que Tottenham et Arsenal sont revenus dans son sillage.
Les Blues disputeront aussi le 16 avril une demi-finale de Coupe d'Angleterre contre Crystal Palace.
La crainte de Tuchel -- et la pire hypothèse pour Chelsea -- serait une rupture physique et/ou mentale au moment où tout se joue.
Le match contre le Real Madrid était déjà le 21e de l'équipe en 2022, soit en 96 jours, sans compter les matches des joueurs en sélection.
Tuchel "choqué" par le calendrier
"J'étais un peu choqué de voir le nombre de matches qu'on a joués en 2022. Nous étions ceux qui, avec Liverpool, avions joué, et de loin, le plus grand nombre de matches en Angleterre, mais aussi en Europe. Et n'oubliez pas que tous les autres championnats ont cinq changements" par équipe et par match, contre trois pour l'heure en Premier League, a souligné Tuchel.
"Le calendrier n'est pas notre ami cette saison, et on a du mal", a-t-il reconnu.
L'exemple le plus frappant est le gardien Edouard Mendy, qui a offert le troisième but aux Madrilènes avec une passe molle et imprécise, après avoir déjà commis une erreur similaire, sans conséquence, face à Brentford samedi.
Couronné à la CAN début février, le Sénégalais semble très loin du niveau qu'il avait affiché, par exemple, lors de la demi-finale retour de C1 contre le Real l'an dernier (2-0), où il avait repoussé tous les assauts de Benzema et consorts.
En l'état actuel des choses, Tuchel a avoué considérer que la double confrontation avec le Real était perdue pour le tenant du titre.
"Si on y arrive (à se reprendre), peut-être (qu'on aura une chance). Mais combien d'équipes dans l'histoire du football l'ont emporté à l'extérieur par trois buts d'écart ? Donc c'est peut-être juste réaliste de ma part de dire ça et pas fataliste", a-t-il lâché, dépité.
Lire aussi
Commentaires