©L'entraîneur italien du Real Madrid Carlo Ancelotti, avant le match de la 34e journée de LaLiga contre l'Espanyol Barcelone, samedi au Stade Santiago Bernabeu. Gabriel Bouys/AFP
Ecarté de l'élite et relégué aux commandes de clubs moins prestigieux comme Naples et Everton, Carlo Ancelotti a dépoussiéré son image d'entraîneur dépassé en reprenant en main le Real Madrid, qu'il a propulsé dès la saison de son retour au sommet de la Liga, avant, peut-être, de le hisser en finale de la Ligue des champions.
Le technicien italien est le reflet de ses joueurs : l'âge n'a pas de prise sur lui. A bientôt 63 ans, et avec un effectif vieillissant, Carlo Ancelotti a relevé le lourd flambeau laissé par Zinédine Zidane et a brillamment réussi le pari d'un retour au Real Madrid, alors que personne ne croyait en lui.
Résultat : celui qui pensait "ne plus jamais revenir au Real" après avoir été limogé en mai 2015 est devenu, onze mois après son retour aux commandes de la "Maison blanche", le premier entraîneur de l'histoire à remporter les cinq grands championnats du football européen. Rien que ça.
"Le football a changé. Mais les entraîneurs doivent évoluer avec leur temps. Je ne me considère pas comme un vieil entraîneur. Je me considère comme un entraîneur qui a de l'expérience, parce que j'ai traversé tous ces changements", a glissé Ancelotti vendredi en conférence de presse d'avant-match.
"Rester à la page"
"Le football d'il y a 20 ans, quand j'ai soulevé ma première Ligue des champions en 2003-2004 (avec Milan, NDLR), a changé par rapport au football d'aujourd'hui. La règle du hors-jeu a changé, on ne pouvait pas passer le ballon en arrière au gardien, les gardiens étaient moins investis dans la possession... Le football continue d'évoluer chaque jour, et tu dois rester à la page. Moi, j'essaie de m'adapter tous les jours", a détaillé "Carletto".
Que ce soit à Milan (2004), à Chelsea (2010), à Paris (2013), au Bayern (2017) ou à Madrid, Carlo Ancelotti a presque toujours su porter ses équipes vers le suprême sacre national. Comment ? Grâce à une capacité d'adaptation au-dessus de la normale.
"Quand j'étais à Parme, j'avais négocié pour recruter Roberto Baggio. Il me disait qu'il voulait jouer comme milieu offensif, mais pour ce faire, je devais changer mon système en 4-4-2, donc je lui avais dit que non. S'il me reposait la question aujourd'hui, je lui dirais : +Mais viens, évidemment qu'on va changer le système+. Après Parme, je suis allé à la Juventus, et il y avait Zidane. A partir de là, je me suis toujours adapté aux caractéristiques des joueurs", expliquait Ancelotti à l'ancien Merengue Jorge Valdano, sur Movistar+, mi-avril.
Rappelé le 1er juin 2021 par le Real Madrid six ans après son limogeage ayant sanctionné un premier mandat en deçà des attentes (2013-2015), Ancelotti a pris le relais de Zidane, qui avait souffert d'une cassure avec certains dirigeants. Et c'est précisément pour sa bonhomie et sa capacité à créer du lien que l'Italien a triomphé.
"Je me sens aimé"
"Tout le monde me dit que si je suis là à nouveau, c'est grâce au but de Sergio Ramos (en finale de la C1 2014 remportée 4-1 à Lisbonne contre l'Atlético Madrid, NDLR). Mais entraîner le Real Madrid m'emplit de fierté. C'est très spécial. Je me sens très aimé, comme à Milan", confiait Ancelotti à Valdano.
"Je fais la distinction entre une personne et ce qu'elle fait. Je respecte toujours énormément les personnes. Mais quand je mets un joueur sur le banc, ce n'est pas pour ce qu'il est, mais ce qu'il fait. Parfois, ils ont du mal à le comprendre", racontait-il encore dans Universo Valdano.
Flanqué de son fils Davide, son premier adjoint sur le banc merengue cette saison, le Reggiolese est l'un des tout meilleurs entraîneurs de l'histoire, le premier à s'être qualifié pour le dernier carré de C1 sur quatre décennies différentes (1990, 2000, 2010, 2020), le deuxième à avoir remporté trois C1 après l'Anglais Bob Paisley.
Mais s'il bat Manchester City mercredi (22h00, Beyrouth) pour se hisser en finale de Ligue des champions, s'il devient le premier entraîneur à rafler quatre C1, et s'il dirige Kylian Mbappé et Karim Benzema au sein du nouveau stade Santiago-Bernabéu la saison prochaine, Carlo Ancelotti s'installerait, avec fracas, au panthéon du Real Madrid.
Le technicien italien est le reflet de ses joueurs : l'âge n'a pas de prise sur lui. A bientôt 63 ans, et avec un effectif vieillissant, Carlo Ancelotti a relevé le lourd flambeau laissé par Zinédine Zidane et a brillamment réussi le pari d'un retour au Real Madrid, alors que personne ne croyait en lui.
Résultat : celui qui pensait "ne plus jamais revenir au Real" après avoir été limogé en mai 2015 est devenu, onze mois après son retour aux commandes de la "Maison blanche", le premier entraîneur de l'histoire à remporter les cinq grands championnats du football européen. Rien que ça.
"Le football a changé. Mais les entraîneurs doivent évoluer avec leur temps. Je ne me considère pas comme un vieil entraîneur. Je me considère comme un entraîneur qui a de l'expérience, parce que j'ai traversé tous ces changements", a glissé Ancelotti vendredi en conférence de presse d'avant-match.
"Rester à la page"
"Le football d'il y a 20 ans, quand j'ai soulevé ma première Ligue des champions en 2003-2004 (avec Milan, NDLR), a changé par rapport au football d'aujourd'hui. La règle du hors-jeu a changé, on ne pouvait pas passer le ballon en arrière au gardien, les gardiens étaient moins investis dans la possession... Le football continue d'évoluer chaque jour, et tu dois rester à la page. Moi, j'essaie de m'adapter tous les jours", a détaillé "Carletto".
Que ce soit à Milan (2004), à Chelsea (2010), à Paris (2013), au Bayern (2017) ou à Madrid, Carlo Ancelotti a presque toujours su porter ses équipes vers le suprême sacre national. Comment ? Grâce à une capacité d'adaptation au-dessus de la normale.
"Quand j'étais à Parme, j'avais négocié pour recruter Roberto Baggio. Il me disait qu'il voulait jouer comme milieu offensif, mais pour ce faire, je devais changer mon système en 4-4-2, donc je lui avais dit que non. S'il me reposait la question aujourd'hui, je lui dirais : +Mais viens, évidemment qu'on va changer le système+. Après Parme, je suis allé à la Juventus, et il y avait Zidane. A partir de là, je me suis toujours adapté aux caractéristiques des joueurs", expliquait Ancelotti à l'ancien Merengue Jorge Valdano, sur Movistar+, mi-avril.
Rappelé le 1er juin 2021 par le Real Madrid six ans après son limogeage ayant sanctionné un premier mandat en deçà des attentes (2013-2015), Ancelotti a pris le relais de Zidane, qui avait souffert d'une cassure avec certains dirigeants. Et c'est précisément pour sa bonhomie et sa capacité à créer du lien que l'Italien a triomphé.
"Je me sens aimé"
"Tout le monde me dit que si je suis là à nouveau, c'est grâce au but de Sergio Ramos (en finale de la C1 2014 remportée 4-1 à Lisbonne contre l'Atlético Madrid, NDLR). Mais entraîner le Real Madrid m'emplit de fierté. C'est très spécial. Je me sens très aimé, comme à Milan", confiait Ancelotti à Valdano.
"Je fais la distinction entre une personne et ce qu'elle fait. Je respecte toujours énormément les personnes. Mais quand je mets un joueur sur le banc, ce n'est pas pour ce qu'il est, mais ce qu'il fait. Parfois, ils ont du mal à le comprendre", racontait-il encore dans Universo Valdano.
Flanqué de son fils Davide, son premier adjoint sur le banc merengue cette saison, le Reggiolese est l'un des tout meilleurs entraîneurs de l'histoire, le premier à s'être qualifié pour le dernier carré de C1 sur quatre décennies différentes (1990, 2000, 2010, 2020), le deuxième à avoir remporté trois C1 après l'Anglais Bob Paisley.
Mais s'il bat Manchester City mercredi (22h00, Beyrouth) pour se hisser en finale de Ligue des champions, s'il devient le premier entraîneur à rafler quatre C1, et s'il dirige Kylian Mbappé et Karim Benzema au sein du nouveau stade Santiago-Bernabéu la saison prochaine, Carlo Ancelotti s'installerait, avec fracas, au panthéon du Real Madrid.
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