Trente-deux titres de champion d'Allemagne, dont dix consécutif, ce qu'aucune équipe n'avait fait dans un grand championnat: le Bayern Munich s'est offert ce nouveau trophée samedi de la plus prestigieuse des façons, en battant son rival historique Dortmund 3-1 à l'Allianz Arena.
Au coup de sifflet final, les Bavarois ont sacrifié à la tradition de la "douche de bière", arrosant notamment copieusement leur entraîneur Julian Nagelsmann de blonde bavaroise!
Avec 12 points d'avance sur Dortmund à trois journées de la fin, les Bavarois ne peuvent plus être rejoints et conservent le "Schale", le trophée du champion qu'ils détiennent depuis 2013.
Dortmund, avec huit points d'avance sur son premier poursuivant Leverkusen, n'a en principe rien à craindre pour sa deuxième place. On se console comme on peut.
Les "Klassikers" allemands se suivent et se ressemblent. Cette victoire est la 8e consécutive du Bayern dans ce duel de prestige depuis 2019, toutes compétitions confondues.
Après un round d'observation d'un quart d'heure, Munich a marqué sur la première occasion du match: Leon Goretzka a dévié en retrait un corner vers Serge Gnabry, qui a amorti et placé un tir tendu imparable des 15 mètres (1-0, 15e).
Après un deuxième but de Gnabry refusé par la VAR pour un hors-jeu, Robert Lewandowski a frappé à son tour. Après une mauvaise passe du défenseur central français de Dortmund Dan-Axel Zagadou, Thomas Müller a lancé le Polonais en profondeur pour le deuxième but (2-0, 34e).
Questions ouvertes
Au retour des vestiaires, sur le premier contre de Dortmund, Kimmich a commis dans la surface une faute indiscutable sur le capitaine du Borussia Marco Reus. Et c'est Emre Can, et non Erling Haaland, qui s'est chargé du pénalty, prenant Manuel Neuer à contre-pied (2-1, 52e).
Ce but a débridé la partie. Les deux équipes ont eu leurs chances: Reus (54e, 56e), Haaland (80e, 81e) pour Dortmund. Lewandowski (58e, 61e), Gnabry (61e), Müller (65e) pour Munich.
Mais c'est le jeune Jamal Musiala, entré comme joker, qui a tué le match et scellé le titre du Bayern, d'une reprise de près à la 83e minute (3-1).
Ce titre, acquis à trois journées de la fin contre le rival historique, confirme la domination écrasante du Bayern sur son championnat.
Mais il laisse ouvertes bien des questions qui ont taraudé le club cette saison et qui doivent être résolues pour préparer l'avenir.
Les joueurs-clés d'abord: les contrats de Lewandowski, Müller, Neuer et Gnabry, quatre tauliers, expirent en juin 2023, et aucune prolongation n'a encore été signée.
La qualité ensuite: le Bayern a beaucoup penché vers l'avant cette saison. La défense, malgré la présence de trois internationaux français, n'a pas été au niveau de la ligne d'attaque.
Nagelsmann l'a expliqué par le style de jeu de l'équipe, très offensif et constamment en pressing, ce qui laisse des espaces derrière pour les contres adverses.
"Insuffisant"
Reste que la presse munichoise s'inquiète du départ cet été de l'arrière central Niklas Süle (pour Dortmund), un an après ceux de David Alaba et de Jérôme Boateng. Sans renfort, la charnière centrale se résumerait à Lucas Hernandez, stoppeur intraitable mais pas vraiment un joueur leader, Dayot Upamecano, au potentiel énorme mais avec encore quelques fautes de concentration, et Tanguy Nianzou, qui à 19 ans a tout à prouver.
Et Nagelsmann, qui a reconnu que gagner "seulement" le championnat était "insuffisant" au regard des ambitions du club, sera de nouveau attendu en Ligue des champions. Mais son succès dépendra, en grande partie, de l'effectif que ses dirigeants parviendront à lui offrir.
Dans les autres matches de ce samedi, le RB Leipzig a été battu 2-1 à domicile par l'Union Berlin, contre toute attente, et a cédé la troisième place de la Bundesliga samedi à Leverkusen, large vainqueur 4-1 sur la pelouse du dernier et déjà relégué Fürth.
Trente-deux titres de champion d'Allemagne, dont dix consécutif, ce qu'aucune équipe n'avait fait dans un grand championnat: le Bayern Munich s'est offert ce nouveau trophée samedi de la plus prestigieuse des façons, en battant son rival historique Dortmund 3-1 à l'Allianz Arena.
Au coup de sifflet final, les Bavarois ont sacrifié à la tradition de la "douche de bière", arrosant notamment copieusement leur entraîneur Julian Nagelsmann de blonde bavaroise!
Avec 12 points d'avance sur Dortmund à trois journées de la fin, les Bavarois ne peuvent plus être rejoints et conservent le "Schale", le trophée du champion qu'ils détiennent depuis 2013.
Dortmund, avec huit points d'avance sur son premier poursuivant Leverkusen, n'a en principe rien à craindre pour sa deuxième place. On se console comme on peut.
Les "Klassikers" allemands se suivent et se ressemblent. Cette victoire est la 8e consécutive du Bayern dans ce duel de prestige depuis 2019, toutes compétitions confondues.
Après un round d'observation d'un quart d'heure, Munich a marqué sur la première occasion du match: Leon Goretzka a dévié en retrait un corner vers Serge Gnabry, qui a amorti et placé un tir tendu imparable des 15 mètres (1-0, 15e).
Après un deuxième but de Gnabry refusé par la VAR pour un hors-jeu, Robert Lewandowski a frappé à son tour. Après une mauvaise passe du défenseur central français de Dortmund Dan-Axel Zagadou, Thomas Müller a lancé le Polonais en profondeur pour le deuxième but (2-0, 34e).
Questions ouvertes
Au retour des vestiaires, sur le premier contre de Dortmund, Kimmich a commis dans la surface une faute indiscutable sur le capitaine du Borussia Marco Reus. Et c'est Emre Can, et non Erling Haaland, qui s'est chargé du pénalty, prenant Manuel Neuer à contre-pied (2-1, 52e).
Ce but a débridé la partie. Les deux équipes ont eu leurs chances: Reus (54e, 56e), Haaland (80e, 81e) pour Dortmund. Lewandowski (58e, 61e), Gnabry (61e), Müller (65e) pour Munich.
Mais c'est le jeune Jamal Musiala, entré comme joker, qui a tué le match et scellé le titre du Bayern, d'une reprise de près à la 83e minute (3-1).
Ce titre, acquis à trois journées de la fin contre le rival historique, confirme la domination écrasante du Bayern sur son championnat.
Mais il laisse ouvertes bien des questions qui ont taraudé le club cette saison et qui doivent être résolues pour préparer l'avenir.
Les joueurs-clés d'abord: les contrats de Lewandowski, Müller, Neuer et Gnabry, quatre tauliers, expirent en juin 2023, et aucune prolongation n'a encore été signée.
La qualité ensuite: le Bayern a beaucoup penché vers l'avant cette saison. La défense, malgré la présence de trois internationaux français, n'a pas été au niveau de la ligne d'attaque.
Nagelsmann l'a expliqué par le style de jeu de l'équipe, très offensif et constamment en pressing, ce qui laisse des espaces derrière pour les contres adverses.
"Insuffisant"
Reste que la presse munichoise s'inquiète du départ cet été de l'arrière central Niklas Süle (pour Dortmund), un an après ceux de David Alaba et de Jérôme Boateng. Sans renfort, la charnière centrale se résumerait à Lucas Hernandez, stoppeur intraitable mais pas vraiment un joueur leader, Dayot Upamecano, au potentiel énorme mais avec encore quelques fautes de concentration, et Tanguy Nianzou, qui à 19 ans a tout à prouver.
Et Nagelsmann, qui a reconnu que gagner "seulement" le championnat était "insuffisant" au regard des ambitions du club, sera de nouveau attendu en Ligue des champions. Mais son succès dépendra, en grande partie, de l'effectif que ses dirigeants parviendront à lui offrir.
Dans les autres matches de ce samedi, le RB Leipzig a été battu 2-1 à domicile par l'Union Berlin, contre toute attente, et a cédé la troisième place de la Bundesliga samedi à Leverkusen, large vainqueur 4-1 sur la pelouse du dernier et déjà relégué Fürth.
Au coup de sifflet final, les Bavarois ont sacrifié à la tradition de la "douche de bière", arrosant notamment copieusement leur entraîneur Julian Nagelsmann de blonde bavaroise!
Avec 12 points d'avance sur Dortmund à trois journées de la fin, les Bavarois ne peuvent plus être rejoints et conservent le "Schale", le trophée du champion qu'ils détiennent depuis 2013.
Dortmund, avec huit points d'avance sur son premier poursuivant Leverkusen, n'a en principe rien à craindre pour sa deuxième place. On se console comme on peut.
Les "Klassikers" allemands se suivent et se ressemblent. Cette victoire est la 8e consécutive du Bayern dans ce duel de prestige depuis 2019, toutes compétitions confondues.
Après un round d'observation d'un quart d'heure, Munich a marqué sur la première occasion du match: Leon Goretzka a dévié en retrait un corner vers Serge Gnabry, qui a amorti et placé un tir tendu imparable des 15 mètres (1-0, 15e).
Après un deuxième but de Gnabry refusé par la VAR pour un hors-jeu, Robert Lewandowski a frappé à son tour. Après une mauvaise passe du défenseur central français de Dortmund Dan-Axel Zagadou, Thomas Müller a lancé le Polonais en profondeur pour le deuxième but (2-0, 34e).
Questions ouvertes
Au retour des vestiaires, sur le premier contre de Dortmund, Kimmich a commis dans la surface une faute indiscutable sur le capitaine du Borussia Marco Reus. Et c'est Emre Can, et non Erling Haaland, qui s'est chargé du pénalty, prenant Manuel Neuer à contre-pied (2-1, 52e).
Ce but a débridé la partie. Les deux équipes ont eu leurs chances: Reus (54e, 56e), Haaland (80e, 81e) pour Dortmund. Lewandowski (58e, 61e), Gnabry (61e), Müller (65e) pour Munich.
Mais c'est le jeune Jamal Musiala, entré comme joker, qui a tué le match et scellé le titre du Bayern, d'une reprise de près à la 83e minute (3-1).
Ce titre, acquis à trois journées de la fin contre le rival historique, confirme la domination écrasante du Bayern sur son championnat.
Mais il laisse ouvertes bien des questions qui ont taraudé le club cette saison et qui doivent être résolues pour préparer l'avenir.
Les joueurs-clés d'abord: les contrats de Lewandowski, Müller, Neuer et Gnabry, quatre tauliers, expirent en juin 2023, et aucune prolongation n'a encore été signée.
La qualité ensuite: le Bayern a beaucoup penché vers l'avant cette saison. La défense, malgré la présence de trois internationaux français, n'a pas été au niveau de la ligne d'attaque.
Nagelsmann l'a expliqué par le style de jeu de l'équipe, très offensif et constamment en pressing, ce qui laisse des espaces derrière pour les contres adverses.
"Insuffisant"
Reste que la presse munichoise s'inquiète du départ cet été de l'arrière central Niklas Süle (pour Dortmund), un an après ceux de David Alaba et de Jérôme Boateng. Sans renfort, la charnière centrale se résumerait à Lucas Hernandez, stoppeur intraitable mais pas vraiment un joueur leader, Dayot Upamecano, au potentiel énorme mais avec encore quelques fautes de concentration, et Tanguy Nianzou, qui à 19 ans a tout à prouver.
Et Nagelsmann, qui a reconnu que gagner "seulement" le championnat était "insuffisant" au regard des ambitions du club, sera de nouveau attendu en Ligue des champions. Mais son succès dépendra, en grande partie, de l'effectif que ses dirigeants parviendront à lui offrir.
Dans les autres matches de ce samedi, le RB Leipzig a été battu 2-1 à domicile par l'Union Berlin, contre toute attente, et a cédé la troisième place de la Bundesliga samedi à Leverkusen, large vainqueur 4-1 sur la pelouse du dernier et déjà relégué Fürth.
Trente-deux titres de champion d'Allemagne, dont dix consécutif, ce qu'aucune équipe n'avait fait dans un grand championnat: le Bayern Munich s'est offert ce nouveau trophée samedi de la plus prestigieuse des façons, en battant son rival historique Dortmund 3-1 à l'Allianz Arena.
Au coup de sifflet final, les Bavarois ont sacrifié à la tradition de la "douche de bière", arrosant notamment copieusement leur entraîneur Julian Nagelsmann de blonde bavaroise!
Avec 12 points d'avance sur Dortmund à trois journées de la fin, les Bavarois ne peuvent plus être rejoints et conservent le "Schale", le trophée du champion qu'ils détiennent depuis 2013.
Dortmund, avec huit points d'avance sur son premier poursuivant Leverkusen, n'a en principe rien à craindre pour sa deuxième place. On se console comme on peut.
Les "Klassikers" allemands se suivent et se ressemblent. Cette victoire est la 8e consécutive du Bayern dans ce duel de prestige depuis 2019, toutes compétitions confondues.
Après un round d'observation d'un quart d'heure, Munich a marqué sur la première occasion du match: Leon Goretzka a dévié en retrait un corner vers Serge Gnabry, qui a amorti et placé un tir tendu imparable des 15 mètres (1-0, 15e).
Après un deuxième but de Gnabry refusé par la VAR pour un hors-jeu, Robert Lewandowski a frappé à son tour. Après une mauvaise passe du défenseur central français de Dortmund Dan-Axel Zagadou, Thomas Müller a lancé le Polonais en profondeur pour le deuxième but (2-0, 34e).
Questions ouvertes
Au retour des vestiaires, sur le premier contre de Dortmund, Kimmich a commis dans la surface une faute indiscutable sur le capitaine du Borussia Marco Reus. Et c'est Emre Can, et non Erling Haaland, qui s'est chargé du pénalty, prenant Manuel Neuer à contre-pied (2-1, 52e).
Ce but a débridé la partie. Les deux équipes ont eu leurs chances: Reus (54e, 56e), Haaland (80e, 81e) pour Dortmund. Lewandowski (58e, 61e), Gnabry (61e), Müller (65e) pour Munich.
Mais c'est le jeune Jamal Musiala, entré comme joker, qui a tué le match et scellé le titre du Bayern, d'une reprise de près à la 83e minute (3-1).
Ce titre, acquis à trois journées de la fin contre le rival historique, confirme la domination écrasante du Bayern sur son championnat.
Mais il laisse ouvertes bien des questions qui ont taraudé le club cette saison et qui doivent être résolues pour préparer l'avenir.
Les joueurs-clés d'abord: les contrats de Lewandowski, Müller, Neuer et Gnabry, quatre tauliers, expirent en juin 2023, et aucune prolongation n'a encore été signée.
La qualité ensuite: le Bayern a beaucoup penché vers l'avant cette saison. La défense, malgré la présence de trois internationaux français, n'a pas été au niveau de la ligne d'attaque.
Nagelsmann l'a expliqué par le style de jeu de l'équipe, très offensif et constamment en pressing, ce qui laisse des espaces derrière pour les contres adverses.
"Insuffisant"
Reste que la presse munichoise s'inquiète du départ cet été de l'arrière central Niklas Süle (pour Dortmund), un an après ceux de David Alaba et de Jérôme Boateng. Sans renfort, la charnière centrale se résumerait à Lucas Hernandez, stoppeur intraitable mais pas vraiment un joueur leader, Dayot Upamecano, au potentiel énorme mais avec encore quelques fautes de concentration, et Tanguy Nianzou, qui à 19 ans a tout à prouver.
Et Nagelsmann, qui a reconnu que gagner "seulement" le championnat était "insuffisant" au regard des ambitions du club, sera de nouveau attendu en Ligue des champions. Mais son succès dépendra, en grande partie, de l'effectif que ses dirigeants parviendront à lui offrir.
Dans les autres matches de ce samedi, le RB Leipzig a été battu 2-1 à domicile par l'Union Berlin, contre toute attente, et a cédé la troisième place de la Bundesliga samedi à Leverkusen, large vainqueur 4-1 sur la pelouse du dernier et déjà relégué Fürth.
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