L’ordre des avocats de Tripoli affirme ne pas être concerné par la plainte déposée contre l’ancien ministre de la Défense, Élias Murr. Celle-ci a été déposée récemment devant le procureur général du canton de Genève, Olivier Jornot, par un ancien prisonnier danois d’origine libanaise. Ce dernier, arrêté à Tripoli en 2007, alors que M. Murr était ministre, aurait été torturé lors des interrogatoires par les services de renseignements de l’armée et par la police militaire.
Dans un communiqué, l’ordre des avocats de Tripoli a précisé qu’il ne fera pas « assumer à l’ancien ministre la responsabilité d’une enquête sur les agissements des services de renseignements de l’armée ou ceux de la police militaire à l’encontre de n’importe quel prisonnier ». Il explique ainsi qu’« en vertu de la loi, les services sécuritaires et militaires peuvent agir en leur qualité de police judiciaire ». « Ils agissent sous la supervision des parquets concernés et se conforment aux décisions judiciaires et non à celles du ministre de la Défense », souligne l’ordre.
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