Les proches des victimes de l’explosion du 4 août ont tenu mercredi une conférence de presse pour dénoncer nommément le responsable direct du blocage de l’enquête à ce stade: le ministre des Finances Youssef Khalil, qui refuse de signer le décret relatif aux nominations judiciaires partielles, nécessaires pour relancer l’enquête. Les proches des victimes invitent le ministre à ne pas se contenter d’être «un homme qui obéit aux ordres», en l’occurrence ceux du tandem chiite Amal-Hezbollah. Sans quoi, il serait «traître» comme les autres.
Ces nominations, attendues depuis quatre mois, doivent combler le vide au niveau des présidences de plusieurs chambres de la Cour de cassation et réactiver l’assemblée plénière. Sans cela, le juge d’instruction près la Cour de justice, chargé de l’enquête du port, Tarek Bitar aura toujours les mains liées par les multiples recours présentés contre lui et qui attendent d’être examinés.
Les noms des juges ont été proposés par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et le décret a déjà été signé par le ministre de la Justice, Henri Khoury.
Le ministre des Finances argue que les noms proposés comportent des «failles fondamentales» en référence à l’équilibre communautaire exigé par le pacte national.
Les familles des victimes dénoncent un faux prétexte. Elles accusent le ministre de violer le principe de séparation des pouvoirs d’une part, et d’empiéter sur les prérogatives du ministre de la Justice d’autre part. Ce n’est pas au ministre des Finances d’apprécier la liste proposée par le CSM, seulement au ministre de la Justice, disent les proches des victimes.
Les familles menacent de recourir à l’escalade, si le ministre des Finances ne revient pas sur sa position.
Ces nominations, attendues depuis quatre mois, doivent combler le vide au niveau des présidences de plusieurs chambres de la Cour de cassation et réactiver l’assemblée plénière. Sans cela, le juge d’instruction près la Cour de justice, chargé de l’enquête du port, Tarek Bitar aura toujours les mains liées par les multiples recours présentés contre lui et qui attendent d’être examinés.
Les noms des juges ont été proposés par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et le décret a déjà été signé par le ministre de la Justice, Henri Khoury.
Le ministre des Finances argue que les noms proposés comportent des «failles fondamentales» en référence à l’équilibre communautaire exigé par le pacte national.
Les familles des victimes dénoncent un faux prétexte. Elles accusent le ministre de violer le principe de séparation des pouvoirs d’une part, et d’empiéter sur les prérogatives du ministre de la Justice d’autre part. Ce n’est pas au ministre des Finances d’apprécier la liste proposée par le CSM, seulement au ministre de la Justice, disent les proches des victimes.
Les familles menacent de recourir à l’escalade, si le ministre des Finances ne revient pas sur sa position.
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