©Jayson Tatum (Boston Celtics) lève les bras au ciel, sous les yeux de Kyrie Irving (Brooklyn Nets) après avoir marqué le panier victorieux de son équipe (115-114) à la dernière seconde du premier match de play-offs remporté samedi à Boston. Maddie Meyer/AFP
Boston, grâce à un panier de Jayson Tatum au buzzer, a pris l'avantage sur Brooklyn (115-114), malgré Kyrie Irving, intenable, en ouverture de leur premier tour des play-offs NBA, qui a également souri à Milwaukee, Phoenix et Miami.
Tout s'est joué dans les 36 dernières secondes au TD Garden: les Nets, menant 114-113, n'ont pu marquer au bout de leur possession, Kevin Durant manquant sa tentative. Avec douze secondes à jouer, les C's ont foncé en transition et Marcus Smart (20 pts, 7 rbds, 6 passes), évitant un double contre, a passé le ballon à Tatum (31 pts, 8 passes), pour un double-pas gagnant juste avant la sirène.
Voilà comment les Celtics se sont sortis d'un bien mauvais pas, après une rencontre qu'ils avaient cru maîtriser en menant de 14 unités au 3e quart-temps, avant que Irving ne sorte le grand jeu. Dans le dernier, il a inscrit 18 de ses 39 points, dont quatre paniers derrière l'arc, doigt d'honneur en prime, qui ont fait taire les fans de Boston, très hostiles depuis son passage raté (2017-2019).
"On parle d'un gars qui a mis un tir gagnant en finale (en 2016 avec Cleveland contre Golden State), qui a été aux Jeux Olympiques... Je ne sais pas s'il y aura un environnement qui le rendra nerveux", a déclaré le coach Steve Nash, un brin admiratif.
Lopez décisif
Durant ce match très intense, les C's ont aussi pu compter sur Jaylen Brown (23 pts) et Al Horford (20 pts, 15 rbds) pour aller au charbon. Côté Brooklyn, Kevin Durant n'a pas été très adroit (23 pts, à 9/24).
Le champion en titre Milwaukee a bataillé pour battre (93-86) Chicago et, pour une fois, ce n'est pas Giannis Antetokounmpo (27 pts, 16 rbds) qui a fait la différence, mais le pivot Brook Lopez, qui a marqué 7 de ses 18 points dans le money-time.
"On a gardé notre sang-froid et notre costaud a fait la différence", lui a rendu hommage le Grec.
Les Bucks ont compté jusqu'à 16 unités d'avance en première période, avant que les Bulls se rebiffent dans le sillage de Nikola Vucevic (24 pts, 17 rbds) et passent même devant (69-64) dans le 3e.
Mais leur trop grande maladresse (32,3%), à l'image de DeMar DeRozan (18 pts, à 6/25), les a empêché de réussir un gros coup d'entrée.
Plus tôt, Miami, finaliste en 2020, a donné une leçon de basket (115-91) aux Hawks.
Combativité de tous les instants, rude défense, polyvalence en attaque, le Heat a été fidèle à lui-même, étouffant Trae Young, incapable de peser dans le match.
Young étouffé
Le meneur n'a inscrit qu'un panier sur 12 tentés (8 pts, son plus maigre total cette saison), soit moins que le nombre de coups encaissés: une main à la figure et un plongeon sur une cheville de Kyle Lowry (10 pts, 9 passes), ainsi que qu'une prise au cou par Jimmy Butler (21 pts) après un accrochage qui leur a valu une faute technique chacun.
"On a voulu lui rendre les choses très dures physiquement, lui contester chaque tir. Il peut marquer beaucoup de points et nous ne le voulions pas", a résumé Butler.
Le message passé, Miami a pu dérouler son jeu et Duncan Robinson jouer les tireurs d'élite (28 pts) avec un presque parfait 8/9 à longue distance.
A l'Ouest enfin, Phoenix, meilleure équipe de la saison régulière, a fait respecter la logique face à La Nouvelle-Orléans (110-99).
Les Suns, dans un premier temps guidés par Devin Booker (25 pts, 8 passes), ont compté jusqu'à 23 longueurs d'avance, puis ils se sont endormis, laissant les Pelicans de CJ McCollum (25 pts) et Jonas Valanciunas (18 pts, 25 rbds !) revenir à six unités.
Alors l'inoxydable Chris Paul (30 pts, 10 passes) est sorti de sa boite et a fait cesser la plaisanterie, enchaînant trois paniers primés d'affilée, pour au final inscrire 19 points des 31 points des Suns au 4e quart-temps. En un mot: "clutch".
Tout s'est joué dans les 36 dernières secondes au TD Garden: les Nets, menant 114-113, n'ont pu marquer au bout de leur possession, Kevin Durant manquant sa tentative. Avec douze secondes à jouer, les C's ont foncé en transition et Marcus Smart (20 pts, 7 rbds, 6 passes), évitant un double contre, a passé le ballon à Tatum (31 pts, 8 passes), pour un double-pas gagnant juste avant la sirène.
Voilà comment les Celtics se sont sortis d'un bien mauvais pas, après une rencontre qu'ils avaient cru maîtriser en menant de 14 unités au 3e quart-temps, avant que Irving ne sorte le grand jeu. Dans le dernier, il a inscrit 18 de ses 39 points, dont quatre paniers derrière l'arc, doigt d'honneur en prime, qui ont fait taire les fans de Boston, très hostiles depuis son passage raté (2017-2019).
"On parle d'un gars qui a mis un tir gagnant en finale (en 2016 avec Cleveland contre Golden State), qui a été aux Jeux Olympiques... Je ne sais pas s'il y aura un environnement qui le rendra nerveux", a déclaré le coach Steve Nash, un brin admiratif.
Lopez décisif
Durant ce match très intense, les C's ont aussi pu compter sur Jaylen Brown (23 pts) et Al Horford (20 pts, 15 rbds) pour aller au charbon. Côté Brooklyn, Kevin Durant n'a pas été très adroit (23 pts, à 9/24).
Le champion en titre Milwaukee a bataillé pour battre (93-86) Chicago et, pour une fois, ce n'est pas Giannis Antetokounmpo (27 pts, 16 rbds) qui a fait la différence, mais le pivot Brook Lopez, qui a marqué 7 de ses 18 points dans le money-time.
"On a gardé notre sang-froid et notre costaud a fait la différence", lui a rendu hommage le Grec.
Les Bucks ont compté jusqu'à 16 unités d'avance en première période, avant que les Bulls se rebiffent dans le sillage de Nikola Vucevic (24 pts, 17 rbds) et passent même devant (69-64) dans le 3e.
Mais leur trop grande maladresse (32,3%), à l'image de DeMar DeRozan (18 pts, à 6/25), les a empêché de réussir un gros coup d'entrée.
Plus tôt, Miami, finaliste en 2020, a donné une leçon de basket (115-91) aux Hawks.
Combativité de tous les instants, rude défense, polyvalence en attaque, le Heat a été fidèle à lui-même, étouffant Trae Young, incapable de peser dans le match.
Young étouffé
Le meneur n'a inscrit qu'un panier sur 12 tentés (8 pts, son plus maigre total cette saison), soit moins que le nombre de coups encaissés: une main à la figure et un plongeon sur une cheville de Kyle Lowry (10 pts, 9 passes), ainsi que qu'une prise au cou par Jimmy Butler (21 pts) après un accrochage qui leur a valu une faute technique chacun.
"On a voulu lui rendre les choses très dures physiquement, lui contester chaque tir. Il peut marquer beaucoup de points et nous ne le voulions pas", a résumé Butler.
Le message passé, Miami a pu dérouler son jeu et Duncan Robinson jouer les tireurs d'élite (28 pts) avec un presque parfait 8/9 à longue distance.
A l'Ouest enfin, Phoenix, meilleure équipe de la saison régulière, a fait respecter la logique face à La Nouvelle-Orléans (110-99).
Les Suns, dans un premier temps guidés par Devin Booker (25 pts, 8 passes), ont compté jusqu'à 23 longueurs d'avance, puis ils se sont endormis, laissant les Pelicans de CJ McCollum (25 pts) et Jonas Valanciunas (18 pts, 25 rbds !) revenir à six unités.
Alors l'inoxydable Chris Paul (30 pts, 10 passes) est sorti de sa boite et a fait cesser la plaisanterie, enchaînant trois paniers primés d'affilée, pour au final inscrire 19 points des 31 points des Suns au 4e quart-temps. En un mot: "clutch".
Lire aussi
Commentaires