©Manchester City court toujours derrière sa première ligue des champions. Photo : Pierre-Philippe Marcou/AFP
Les demi-finales de la Ligue des champions mettront aux prises cette saison équipes espagnoles et anglaises. Villarreal fera figure de Petit Poucet face à Liverpool, tandis que l’autre demi-finale s’annonce plus équilibrée entre le Real Madrid et Manchester City, avec des Citizens qui partiront tout de même légèrement favoris.
Au terme de quarts de finales haletants, et indécis jusqu’au bout pour la plupart, on connaît désormais l’identité des quatre équipes qui disputeront le dernier carré de la Ligue des champions cette saison, avec deux équipes anglaises (Manchester City et Liverpool) et deux équipes espagnoles (Real Madrid et Villarreal). Parmi ces quatre équipes, Villarreal semble être le Petit Poucet, tandis que Manchester City est le grand favori.
Villarreal, la surprise du chef
Villarreal compte 51.000 habitants. C’est la plus petite ville à avoir gagné une coupe d’Europe. C’était l’an dernier, avec une victoire en Europa League, après avoir battu Manchester United en finale. Cette année, le «sous-marin jaune» brille en Ligue des champions, et a successivement battu la Juventus et le Bayer de Munich, pour se hisser en demi-finales.
L’architecte du succès de Villarreal n’est autre qu’Unai Emery, ancien entraîneur du PSG, qui avait été très critiqué par la presse française, au cours de son passage dans le club de la capitale. C’est en effet à son temps que le PSG avait subi la pire «remontada» de l’histoire de la Ligue des champions. Le PSG avait en effet gagné le match aller 4-0, avant de perdre le retour 6-1. Emery tient donc sa revanche et est en train de prouver que l’échec parisien de l’époque était plus dû à des problèmes inhérents au club qu’à ses qualités d’entraîneur. La réussite également de Thomas Tuchel à Chelsea et celle de Carlo Ancelotti au Real Madrid confirment que la responsabilité repose sur la direction sportive du PSG qui a mal choisi les joueurs leaders du projet. Emery a donc prouvé avec Villarreal qu’il était bien un des meilleurs entraîneurs du monde et tentera en demi-finale de battre Liverpool pour se qualifier pour la première finale de la Ligue des champions, de son histoire personnelle et celle du du club. Le «sous-marin jaune» avait déjà atteint une seule fois les demi-finales de la compétition auparavant. C’était en 2006, pour une défaite face à Arsenal, suite à un penalty raté dans les dernières minutes du match retour.
Liverpool, en quête d’un nouveau sacre, après celui de 2019
L’adversaire de Villarreal en demi-finale sera Liverpool, auteur pour l’instant d’une brillante saison. «Les reds» sont en effet en course pour remporter la Premier League, et ne sont qu’à un point de Manchester City à sept journées de la fin de la saison. Jurgen Klopp a bâti une équipe dont l’ossature est restée inchangée depuis près de quatre ou cinq saisons. Alisson, Van Dijk, Alexander-Arnold, Robertson, Henderson, Salah et Mané forment l’ossature d’une équipe aux automatismes déjà bien huilés. Ces joueurs étaient donc tous déjà présents, au cours du dernier sacre de 2019. Forts de cette stabilité, Liverpool partira favori face à Villarreal.
Manchester City-Real Madrid, une finale avant la lettre
L’autre demi-finale opposera l’équipe la plus titrée (14 fois vainqueur) de l’histoire de la Ligue des champions (le Real Madrid) à la puissance montante du football européen (Manchester City), toujours en quête de son premier titre dans la compétition, après avoir échoué en finale face à Chelsea l’an dernier. Après une ou deux années de tâtonnements, consécutives au départ de Cristiano Ronaldo en 2018, l’équipe s’est adaptée et a trouvé en Karim Benzema un nouveau leader technique tout aussi performant. Benzema a en effet marqué sept des huit derniers buts du Real en Ligue des champions, tous aussi décisifs les uns que les autres. L’autre principal artisan de cette réussite est Carlo Ancelotti. Avec cette huitième qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions, l’entraîneur italien égale José Mourinho et Pep Guardiola, qui étaient avant lui, les seuls à avoir réalisé pareille prouesse.
De son côté, Manchester City se présente avec un collectif très solide, basé sur une confiscation du ballon, avec un jeu de passes bien huilé. Pep Guardiola a réussi à construire une équipe, comparable au grand Barca de Messi dans l’identité de jeu. Ce Barca, qu’il dirigeait, avait gagné la Ligue des champions en 2009 et 2011. Bien que Guardiola ait gagné trois des quatre derniers titres de champion d’Angleterre, ses échecs en Ligue des champions avec le Bayern et Manchester City laissent pour l’instant un goût d’inachevé dans la carrière du Catalan. Ses détracteurs lui faisant remarquer qu’il n’a remporté la compétition reine qu’avec Messi dans son équipe.
Au final, la plus grande régularité de City cette saison, par rapport au Real Madrid, en fait le favori de la confrontation.
Les demi-finales aller auront lieu les 26 et 27 avril, tandis que les demi-finales retour auront lieu les 3 et 4 mai prochain.
Au terme de quarts de finales haletants, et indécis jusqu’au bout pour la plupart, on connaît désormais l’identité des quatre équipes qui disputeront le dernier carré de la Ligue des champions cette saison, avec deux équipes anglaises (Manchester City et Liverpool) et deux équipes espagnoles (Real Madrid et Villarreal). Parmi ces quatre équipes, Villarreal semble être le Petit Poucet, tandis que Manchester City est le grand favori.
Villarreal, la surprise du chef
Villarreal compte 51.000 habitants. C’est la plus petite ville à avoir gagné une coupe d’Europe. C’était l’an dernier, avec une victoire en Europa League, après avoir battu Manchester United en finale. Cette année, le «sous-marin jaune» brille en Ligue des champions, et a successivement battu la Juventus et le Bayer de Munich, pour se hisser en demi-finales.
L’architecte du succès de Villarreal n’est autre qu’Unai Emery, ancien entraîneur du PSG, qui avait été très critiqué par la presse française, au cours de son passage dans le club de la capitale. C’est en effet à son temps que le PSG avait subi la pire «remontada» de l’histoire de la Ligue des champions. Le PSG avait en effet gagné le match aller 4-0, avant de perdre le retour 6-1. Emery tient donc sa revanche et est en train de prouver que l’échec parisien de l’époque était plus dû à des problèmes inhérents au club qu’à ses qualités d’entraîneur. La réussite également de Thomas Tuchel à Chelsea et celle de Carlo Ancelotti au Real Madrid confirment que la responsabilité repose sur la direction sportive du PSG qui a mal choisi les joueurs leaders du projet. Emery a donc prouvé avec Villarreal qu’il était bien un des meilleurs entraîneurs du monde et tentera en demi-finale de battre Liverpool pour se qualifier pour la première finale de la Ligue des champions, de son histoire personnelle et celle du du club. Le «sous-marin jaune» avait déjà atteint une seule fois les demi-finales de la compétition auparavant. C’était en 2006, pour une défaite face à Arsenal, suite à un penalty raté dans les dernières minutes du match retour.
Liverpool, en quête d’un nouveau sacre, après celui de 2019
L’adversaire de Villarreal en demi-finale sera Liverpool, auteur pour l’instant d’une brillante saison. «Les reds» sont en effet en course pour remporter la Premier League, et ne sont qu’à un point de Manchester City à sept journées de la fin de la saison. Jurgen Klopp a bâti une équipe dont l’ossature est restée inchangée depuis près de quatre ou cinq saisons. Alisson, Van Dijk, Alexander-Arnold, Robertson, Henderson, Salah et Mané forment l’ossature d’une équipe aux automatismes déjà bien huilés. Ces joueurs étaient donc tous déjà présents, au cours du dernier sacre de 2019. Forts de cette stabilité, Liverpool partira favori face à Villarreal.
Manchester City-Real Madrid, une finale avant la lettre
L’autre demi-finale opposera l’équipe la plus titrée (14 fois vainqueur) de l’histoire de la Ligue des champions (le Real Madrid) à la puissance montante du football européen (Manchester City), toujours en quête de son premier titre dans la compétition, après avoir échoué en finale face à Chelsea l’an dernier. Après une ou deux années de tâtonnements, consécutives au départ de Cristiano Ronaldo en 2018, l’équipe s’est adaptée et a trouvé en Karim Benzema un nouveau leader technique tout aussi performant. Benzema a en effet marqué sept des huit derniers buts du Real en Ligue des champions, tous aussi décisifs les uns que les autres. L’autre principal artisan de cette réussite est Carlo Ancelotti. Avec cette huitième qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions, l’entraîneur italien égale José Mourinho et Pep Guardiola, qui étaient avant lui, les seuls à avoir réalisé pareille prouesse.
De son côté, Manchester City se présente avec un collectif très solide, basé sur une confiscation du ballon, avec un jeu de passes bien huilé. Pep Guardiola a réussi à construire une équipe, comparable au grand Barca de Messi dans l’identité de jeu. Ce Barca, qu’il dirigeait, avait gagné la Ligue des champions en 2009 et 2011. Bien que Guardiola ait gagné trois des quatre derniers titres de champion d’Angleterre, ses échecs en Ligue des champions avec le Bayern et Manchester City laissent pour l’instant un goût d’inachevé dans la carrière du Catalan. Ses détracteurs lui faisant remarquer qu’il n’a remporté la compétition reine qu’avec Messi dans son équipe.
Au final, la plus grande régularité de City cette saison, par rapport au Real Madrid, en fait le favori de la confrontation.
Les demi-finales aller auront lieu les 26 et 27 avril, tandis que les demi-finales retour auront lieu les 3 et 4 mai prochain.
Lire aussi
Commentaires