©L'opposition a organisé le 3 mai 2022 une manifestation de masse contre le Premier ministre et sa ligne jugée trop conciliante sur la question du Haut-Karabakh. (AFP)
La défaite de l'Arménie face à l'Azerbaïdjan en 2020, qui a mené à d'importantes concessions territoriales autour du Haut-Karabakh, continue de provoquer ressentiment et instabilité en Arménie. En effet, le pouvoir central représenté par le premier ministre Nikol Pashinyan est identifié comme responsable de la débâcle et coupable de mener une politique jugée trop conciliante vis-à-vis de Bakou. Une série de manifestations se sont succédé dans le pays début mai, appelant à la démission du gouvernement.
Le Nagorny Karabakh, que les deux pays se disputent depuis trente ans, a été l'enjeu en 2020 d'une guerre de six semaines qui a fait plus de 6.500 morts avant un cessez-le-feu négocié par la Russie. Dans le cadre de cet accord, l'Arménie a cédé des pans entiers de territoires qu'elle contrôlait depuis une première guerre victorieuse au début des années 1990 et une force de paix russe de 2.000 hommes est déployée au Nagorny Karabakh.
En avril, le Premier ministre arménien a déclaré devant le parlement que "la communauté internationale appelle l'Arménie à réduire ses exigences sur le Nagorny Karabakh", des propos que l'opposition a dénoncés comme révélateurs d'une volonté de céder la totalité de ce territoire à l'Azerbaïdjan.
L'accord de cessez-le-feu, considéré en Arménie comme une humiliation nationale, avait déclenché des semaines de manifestations anti-gouvernementales, conduisant M. Pachinian à convoquer des élections législatives anticipées qui ont été remportées en septembre par son parti Contrat Civil.
Plus de 200 personnes ont été arrêtées mardi dans plusieurs villes d'Arménie lors de manifestations de l'opposition qui accuse le Premier ministre Nikol Pachinian de vouloir abandonner l'enclave séparatiste du Nagorny Karabakh à l'Azerbaïdjan.
Le ministère arménien de l’Intérieur a annoncé que 237 manifestants avaient été arrêtés à Erevan et plusieurs villes de province, où les manifestants ont tenté de bloquer la circulation dans les rues, exigeant que Pachinian démissionne.
Les services de sécurité arméniens ont mis en garde contre "une menace réelle de troubles dans le pays", mais le président du parlement Alen Simonian, allié de M. Pachinian, a minimisé le risque d'instabilité, affirmant qu'il n'y avait "pas de crise politique en Arménie". "Les forces politiques qui ont perdu les élections législatives en 2021 tentent agressivement d'organiser une vague de manifestations, mais nos citoyens ont déjà fait leur choix et se tiendront à l'écart de leurs tentatives", a-t-il déclaré mardi lors d'une conférence de presse.
"Panichian est un traître et les manifestations de rue permanentes, en augmentation, vont l'obliger à démissionner", a déclaré de son côté le vice-président du parlement et dirigeant d'opposition Ichkhan Sagatelian. M. Sagatelian a appelé à manifester mardi soir place de France, dans le centre d'Erevan, où des milliers de personnes se sont déjà rassemblées dimanche et lundi pour dénoncer la politique complaisante, selon l'opposition, de M. Pachinian vis-à-vis de l'Azerbaïdjan concernant le Nagorny Karabakh.
Le premier ministre, symbole de la défaite contre l'Azerbaïdjan
"Nikol doit partir, il partira, car il est un symbole de la défaite et l'Arménie n'a pas d'avenir avec un tel dirigeant", s'exclame l'un des manifestants, Serguéï Hovhannissian, un forgeron de 57 ans. "Il est prêt à abandonner le Karabakh pour lequel nous avons versé notre sang", s'indigne-t-il auprès de l'AFP.
Le Nagorny Karabakh, que les deux pays se disputent depuis trente ans, a été l'enjeu en 2020 d'une guerre de six semaines qui a fait plus de 6.500 morts avant un cessez-le-feu négocié par la Russie. Dans le cadre de cet accord, l'Arménie a cédé des pans entiers de territoires qu'elle contrôlait depuis une première guerre victorieuse au début des années 1990 et une force de paix russe de 2.000 hommes est déployée au Nagorny Karabakh.
En avril, le Premier ministre arménien a déclaré devant le parlement que "la communauté internationale appelle l'Arménie à réduire ses exigences sur le Nagorny Karabakh", des propos que l'opposition a dénoncés comme révélateurs d'une volonté de céder la totalité de ce territoire à l'Azerbaïdjan.
L'accord de cessez-le-feu, considéré en Arménie comme une humiliation nationale, avait déclenché des semaines de manifestations anti-gouvernementales, conduisant M. Pachinian à convoquer des élections législatives anticipées qui ont été remportées en septembre par son parti Contrat Civil.
Avec AFP
Le Nagorny Karabakh, que les deux pays se disputent depuis trente ans, a été l'enjeu en 2020 d'une guerre de six semaines qui a fait plus de 6.500 morts avant un cessez-le-feu négocié par la Russie. Dans le cadre de cet accord, l'Arménie a cédé des pans entiers de territoires qu'elle contrôlait depuis une première guerre victorieuse au début des années 1990 et une force de paix russe de 2.000 hommes est déployée au Nagorny Karabakh.
En avril, le Premier ministre arménien a déclaré devant le parlement que "la communauté internationale appelle l'Arménie à réduire ses exigences sur le Nagorny Karabakh", des propos que l'opposition a dénoncés comme révélateurs d'une volonté de céder la totalité de ce territoire à l'Azerbaïdjan.
L'accord de cessez-le-feu, considéré en Arménie comme une humiliation nationale, avait déclenché des semaines de manifestations anti-gouvernementales, conduisant M. Pachinian à convoquer des élections législatives anticipées qui ont été remportées en septembre par son parti Contrat Civil.
Plus de 200 personnes ont été arrêtées mardi dans plusieurs villes d'Arménie lors de manifestations de l'opposition qui accuse le Premier ministre Nikol Pachinian de vouloir abandonner l'enclave séparatiste du Nagorny Karabakh à l'Azerbaïdjan.
Le ministère arménien de l’Intérieur a annoncé que 237 manifestants avaient été arrêtés à Erevan et plusieurs villes de province, où les manifestants ont tenté de bloquer la circulation dans les rues, exigeant que Pachinian démissionne.
Les services de sécurité arméniens ont mis en garde contre "une menace réelle de troubles dans le pays", mais le président du parlement Alen Simonian, allié de M. Pachinian, a minimisé le risque d'instabilité, affirmant qu'il n'y avait "pas de crise politique en Arménie". "Les forces politiques qui ont perdu les élections législatives en 2021 tentent agressivement d'organiser une vague de manifestations, mais nos citoyens ont déjà fait leur choix et se tiendront à l'écart de leurs tentatives", a-t-il déclaré mardi lors d'une conférence de presse.
"Panichian est un traître et les manifestations de rue permanentes, en augmentation, vont l'obliger à démissionner", a déclaré de son côté le vice-président du parlement et dirigeant d'opposition Ichkhan Sagatelian. M. Sagatelian a appelé à manifester mardi soir place de France, dans le centre d'Erevan, où des milliers de personnes se sont déjà rassemblées dimanche et lundi pour dénoncer la politique complaisante, selon l'opposition, de M. Pachinian vis-à-vis de l'Azerbaïdjan concernant le Nagorny Karabakh.
Le premier ministre, symbole de la défaite contre l'Azerbaïdjan
"Nikol doit partir, il partira, car il est un symbole de la défaite et l'Arménie n'a pas d'avenir avec un tel dirigeant", s'exclame l'un des manifestants, Serguéï Hovhannissian, un forgeron de 57 ans. "Il est prêt à abandonner le Karabakh pour lequel nous avons versé notre sang", s'indigne-t-il auprès de l'AFP.
Le Nagorny Karabakh, que les deux pays se disputent depuis trente ans, a été l'enjeu en 2020 d'une guerre de six semaines qui a fait plus de 6.500 morts avant un cessez-le-feu négocié par la Russie. Dans le cadre de cet accord, l'Arménie a cédé des pans entiers de territoires qu'elle contrôlait depuis une première guerre victorieuse au début des années 1990 et une force de paix russe de 2.000 hommes est déployée au Nagorny Karabakh.
En avril, le Premier ministre arménien a déclaré devant le parlement que "la communauté internationale appelle l'Arménie à réduire ses exigences sur le Nagorny Karabakh", des propos que l'opposition a dénoncés comme révélateurs d'une volonté de céder la totalité de ce territoire à l'Azerbaïdjan.
L'accord de cessez-le-feu, considéré en Arménie comme une humiliation nationale, avait déclenché des semaines de manifestations anti-gouvernementales, conduisant M. Pachinian à convoquer des élections législatives anticipées qui ont été remportées en septembre par son parti Contrat Civil.
Avec AFP
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