©Jepchirchir et Chebet, reine et roi kényans au marathon de Boston. Joseph Prezioso/AFP
Les Kényans ont encore régné en maître sur le marathon de Boston lundi: la championne olympique en titre Peres Jepchirchir y a confirmé son statut de reine de la discipline et Evans Chebet s'est révélé en devançant les deux derniers vainqueurs de l'épreuve.
Intouchable, Jepchirchir a décroché sa cinquième victoire en autant de courses disputées depuis 2019. En chemin, elle avait triomphé à Tokyo en août 2021, avant de s'imposer à New York trois mois plus tard.
La voilà qui ajoute donc un deuxième marathon majeur (les quatre autres sont Berlin, Tokyo, Londres et Chicago) à son palmarès. Mais il s'en est fallu d'une poignée de secondes (quatre) pour qu'elle ne devance la coriace Ethiopienne Ababel Yeshanei en 2 h 21 min 01 sec.
Elles s'étaient détachées à un train d'enfer dès la mi-course en compagnie de la Kényane Joyciline Jepkosgei.
Mais cette dernière, lauréate à New York en 2019 et à Londres l'an passé, a fini par craquer, et le duel pour la victoire a été superbe.
A moins de deux km de l'arrivée Jepchirchir a placé une première attaque mais Yeshanei est parvenue à recoller. Elle a dû attendre sa quatrième accélération à 100 mètres du but pour avoir le dernier mot. Sa compatriote Mary Wacera Ngugi (2 h 21 min 32 sec) a complété le podium.
"Quand je suis arrivé au 41e kilomètre, je savais que j'allais gagner la course. Je gardais juste de l'énergie pour l'arrivée. Ababel était si forte... J'ai simplement cru en moi et quand vous voyez le ruban l'arrivée, c'est là que la force vient", a réagi celle qui succède à sa compatriote Diana Kipyogei au palmarès.
Podium messieurs kényan
Chez les hommes, Evans Chebet était moins attendu que ses compatriotes Benson Kipruto et Lawrence Cherono, les deux précédents vainqueurs, qui faisaient figure de favoris en l'absence du double champion olympique et recordman du monde Eliud Kipchoge, et de l'Ethiopien Kenenisa Bekele.
Mais c'est pourtant lui qui a décroché en solitaire sa première victoire dans un marathon majeur à 33 ans en 2 h 06 min 51 sec, grâce à une attaque tranchante au 33e kilomètre.
"Je suis très fier de moi, je savais que j'avais les jambes pour gagner", a commenté Chebet, 4e à Londres l'an passé et vainqueur à Valence en 2020.
Cherono a fini deuxième (2h07 min 21 sec) et Benson Kipruto (2h07 min 27 sec) a complété le premier podium 100% kényan à Boston depuis 2012. Les Kényans ont ainsi dominé le marathon de Boston de la tête et des épaules.
Le marathon de Boston, un des plus prestigieux de la saison, retrouvait pour sa 126e édition sa fenêtre traditionnelle du lundi de Pâques, après avoir été annulé en 2020 au début de la pandémie et déplacé à octobre en 2021, là encore en raison du Covid-19.
Quelque 30.000 participants, tous vaccinés, selon le protocole imposé, ont battu le pavé, soit 10.000 de plus que l'an passé.
Intouchable, Jepchirchir a décroché sa cinquième victoire en autant de courses disputées depuis 2019. En chemin, elle avait triomphé à Tokyo en août 2021, avant de s'imposer à New York trois mois plus tard.
La voilà qui ajoute donc un deuxième marathon majeur (les quatre autres sont Berlin, Tokyo, Londres et Chicago) à son palmarès. Mais il s'en est fallu d'une poignée de secondes (quatre) pour qu'elle ne devance la coriace Ethiopienne Ababel Yeshanei en 2 h 21 min 01 sec.
Elles s'étaient détachées à un train d'enfer dès la mi-course en compagnie de la Kényane Joyciline Jepkosgei.
Mais cette dernière, lauréate à New York en 2019 et à Londres l'an passé, a fini par craquer, et le duel pour la victoire a été superbe.
A moins de deux km de l'arrivée Jepchirchir a placé une première attaque mais Yeshanei est parvenue à recoller. Elle a dû attendre sa quatrième accélération à 100 mètres du but pour avoir le dernier mot. Sa compatriote Mary Wacera Ngugi (2 h 21 min 32 sec) a complété le podium.
"Quand je suis arrivé au 41e kilomètre, je savais que j'allais gagner la course. Je gardais juste de l'énergie pour l'arrivée. Ababel était si forte... J'ai simplement cru en moi et quand vous voyez le ruban l'arrivée, c'est là que la force vient", a réagi celle qui succède à sa compatriote Diana Kipyogei au palmarès.
Podium messieurs kényan
Chez les hommes, Evans Chebet était moins attendu que ses compatriotes Benson Kipruto et Lawrence Cherono, les deux précédents vainqueurs, qui faisaient figure de favoris en l'absence du double champion olympique et recordman du monde Eliud Kipchoge, et de l'Ethiopien Kenenisa Bekele.
Mais c'est pourtant lui qui a décroché en solitaire sa première victoire dans un marathon majeur à 33 ans en 2 h 06 min 51 sec, grâce à une attaque tranchante au 33e kilomètre.
"Je suis très fier de moi, je savais que j'avais les jambes pour gagner", a commenté Chebet, 4e à Londres l'an passé et vainqueur à Valence en 2020.
Cherono a fini deuxième (2h07 min 21 sec) et Benson Kipruto (2h07 min 27 sec) a complété le premier podium 100% kényan à Boston depuis 2012. Les Kényans ont ainsi dominé le marathon de Boston de la tête et des épaules.
Le marathon de Boston, un des plus prestigieux de la saison, retrouvait pour sa 126e édition sa fenêtre traditionnelle du lundi de Pâques, après avoir été annulé en 2020 au début de la pandémie et déplacé à octobre en 2021, là encore en raison du Covid-19.
Quelque 30.000 participants, tous vaccinés, selon le protocole imposé, ont battu le pavé, soit 10.000 de plus que l'an passé.
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