Les organisations non gouvernementales travaillant au Liban dans le secteur humanitaire s’inquiètent de l’aggravation de la crise humanitaire dans le pays. Dans un communiqué publié jeudi matin, le LHIF et le LHD, fédérations regroupant respectivement des organisations internationales et locales, ont tiré la sonnette d'alarme après la publication d'un nouveau rapport de l'ONU sur la situation humanitaire au Liban qui "reflète la détérioration alarmante de la vie de millions de personnes".
D'après le rapport et le communiqué, "plus de 2 millions de Libanais – représentant 57% de l’ensemble de la population libanaise – sont aujourd’hui dans une situation de vulnérabilité humanitaire". Il faut ajouter à ce nombre, les centaines de milliers de réfugiés syriens et palestiniens, et les 85.000 travailleurs migrants "vivant déjà dans les pires circonstances".
Les ONG appellent le gouvernement libanais et la communauté internationale "à repenser la manière de répondre aux besoins humanitaires dans un pays qui s’effondre, avec l’intention de ne laisser personne pour compte". Selon plusieurs organisations locales et internationales, les mécanismes d'aides mis en place pour faire face à la crise syrienne, notamment le LCRP ne sont plus adaptés pour faire face aux différentes crises qui ont frappé le Liban depuis octobre 2019, notamment les crises politiques et la mauvaise gouvernance qui ont provoqué entre autres l'effondrement du système économique libanais et l'explosion au port de Beyrouth, dans un pays impacté également par la crise du Covid-19.
D'après le rapport et le communiqué, "plus de 2 millions de Libanais – représentant 57% de l’ensemble de la population libanaise – sont aujourd’hui dans une situation de vulnérabilité humanitaire". Il faut ajouter à ce nombre, les centaines de milliers de réfugiés syriens et palestiniens, et les 85.000 travailleurs migrants "vivant déjà dans les pires circonstances".
Les ONG appellent le gouvernement libanais et la communauté internationale "à repenser la manière de répondre aux besoins humanitaires dans un pays qui s’effondre, avec l’intention de ne laisser personne pour compte". Selon plusieurs organisations locales et internationales, les mécanismes d'aides mis en place pour faire face à la crise syrienne, notamment le LCRP ne sont plus adaptés pour faire face aux différentes crises qui ont frappé le Liban depuis octobre 2019, notamment les crises politiques et la mauvaise gouvernance qui ont provoqué entre autres l'effondrement du système économique libanais et l'explosion au port de Beyrouth, dans un pays impacté également par la crise du Covid-19.
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