©Joel Embiid des Philadelphia 76ers contre les Toronto Raptors en plays-offs de la NBA, jeudi à la Scotiabank Arena à Toronto. Cole Burston/AFP
Philadelphie, vainqueur à Toronto, a pris rendez-vous avec Miami en demi-finale de Conférence Est des play-offs NBA, tout comme Phoenix, guidé par Chris Paul en mode record à La Nouvelle-Orléans, et Dallas, tombeur de Utah, qui se retrouveront dans le dernier carré à l'Ouest.
La peur au ventre de se retrouver dos mur, les Sixers ? Que nenni, c'est au contraire avec le mors au dent qu'ils ont été boucler leur série (132-97), chassant l'ombre d'un doute qui planait sur leur capacité à finir le travail, après avoir mené 3-0 puis laissé Toronto revenir à 3-2.
Or à ce jour, jamais une équipe ayant remporté les trois premiers matches n'a ensuite perdu les quatre suivants.
Philly, en ne laissant pas Toronto égaliser, s'est donc évité un match-couperet et ce potentiel écueil. De quoi rassurer Doc Rivers, apparu agacé ces dernières heures quand on est venu lui rappeler son passif en la matière, puisqu'il est le seul entraîneur à avoir vécu trois éliminations après avoir mené 3-1.
La mobilisation a été collective, dans le sillage de Joel Embiid. L'homme fort des Sixers, qui souffre d'une déchirure ligamentaire depuis le match N.3 et était apparu diminué lors des deux suivants, a été de nouveau dominant à l'intérieur (33 pts, 10 rbds, 3 contres).
Mais le pivot camerounais a ajouté un bobo à sa liste, puisqu'il a pris un coup de coude au-dessus de l'œil droit par son compatriote Pascal Siakam (24 pts, 7 rbds, 7 passes, 3 interceptions). Une légère coupure sans trop de dommage et sans conséquences fâcheuses pour Embiid.
"CP3" à 100%
Autre motif de satisfaction pour les 76ers, la performance solide de James Harden (22 pts, 15 passes) qui a entendu l'appel d'Embiid l'enjoignant à jouer avec plus d'agressivité. Tyrese Maxey a aussi largement contribué (25 pts, 8 passes).
Tous ces ingrédients seront nécessaires à Philadelphie face à Miami, finaliste en 2020, guidé par Jimmy Butler.
Mission accomplie aussi pour Phoenix. La meilleure équipe de la saison régulière a eu le dernier mot (115-109), également en six matches, face aux Pelicans et c'est l'inévitable Chris Paul qui l'a prononcé.
Maître du money-time durant la saison régulière, pour faire basculer les matches en faveur des Suns quand ils étaient serrés, "CP3" a encore démontré son savoir-faire, inscrivant 10 de ses 33 points dans cette période, pour finir avec un parfait 100% aux tirs (14/14) et 8 passes.
Avant lui, aucun joueur n'avait jamais marqué autant de paniers sans en manquer un en play-offs.
Devin Booker de retour, après trois matches d'absence dus à une contracture à l'ischio-jambier droit, a lui eu du mal à trouver le bon rythme (13 pts, à 5/12). Mais ses coéquipiers ont été remarquables, l'adresse globale atteignant 60%.
Doncic derrière Jordan
Les Pelicans n'ont pas démérité, à l'image de Brandon Ingram (21 pts, 11 rbds), sans toutefois pouvoir faire fructifier leur avance de dix longueurs à la pause. De quoi faire verser une larme d'émotion à leur coach Willie Green, consolé après coup par son homologue Monty Williams, dont il était l'adjoint l'an passé.
Les Suns affronteront les Mavs, vainqueurs chez le Jazz (98-96) et qui passent enfin le 1er tour, pour la première fois depuis 2011, année de leur seul titre.
Et cela ne s'est pas joué à grand-chose, en l'occurrence un marcher de Mike Conley, dont la chaussure a trop bougé sur un freinage, pour gâcher une cruciale possession, suivie d'une tentative ratée derrière l'arc de Bojan Bogdanovic. Une de trop, puisque Utah, abusant de l'exercice, a shooté à 25,7% à longue distance.
De quoi encore frustrer Rudy Gobert. Le Français, qui a pu jouer bien qu'ayant été piqué au nez par une abeille de sa ruche, a encore été sous-utilisé (10 pts, à 3/6, 12 rbds).
Dallas a été plus adroit, puisque mené de 12 unités à la pause (53-41), il a fait pleuvoir les banderilles primées (8/12) dans le seul 3e quart-temps pour renverser la situation (77-72). Et de tenir le score jusqu'au bout, dans le sillage de Luka Doncic (24 pts, 9 passes, 8 rbds) passant la barre des 500 points en play-offs en 16 matches.
Seul Michael Jordan a fait mieux, en 14 rencontres.
La peur au ventre de se retrouver dos mur, les Sixers ? Que nenni, c'est au contraire avec le mors au dent qu'ils ont été boucler leur série (132-97), chassant l'ombre d'un doute qui planait sur leur capacité à finir le travail, après avoir mené 3-0 puis laissé Toronto revenir à 3-2.
Or à ce jour, jamais une équipe ayant remporté les trois premiers matches n'a ensuite perdu les quatre suivants.
Philly, en ne laissant pas Toronto égaliser, s'est donc évité un match-couperet et ce potentiel écueil. De quoi rassurer Doc Rivers, apparu agacé ces dernières heures quand on est venu lui rappeler son passif en la matière, puisqu'il est le seul entraîneur à avoir vécu trois éliminations après avoir mené 3-1.
La mobilisation a été collective, dans le sillage de Joel Embiid. L'homme fort des Sixers, qui souffre d'une déchirure ligamentaire depuis le match N.3 et était apparu diminué lors des deux suivants, a été de nouveau dominant à l'intérieur (33 pts, 10 rbds, 3 contres).
Mais le pivot camerounais a ajouté un bobo à sa liste, puisqu'il a pris un coup de coude au-dessus de l'œil droit par son compatriote Pascal Siakam (24 pts, 7 rbds, 7 passes, 3 interceptions). Une légère coupure sans trop de dommage et sans conséquences fâcheuses pour Embiid.
"CP3" à 100%
Autre motif de satisfaction pour les 76ers, la performance solide de James Harden (22 pts, 15 passes) qui a entendu l'appel d'Embiid l'enjoignant à jouer avec plus d'agressivité. Tyrese Maxey a aussi largement contribué (25 pts, 8 passes).
Tous ces ingrédients seront nécessaires à Philadelphie face à Miami, finaliste en 2020, guidé par Jimmy Butler.
Mission accomplie aussi pour Phoenix. La meilleure équipe de la saison régulière a eu le dernier mot (115-109), également en six matches, face aux Pelicans et c'est l'inévitable Chris Paul qui l'a prononcé.
Maître du money-time durant la saison régulière, pour faire basculer les matches en faveur des Suns quand ils étaient serrés, "CP3" a encore démontré son savoir-faire, inscrivant 10 de ses 33 points dans cette période, pour finir avec un parfait 100% aux tirs (14/14) et 8 passes.
Avant lui, aucun joueur n'avait jamais marqué autant de paniers sans en manquer un en play-offs.
Devin Booker de retour, après trois matches d'absence dus à une contracture à l'ischio-jambier droit, a lui eu du mal à trouver le bon rythme (13 pts, à 5/12). Mais ses coéquipiers ont été remarquables, l'adresse globale atteignant 60%.
Doncic derrière Jordan
Les Pelicans n'ont pas démérité, à l'image de Brandon Ingram (21 pts, 11 rbds), sans toutefois pouvoir faire fructifier leur avance de dix longueurs à la pause. De quoi faire verser une larme d'émotion à leur coach Willie Green, consolé après coup par son homologue Monty Williams, dont il était l'adjoint l'an passé.
Les Suns affronteront les Mavs, vainqueurs chez le Jazz (98-96) et qui passent enfin le 1er tour, pour la première fois depuis 2011, année de leur seul titre.
Et cela ne s'est pas joué à grand-chose, en l'occurrence un marcher de Mike Conley, dont la chaussure a trop bougé sur un freinage, pour gâcher une cruciale possession, suivie d'une tentative ratée derrière l'arc de Bojan Bogdanovic. Une de trop, puisque Utah, abusant de l'exercice, a shooté à 25,7% à longue distance.
De quoi encore frustrer Rudy Gobert. Le Français, qui a pu jouer bien qu'ayant été piqué au nez par une abeille de sa ruche, a encore été sous-utilisé (10 pts, à 3/6, 12 rbds).
Dallas a été plus adroit, puisque mené de 12 unités à la pause (53-41), il a fait pleuvoir les banderilles primées (8/12) dans le seul 3e quart-temps pour renverser la situation (77-72). Et de tenir le score jusqu'au bout, dans le sillage de Luka Doncic (24 pts, 9 passes, 8 rbds) passant la barre des 500 points en play-offs en 16 matches.
Seul Michael Jordan a fait mieux, en 14 rencontres.
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