©L'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah tente une frappe enroulée face à la défense de Villareal, lors de leur demi-finale aller de la Ligue des Champions, mercredi au Stade d'Anfield Road. Oli Scarff/AFP
Avec patience, application, évidemment du talent, mais aussi un petit coup de pouce du destin, Liverpool a pris une belle option en demi-finale aller de la Ligue des Champions en forçant le verrou de Villarreal (2-0), mercredi à Anfield.
Pour les amoureux du football encore sur leur petit nuage après l'incroyable 4-3 entre Manchester City et le Real Madrid dans l'autre demie, mardi, ce match a été un dur rappel à la réalité.
Tactiquement, la toile d'araignée mise en place par Unaï Emery avec son 4-4-2 fétiche était certainement intéressante à analyser et son équipe a tenté, un peu comme contre le Bayern, de relancer proprement par des séquences de passes assez longues pour faire s'écouler le temps.
Mais cela ne lui a presque jamais permis de franchir la ligne médiane lors des 70 premières minutes, tant le contre-pressing des Reds a été impitoyable dès les premiers instants du match.
L'aspect offensif étant sacrifié pour la cause, il restait surtout à tenir défensivement en contrôlant les vagues rouges déferlant sur le "Sous-marin jaune".
En densifiant l'axe du terrain, Villarreal s'est efforcé de repousser Liverpool le plus rapidement possible vers l'extérieur pour le coincer le long de la ligne de touche, comptant sur ses tours de contrôle, Pau Torres et Raul Albiol, pour s'occuper de dégager les centres.
Attaquant face à son Kop lors des 45 premières minutes, Liverpool a beaucoup essayé avec 12 tirs, un record pour une première période de demi-finale de C1, sans trouver le fond des filets.
Liverpool sûr de sa force
Sadio Mané, avec une tête (12e) et un tir dévié à l'entrée de la surface (33e) non cadrés, Luis Diaz avec deux frappes lointaines que Rulli avait bloquée en deux temps (14e) puis boxée (31e), et Mohamed Salah avec deux reprises trop enlevées (27e, 35e) avaient montré que le but était à portée de pied.
Cela a bien failli être celui de Thiago Alcantara, encore une fois étincelant au milieu, et qui a trouvé l'extérieur de la lucarne de 25 mètres (42e). Ce n’était que partie remise.
Mais, comme il semblait écrit que ce match ne serait définitivement pas dédié au "beau", c'est sur un centre de Jordan Henderson dévié par le latéral gauche Pervis Estupinan, lobant Rulli, qu'est venue la délivrance (1-0, 53e).
Deux minutes plus tard, Liverpool a eu le bon goût de rajouter un but mieux construit, avec une très belle ouverture millimétrée de Salah prolongée du pointu dans le but par Mané (2-0, 55e).
Cela a évidemment forcé le club de la région de Valence à tenter davantage, mais la différence de niveau entre un candidat au titre en Angleterre et le 7e de la Liga, qui est entré en C1 en remportant l'an dernier l'Europa Ligue, a alors sauté aux yeux.
Jürgen Klopp a même profité de la fin du match pour reposer un peu Trent Alexander-Arnold, Diaz, Mané - qui n'en était pas très content - et Henderson, avant le déplacement à Newcastle, samedi.
Un troisième but aurait permis d'envisager le retour, dans six jours, avec davantage de sérénité encore, mais on voit mal comment, même avec l'apport de son public à l'Estadio de la Ceramica, Villarreal pourra s'y prendre pour renverser un Liverpool sûr de sa force.
Pour les amoureux du football encore sur leur petit nuage après l'incroyable 4-3 entre Manchester City et le Real Madrid dans l'autre demie, mardi, ce match a été un dur rappel à la réalité.
Tactiquement, la toile d'araignée mise en place par Unaï Emery avec son 4-4-2 fétiche était certainement intéressante à analyser et son équipe a tenté, un peu comme contre le Bayern, de relancer proprement par des séquences de passes assez longues pour faire s'écouler le temps.
Mais cela ne lui a presque jamais permis de franchir la ligne médiane lors des 70 premières minutes, tant le contre-pressing des Reds a été impitoyable dès les premiers instants du match.
L'aspect offensif étant sacrifié pour la cause, il restait surtout à tenir défensivement en contrôlant les vagues rouges déferlant sur le "Sous-marin jaune".
En densifiant l'axe du terrain, Villarreal s'est efforcé de repousser Liverpool le plus rapidement possible vers l'extérieur pour le coincer le long de la ligne de touche, comptant sur ses tours de contrôle, Pau Torres et Raul Albiol, pour s'occuper de dégager les centres.
Attaquant face à son Kop lors des 45 premières minutes, Liverpool a beaucoup essayé avec 12 tirs, un record pour une première période de demi-finale de C1, sans trouver le fond des filets.
Liverpool sûr de sa force
Sadio Mané, avec une tête (12e) et un tir dévié à l'entrée de la surface (33e) non cadrés, Luis Diaz avec deux frappes lointaines que Rulli avait bloquée en deux temps (14e) puis boxée (31e), et Mohamed Salah avec deux reprises trop enlevées (27e, 35e) avaient montré que le but était à portée de pied.
Cela a bien failli être celui de Thiago Alcantara, encore une fois étincelant au milieu, et qui a trouvé l'extérieur de la lucarne de 25 mètres (42e). Ce n’était que partie remise.
Mais, comme il semblait écrit que ce match ne serait définitivement pas dédié au "beau", c'est sur un centre de Jordan Henderson dévié par le latéral gauche Pervis Estupinan, lobant Rulli, qu'est venue la délivrance (1-0, 53e).
Deux minutes plus tard, Liverpool a eu le bon goût de rajouter un but mieux construit, avec une très belle ouverture millimétrée de Salah prolongée du pointu dans le but par Mané (2-0, 55e).
Cela a évidemment forcé le club de la région de Valence à tenter davantage, mais la différence de niveau entre un candidat au titre en Angleterre et le 7e de la Liga, qui est entré en C1 en remportant l'an dernier l'Europa Ligue, a alors sauté aux yeux.
Jürgen Klopp a même profité de la fin du match pour reposer un peu Trent Alexander-Arnold, Diaz, Mané - qui n'en était pas très content - et Henderson, avant le déplacement à Newcastle, samedi.
Un troisième but aurait permis d'envisager le retour, dans six jours, avec davantage de sérénité encore, mais on voit mal comment, même avec l'apport de son public à l'Estadio de la Ceramica, Villarreal pourra s'y prendre pour renverser un Liverpool sûr de sa force.
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