©Forte mobilisation contre la candidate d'extrême droite Marine Le Pen ce samedi en France. (Photo by Thomas COEX / AFP)
La candidate d'extrême droite est créditée de 46,5% dans un dernier sondage en date du 15 avril. La manifestation a ressemblé quelques 4000 personnes au coeur de Paris, à l'initiative de plusieurs associations dont SOS Racisme.
Ils sont venus dire "non à l'extrême droite". Plusieurs centaines de manifestants à Paris et dans une trentaine de villes ont exprimé samedi leur inquiétude de voir Marine Le Pen accéder à l'Elysée à huit jours du second tour de la présidentielle qui l'opposera à Emmanuel Macron.
"On est ici pour dire non à l'extrême droite. (...) pour la société, les libertés mais aussi le climat. Ce serait une vraie régression si elle arrivait au pouvoir", a expliqué à l'AFP Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, place de la Nation avant le départ du cortège vers 14H30.
Ligue des Droits de l'Homme, SOS Racisme, CGT, Syndicat de la magistrature.... au total une trentaine d'organisation et syndicats appelait à ces manifestations. Et les autorités attendaient environ 15.000 personnes sur le territoire, dont 3/4.000 à Paris.
Marine Le Pen, qui s'est exprimée devant la presse plus tôt dans la matinée à Saint-Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loir), estime que "venir manifester contre les résultats d'une élection" est "profondément antidémocrate. Donc, je pense que les Français trouvent ça désagréable de voir que leur choix est ainsi contesté dans la rue, par l'intermédiaire de manifestations".
"Contre l'extrême droite, pour la justice et l'égalité. Pas de Le Pen à l'Elysée", prône la banderole de tête à Paris. Dans le cortège, peu de politiques mais Philippe Martinez (CGT) Dominique Sopo (SOS racisme) Arié Alimi (avocat) Imane Ouelhalj (Unef), entre autres.
"Nos inquiétudes, c’est que l’extrême droite arrive au pouvoir (...) , nous ne voulons pas de Marine Le Pen à l’Élysée. Nous sommes là pour dire +utilisez votre bulletin de vote pour l’empêcher d’arriver au pouvoir+, on ne dit pas +votez Macron+, mais ça revient à ça", a insisté François Sauterey coprésident du Mrap.
Sur une banderole, on pouvait lire "Mieux vaut un vote qui pue qu'un vote qui tue".
Militant de SOS Racisme, Sasha Halgand regrette d'être face à "un duel Macron/Le Pen dont la jeunesse ne veut pas. Nous on veut dire non à l'extrême droite. Macron a participé à sa montée mais le vote utile se porte sur lui. Si Marine le Pen arrivait au pouvoir, il y aurait des milices fascistes, des lois liberticides".
Le programme du RN, "c’est tout sauf un projet social comme il se prétend (...). On est là pour dire +il y a le feu, notre mouvement social doit réagir+, explique Benoit Teste, secrétaire général de la FSU. "La FSU a en outre de grosses inquiétudes concernant l’éducation avec un projet terrifiant de contrôle des programmes scolaires et de jeunes étrangers qui seraient expulsés".
Lucile Muller 19 ans étudiante en cinéma de l’animation à Paris est là pour "contester les deux candidats". "Ce n’est pas acceptable qu’on ait à choisir entre Macron et Le Pen, on avait déjà ce même résultat il y a cinq ans mais on ne connaissait pas Macron. Là, on a vu les violences policières, les lois liberticides (...) On aurait aimé avoir le choix, avec un second tour Mélenchon/Macron, avec des débats sur l’écologie par exemple".
A Paris, la manifestation est considérée comme "à risque" par les autorités, qui ont déployé un important dispositif, car le cortège est "susceptible de rassembler des protestataires divers, gilets jaunes, ultragauche" et des associations, selon une source policière.
Une vidéo appelant à manifester à Paris contre Emmanuel Macron, circule depuis vendredi soir sur les réseaux sociaux.
A Besançon, Malee Caretti, 28 ans, manifeste "contre le racisme. Ça fait des années que c’est de pire en pire, cette banalisation du racisme et de la violence sociale on la voit".
De nombreux étudiants en colère sont mobilisés depuis dans leurs universités pour protester contre le résultat du premier tour et mettre en avant les questions écologiques et sociales.
A Marseille un rassemblement est prévu au départ du Vieux-Port, non loin du Pharo où le président candidat doit tenir un meeting à 16H00. Dans la cité phocéenne, 31,12% des voix sont allées à Jean-Luc Mélenchon, 22,62 % au chef de l'Etat le 10 avril.
Avec AFP
Ils sont venus dire "non à l'extrême droite". Plusieurs centaines de manifestants à Paris et dans une trentaine de villes ont exprimé samedi leur inquiétude de voir Marine Le Pen accéder à l'Elysée à huit jours du second tour de la présidentielle qui l'opposera à Emmanuel Macron.
"On est ici pour dire non à l'extrême droite. (...) pour la société, les libertés mais aussi le climat. Ce serait une vraie régression si elle arrivait au pouvoir", a expliqué à l'AFP Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, place de la Nation avant le départ du cortège vers 14H30.
Ligue des Droits de l'Homme, SOS Racisme, CGT, Syndicat de la magistrature.... au total une trentaine d'organisation et syndicats appelait à ces manifestations. Et les autorités attendaient environ 15.000 personnes sur le territoire, dont 3/4.000 à Paris.
Marine Le Pen, qui s'est exprimée devant la presse plus tôt dans la matinée à Saint-Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loir), estime que "venir manifester contre les résultats d'une élection" est "profondément antidémocrate. Donc, je pense que les Français trouvent ça désagréable de voir que leur choix est ainsi contesté dans la rue, par l'intermédiaire de manifestations".
"Contre l'extrême droite, pour la justice et l'égalité. Pas de Le Pen à l'Elysée", prône la banderole de tête à Paris. Dans le cortège, peu de politiques mais Philippe Martinez (CGT) Dominique Sopo (SOS racisme) Arié Alimi (avocat) Imane Ouelhalj (Unef), entre autres.
"Nos inquiétudes, c’est que l’extrême droite arrive au pouvoir (...) , nous ne voulons pas de Marine Le Pen à l’Élysée. Nous sommes là pour dire +utilisez votre bulletin de vote pour l’empêcher d’arriver au pouvoir+, on ne dit pas +votez Macron+, mais ça revient à ça", a insisté François Sauterey coprésident du Mrap.
Sur une banderole, on pouvait lire "Mieux vaut un vote qui pue qu'un vote qui tue".
Militant de SOS Racisme, Sasha Halgand regrette d'être face à "un duel Macron/Le Pen dont la jeunesse ne veut pas. Nous on veut dire non à l'extrême droite. Macron a participé à sa montée mais le vote utile se porte sur lui. Si Marine le Pen arrivait au pouvoir, il y aurait des milices fascistes, des lois liberticides".
Le programme du RN, "c’est tout sauf un projet social comme il se prétend (...). On est là pour dire +il y a le feu, notre mouvement social doit réagir+, explique Benoit Teste, secrétaire général de la FSU. "La FSU a en outre de grosses inquiétudes concernant l’éducation avec un projet terrifiant de contrôle des programmes scolaires et de jeunes étrangers qui seraient expulsés".
Lucile Muller 19 ans étudiante en cinéma de l’animation à Paris est là pour "contester les deux candidats". "Ce n’est pas acceptable qu’on ait à choisir entre Macron et Le Pen, on avait déjà ce même résultat il y a cinq ans mais on ne connaissait pas Macron. Là, on a vu les violences policières, les lois liberticides (...) On aurait aimé avoir le choix, avec un second tour Mélenchon/Macron, avec des débats sur l’écologie par exemple".
A Paris, la manifestation est considérée comme "à risque" par les autorités, qui ont déployé un important dispositif, car le cortège est "susceptible de rassembler des protestataires divers, gilets jaunes, ultragauche" et des associations, selon une source policière.
Une vidéo appelant à manifester à Paris contre Emmanuel Macron, circule depuis vendredi soir sur les réseaux sociaux.
A Besançon, Malee Caretti, 28 ans, manifeste "contre le racisme. Ça fait des années que c’est de pire en pire, cette banalisation du racisme et de la violence sociale on la voit".
De nombreux étudiants en colère sont mobilisés depuis dans leurs universités pour protester contre le résultat du premier tour et mettre en avant les questions écologiques et sociales.
A Marseille un rassemblement est prévu au départ du Vieux-Port, non loin du Pharo où le président candidat doit tenir un meeting à 16H00. Dans la cité phocéenne, 31,12% des voix sont allées à Jean-Luc Mélenchon, 22,62 % au chef de l'Etat le 10 avril.
Avec AFP
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