©Le joueur du Miami Heat, Victor Oladipo, a été le principal artisan de la victoire de son équipe face à Atlanta (97-94), mardi lors des play-offs NBA. Michael Reaves/AFP
Miami a vaincu Atlanta (97-94) pour se hisser en demi-finale de conférence Est, mardi lors des play-offs NBA, Phoenix s'en approchant à l'Ouest après sa victoire contre La Nouvelle-Orléans (112-97), tout comme Memphis, sauvé par son "Spider-Man" Ja Morant contre Minnesota (111-109).
Sans son leader Jimmy Butler (genou), ni Kyle Lowry (ischio-jambier), le Heat n'a eu aucun mal à boucler sa série (4-1), en s'appuyant sur ses vertus habituelles: efforts collectifs, combativité de tous les instants, polyvalence en attaque et défense intraitable.
La star d'en face Trae Young (11 pts, à 2/12, 8 rbds, 6 passes) en a une nouvelle fois fait les frais et, comme les Hawks en sont ultra-dépendants offensivement, il leur était impossible de rivaliser, malgré le très gros match de DeAndre Hunter (35 pts, 11 rbds, 3 interceptions). Ils ont été incapables de rivaliser avec leurs adversaires.
Menés de 15 longueurs au 3e quart-temps, ils sont pourtant revenus à trois unités au début du quatrième, mais Victor Oladipo, talent sur le retour, plombé par de graves blessures ces dernières années, et Bam Adebayo, toujours aussi solide à l'intérieur, sont venus calmer cette rebuffade avec des paniers importants.
En témoigne la passe superbe du premier (23 pts, 3 interceptions) envoyant au dunk le second (20 pts, 11 rbds) dans la dernière minute, pour répondre au panier derrière l'arc de Hunter qui venait de rapprocher les Hawks à deux unités (97-93). Auparavant, Tyler Herro avait apporté sa pierre à l'édifice, en sortie de banc (16 pts).
"Que le début" pour Oladipo
"Il n'y a rien que je ne puisse gérer. Quand ils m'ont dit que j'étais titulaire, j'ai juste fait tout ce que j'ai pu pour aider mon équipe à gagner... Ce n'est que le début", a commenté Oladipo.
Assez tranquillement donc, Miami, finaliste en 2020, a assumé son statut de tête de série N.1 et attend désormais de connaître son adversaire: Philadelphie ou Toronto (3-2) qui se retrouveront jeudi.
A l'Ouest, les Grizzlies mènent désormais 3-2 contre les Timberwolves et ils le doivent à Ja Morant.
Le phénomène de 22 ans, tout frais élu joueur ayant le plus progressé cette saison, a justifié ce statut: à lui tout seul, il a renversé une situation mal embarquée, car son équipe était menée de 12 unités à l'entame du dernier quart-temps.
A une seconde du buzzer, après un saut de trampoline, il a réussi un mouvement enroulé main gauche pour le panier de la gagne. Au cours du "mega-money-time", soit les deux dernières minutes de la rencontre, il a inscrit les 11 points des Grizzlies, pour boucler le quart-temps avec 18 et finir la rencontre avec 30 au total, frôlant le triple-double (13 rbds, 9 passes, 3 interceptions). Un récital.
Chris Paul se réveille
Minnesota peut nourrir quelques regrets, après avoir cru tenir la victoire dans le sillage de Karl-Anthony Towns (28 pts, 12 rbds, 3 interceptions) qui, doigt aux lèvres après un tir primé pour mener 106-102, a cru faire taire le FedEx Forum. Anthony Edwards (22 pts) a aussi joué les climatiseurs en égalisant à 109-109 à 3,7 secondes du terme.
Mais Morant, également auteur d'un dunk stratosphérique au 3e quart-temps, s'est envolé. Le "Spider-Man" de Memphis a fait sien le mantra - "un grand pouvoir implique de grandes responsabilités" - du célèbre super-héros créé par Marvel, car il n'a pas eu peur de les prendre.
Les Suns ont eux aussi repris l'avantage (3-2) face aux Pelicans, avec une victoire logique puisqu'ils ont toujours mené au score, comptant jusqu'à 18 points d'avance.
Invisible lors du précédent match perdu en Louisiane, Chris Paul s'est ressaisi (22 pts, 11 passes), emboitant le pas de Mikal Bridges (31 pts, à 12/17 aux tirs), très efficace, et en l'absence de Devin Booker (ischio-jambier). DeAndre Ayton a aussi contribué (19 pts, 9 rbds).
Courageux, à l'image de Brandon Ingram (22 pts) et CJ McCollum (21 pts, 8 rbds), mais vendangeurs derrière l'arc (5/25), les Louisianais tenteront, jeudi à domicile, de pousser la meilleure équipe de la saison régulière à un match N.7 décisif.
Sans son leader Jimmy Butler (genou), ni Kyle Lowry (ischio-jambier), le Heat n'a eu aucun mal à boucler sa série (4-1), en s'appuyant sur ses vertus habituelles: efforts collectifs, combativité de tous les instants, polyvalence en attaque et défense intraitable.
La star d'en face Trae Young (11 pts, à 2/12, 8 rbds, 6 passes) en a une nouvelle fois fait les frais et, comme les Hawks en sont ultra-dépendants offensivement, il leur était impossible de rivaliser, malgré le très gros match de DeAndre Hunter (35 pts, 11 rbds, 3 interceptions). Ils ont été incapables de rivaliser avec leurs adversaires.
Menés de 15 longueurs au 3e quart-temps, ils sont pourtant revenus à trois unités au début du quatrième, mais Victor Oladipo, talent sur le retour, plombé par de graves blessures ces dernières années, et Bam Adebayo, toujours aussi solide à l'intérieur, sont venus calmer cette rebuffade avec des paniers importants.
En témoigne la passe superbe du premier (23 pts, 3 interceptions) envoyant au dunk le second (20 pts, 11 rbds) dans la dernière minute, pour répondre au panier derrière l'arc de Hunter qui venait de rapprocher les Hawks à deux unités (97-93). Auparavant, Tyler Herro avait apporté sa pierre à l'édifice, en sortie de banc (16 pts).
"Que le début" pour Oladipo
"Il n'y a rien que je ne puisse gérer. Quand ils m'ont dit que j'étais titulaire, j'ai juste fait tout ce que j'ai pu pour aider mon équipe à gagner... Ce n'est que le début", a commenté Oladipo.
Assez tranquillement donc, Miami, finaliste en 2020, a assumé son statut de tête de série N.1 et attend désormais de connaître son adversaire: Philadelphie ou Toronto (3-2) qui se retrouveront jeudi.
A l'Ouest, les Grizzlies mènent désormais 3-2 contre les Timberwolves et ils le doivent à Ja Morant.
Le phénomène de 22 ans, tout frais élu joueur ayant le plus progressé cette saison, a justifié ce statut: à lui tout seul, il a renversé une situation mal embarquée, car son équipe était menée de 12 unités à l'entame du dernier quart-temps.
A une seconde du buzzer, après un saut de trampoline, il a réussi un mouvement enroulé main gauche pour le panier de la gagne. Au cours du "mega-money-time", soit les deux dernières minutes de la rencontre, il a inscrit les 11 points des Grizzlies, pour boucler le quart-temps avec 18 et finir la rencontre avec 30 au total, frôlant le triple-double (13 rbds, 9 passes, 3 interceptions). Un récital.
Chris Paul se réveille
Minnesota peut nourrir quelques regrets, après avoir cru tenir la victoire dans le sillage de Karl-Anthony Towns (28 pts, 12 rbds, 3 interceptions) qui, doigt aux lèvres après un tir primé pour mener 106-102, a cru faire taire le FedEx Forum. Anthony Edwards (22 pts) a aussi joué les climatiseurs en égalisant à 109-109 à 3,7 secondes du terme.
Mais Morant, également auteur d'un dunk stratosphérique au 3e quart-temps, s'est envolé. Le "Spider-Man" de Memphis a fait sien le mantra - "un grand pouvoir implique de grandes responsabilités" - du célèbre super-héros créé par Marvel, car il n'a pas eu peur de les prendre.
Les Suns ont eux aussi repris l'avantage (3-2) face aux Pelicans, avec une victoire logique puisqu'ils ont toujours mené au score, comptant jusqu'à 18 points d'avance.
Invisible lors du précédent match perdu en Louisiane, Chris Paul s'est ressaisi (22 pts, 11 passes), emboitant le pas de Mikal Bridges (31 pts, à 12/17 aux tirs), très efficace, et en l'absence de Devin Booker (ischio-jambier). DeAndre Ayton a aussi contribué (19 pts, 9 rbds).
Courageux, à l'image de Brandon Ingram (22 pts) et CJ McCollum (21 pts, 8 rbds), mais vendangeurs derrière l'arc (5/25), les Louisianais tenteront, jeudi à domicile, de pousser la meilleure équipe de la saison régulière à un match N.7 décisif.
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