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Relativement épargné par les attentats au plus fort du terrorisme daechien, Israël a connu une nouvelle attaque armée au cœur de Tel-Aviv, qui a fait au moins deux morts et de nombreux blessés jeudi soir. L’assaillant, un Palestinien de 28 ans, a été tué vendredi matin par la police israélienne. L’État hébreu se retrouve de nouveau endeuillé par cette quatrième attaque en moins d’un mois.
Au moins deux personnes ont été tuées et plusieurs autres ont été blessées dans l’attaque menée jeudi soir à Tel Aviv, sur la rue Dizengoff, connue pour ses bars et ses cafés. Selon la Magen David Adom, l’équivalent de la Croix-Rouge israélienne, 16 blessés avaient été transférés dans des hôpitaux locaux. "Nous avons reçu plusieurs blessés graves avec différents types de blessures, principalement à la poitrine, à l’abdomen et certains au visage (...) malheureusement deux d’entre eux sont décédés et nous menons actuellement un combat pour sauver des vies", a déclaré à l’AFP le directeur de l’hôpital Ichilov de Tel-Aviv, Ronni Gamzu.
Des témoins sur place ont indiqué à l’AFP entendre des coups de feu et vu des scènes de chaos dans le centre de Tel-Aviv où la police israélienne était lourdement déployée. "C’est une ambiance de guerre, des soldats et des policiers partout... ils ont fouillé le restaurant, des gens pleurent et courent dans tous les sens", a raconté à l’AFP Binyamin Blum, qui travaille dans un restaurant près du lieu de l’attaque.
La police a demandé à la population de ne pas sortir dehors afin d’éviter d’être la cible de tirs ou d’entraver le travail des officiers qui menaient une chasse à l’homme. "Le terroriste a pris la fuite et nous faisons tout ce que nous pouvons pour le traquer", a déclaré sur la rue Dizengoff, la porte-parole de la police israélienne, Mirit Ben Mayor, précisant que des "centaines" d’officiers étaient aux trousses de l’assaillant.
Au terme de plusieurs heures de chasse à l’homme, la police israélienne a localisé et tué vendredi matin l’assaillant, un Palestinien. "Après une nuit difficile et de longues heures de recherches par la police, les services de sécurité et l’armée, nous avons réussi ce matin (...) à resserrer l’étau autour du terroriste qui a été tué dans un échange de tirs" à Jaffa, au sud de Tel-Aviv, à quelques kilomètres du lieu de l’attaque, a dit le commissaire en chef de la police, Yaacov Shabtai.
Selon le Shin Beth, le service de renseignement intérieur israélien, l’assaillant, Raëd Hazem, 28 ans, était un Palestinien "sans affiliation connue" à une faction armée et originaire du secteur de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
Le Premier ministre Naftali Bennett a lui tenu des entretiens avec les hauts responsables de la sécurité du pays au terme desquels il a décidé de "renforcer" la présence des forces de l’ordre à Tel-Aviv, a indiqué son bureau après cette quatrième attaque en moins de trois semaines en Israël qui ont fait au moins 13 morts. Il a averti que "quiconque a aidé (l’assaillant), indirectement ou directement, en paiera le prix" et indiqué avoir ordonné la fermeture du point de passage de Jalameh, situé au nord de Jénine, et liant cette région à Israël, afin de réduire la "possibilité de mouvement vers et à partir" de ce secteur.
La semaine dernière, un Palestinien de Cisjordanie occupée avait ouvert le feu sur la foule en circulant en voiture dans la ville juive-orthodoxe de Bnei Brak, près de Tel-Aviv, tuant cinq personnes, dont deux Ukrainiens et un policier arabe israélien. Quelques jours plus tôt, deux policiers, dont une jeune Franco-israélienne, avaient été tués dans une fusillade revendiquée par l’organisation jihadiste Etat islamique à Hadera (nord). Et le 22 mars, à Beersheva, grande ville du désert du Néguev (sud), quatre Israéliens ont été tués dans une attaque au couteau et à la voiture-bélier perpétrée par un enseignant condamné en 2016 à quatre ans de prison pour avoir planifié de se rendre en Syrie afin de combattre au sein de l’EI.
Dans la foulée de ces attaques, l’armée, la police et les services de sécurité intérieurs israéliens ont arrêté des dizaines de personnes soupçonnées de lien avec l’EI en Israël, et multiplié les opérations en Cisjordanie occupée, notamment à Jénine, secteur du nord de ce territoire palestinien d’où était originaire l’assaillant de l’attaque de Bnei Brak. Au moins trois membres du Jihad islamique, second mouvement islamiste armé palestinien après le Hamas, ont été tués la semaine dernière lors d’échange de tirs en lien avec ces opérations à Jénine.
Jeudi soir, le mouvement islamiste palestinien Hamas a "célébré" une "opération héroïque" et le Jihad islamique a "salué" une attaque qu’il considère comme une "réponse naturelle" aux "crimes" d’Israël, dont le raid récent à Jénine. L’attaque à Tel-Aviv intervient alors que la police était déjà en état d’alerte pour la première grande prière du vendredi depuis le début du ramadan à l’esplanade des Mosquées de Jérusalem.
L’an dernier des heurts entre Palestiniens et policiers israéliens en marge des rassemblements du ramadan à Jérusalem-Est, secteur occupé depuis 1967 par Israël, avaient conduit à une guerre de 11 jours entre le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, et Israël.
Avec AFP
Des témoins sur place ont indiqué à l’AFP entendre des coups de feu et vu des scènes de chaos dans le centre de Tel-Aviv où la police israélienne était lourdement déployée. "C’est une ambiance de guerre, des soldats et des policiers partout... ils ont fouillé le restaurant, des gens pleurent et courent dans tous les sens", a raconté à l’AFP Binyamin Blum, qui travaille dans un restaurant près du lieu de l’attaque.
Chasse à l'homme
La police a demandé à la population de ne pas sortir dehors afin d’éviter d’être la cible de tirs ou d’entraver le travail des officiers qui menaient une chasse à l’homme. "Le terroriste a pris la fuite et nous faisons tout ce que nous pouvons pour le traquer", a déclaré sur la rue Dizengoff, la porte-parole de la police israélienne, Mirit Ben Mayor, précisant que des "centaines" d’officiers étaient aux trousses de l’assaillant.
Au terme de plusieurs heures de chasse à l’homme, la police israélienne a localisé et tué vendredi matin l’assaillant, un Palestinien. "Après une nuit difficile et de longues heures de recherches par la police, les services de sécurité et l’armée, nous avons réussi ce matin (...) à resserrer l’étau autour du terroriste qui a été tué dans un échange de tirs" à Jaffa, au sud de Tel-Aviv, à quelques kilomètres du lieu de l’attaque, a dit le commissaire en chef de la police, Yaacov Shabtai.
Selon le Shin Beth, le service de renseignement intérieur israélien, l’assaillant, Raëd Hazem, 28 ans, était un Palestinien "sans affiliation connue" à une faction armée et originaire du secteur de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
Le Premier ministre Naftali Bennett a lui tenu des entretiens avec les hauts responsables de la sécurité du pays au terme desquels il a décidé de "renforcer" la présence des forces de l’ordre à Tel-Aviv, a indiqué son bureau après cette quatrième attaque en moins de trois semaines en Israël qui ont fait au moins 13 morts. Il a averti que "quiconque a aidé (l’assaillant), indirectement ou directement, en paiera le prix" et indiqué avoir ordonné la fermeture du point de passage de Jalameh, situé au nord de Jénine, et liant cette région à Israël, afin de réduire la "possibilité de mouvement vers et à partir" de ce secteur.
La semaine dernière, un Palestinien de Cisjordanie occupée avait ouvert le feu sur la foule en circulant en voiture dans la ville juive-orthodoxe de Bnei Brak, près de Tel-Aviv, tuant cinq personnes, dont deux Ukrainiens et un policier arabe israélien. Quelques jours plus tôt, deux policiers, dont une jeune Franco-israélienne, avaient été tués dans une fusillade revendiquée par l’organisation jihadiste Etat islamique à Hadera (nord). Et le 22 mars, à Beersheva, grande ville du désert du Néguev (sud), quatre Israéliens ont été tués dans une attaque au couteau et à la voiture-bélier perpétrée par un enseignant condamné en 2016 à quatre ans de prison pour avoir planifié de se rendre en Syrie afin de combattre au sein de l’EI.
Dans la foulée de ces attaques, l’armée, la police et les services de sécurité intérieurs israéliens ont arrêté des dizaines de personnes soupçonnées de lien avec l’EI en Israël, et multiplié les opérations en Cisjordanie occupée, notamment à Jénine, secteur du nord de ce territoire palestinien d’où était originaire l’assaillant de l’attaque de Bnei Brak. Au moins trois membres du Jihad islamique, second mouvement islamiste armé palestinien après le Hamas, ont été tués la semaine dernière lors d’échange de tirs en lien avec ces opérations à Jénine.
Jeudi soir, le mouvement islamiste palestinien Hamas a "célébré" une "opération héroïque" et le Jihad islamique a "salué" une attaque qu’il considère comme une "réponse naturelle" aux "crimes" d’Israël, dont le raid récent à Jénine. L’attaque à Tel-Aviv intervient alors que la police était déjà en état d’alerte pour la première grande prière du vendredi depuis le début du ramadan à l’esplanade des Mosquées de Jérusalem.
L’an dernier des heurts entre Palestiniens et policiers israéliens en marge des rassemblements du ramadan à Jérusalem-Est, secteur occupé depuis 1967 par Israël, avaient conduit à une guerre de 11 jours entre le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, et Israël.
Avec AFP
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