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- Législatives: Appui direct de Aoun à ses conseillers
Dans certains milieux aounistes, l’agacement est palpable face à la gestion interne du dossier électoral. Des cadres du Courant patriotique libre (CPL) fondé par le président Michel Aoun sont, entre autres, contrariés à cause d’un certain favoritisme affiché en faveur de certains candidats au détriment d’autres. Ce favoritisme rend la bataille inéquitable, déplorent-ils. Ils reprochent notamment au président Aoun d’intervenir en personne à ce niveau. Selon ces mêmes milieux, le chef de l’État aurait convoqué des représentants de la machine électorale du CPL à Jbeil et à Jezzine, afin de prendre connaissance de l’évolution des préparatifs électoraux sur le terrain et donner des consignes précises en faveur de trois de ses conseillers: Amal Abou Zeid, candidat à l’un des deux sièges maronites de la circonscription Sud I (Saïda-Jezzine – ce dernier s’était retiré de la course électorale il y a une dizaine de jours à cause d’un différend endémique avec son colistier, Ziad Asouad, un autre candidat du CPL, mais il était revenu sur sa décision suite à une intervention directe du président Aoun et du chef du CPL, Gebran Bassil), Walid Khoury, conseiller du chef de l’État pour les affaires médicales et candidat à l’un des sièges maronites de Jbeil (Mont-Liban I) et Elias Bou Saab, conseiller présidentiel pour les affaires internationales et candidat au siège grec-orthodoxe du Metn (Mont-Liban II). Ce dernier ne voulait pas s’engager dans la bataille électorale, mais a fini par y prendre part sur le conseil du chef de l’État.
Votée en juin 2017, la loi électorale sur base de laquelle le scrutin se déroulera le 15 mai 2022 repose sur une formule hybride complexe, prévoyant la proportionnelle mais donnant aussi la possibilité aux électeurs d’accorder une voix préférentielle à leur candidat favori sur une liste déterminée. Cette particularité a été à l’origine de conflits internes au sein d’une même liste, aux élections de 2018. A l’époque, Ziad Asouad et Amal Abou Zeid s’étaient quasiment entretués.
Votée en juin 2017, la loi électorale sur base de laquelle le scrutin se déroulera le 15 mai 2022 repose sur une formule hybride complexe, prévoyant la proportionnelle mais donnant aussi la possibilité aux électeurs d’accorder une voix préférentielle à leur candidat favori sur une liste déterminée. Cette particularité a été à l’origine de conflits internes au sein d’une même liste, aux élections de 2018. A l’époque, Ziad Asouad et Amal Abou Zeid s’étaient quasiment entretués.
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