Le basketball libanais souffre du fait que la fédération compte des représentants des clubs en son sein, ce qui nuit à l’intérêt général de ce sport. Le format des compétitions devrait être repensé pour une plus grande attractivité du championnat.
Au niveau de l’organisation de la Fédération libanaise de basketball, Mazen Tabbara insiste sur le fait qu’«il faudrait également mieux gérer les situations de conflits d’intérêt qui surviennent». «Souvent, dans les fédérations libanaises, et pas seulement le basket, il y a une représentation des clubs. Et tant que les clubs seront représentés, il y aura toujours des situations de conflits d’intérêts, car les représentants de ces clubs chercheront toujours à favoriser leur propre club, plutôt que l’intérêt général», souligne-t-il.
Quant aux infrastructures, si le manque n’est pas aussi prégnant que dans un sport comme le football par exemple, des efforts peuvent être fournis pour mettre à disposition, dans un maximum de zones, des terrains de basketball ou de street basketball, pour rendre ce sport accessible à une proportion élevée des jeunes et au plus faible coût possible.
Un format du championnat à repenser
Des changements à court terme peuvent également être apportés pour accélérer la route vers le professionnalisme, notamment au niveau du format de la compétition, pour le rendre attractif, populaire et adapté au vivier limité de joueurs libanais dont nous disposons.
Dans un entretien avec Ici Beyrouth, Fayssal Kalaawi, président de Dynamo, souligne: «Nous sommes encore dans l’amateurisme et non dans le professionnalisme. En Australie, il y a six équipes dans l’élite, alors qu’en première division libanaise, il y en avait onze cette saison.» Il ajoute qu'«il y a trop d’équipes par rapport au nombre de joueurs compétitifs».
«L’offre de joueurs n’est pas assez grande par rapport à la demande des clubs. Ainsi, nous avons chaque année une ligue à deux vitesses avec six équipes en haut de classement et six équipes rapidement décrochées. Le nombre d’équipes doit être adapté au nombre de joueurs, pour renforcer la compétitivité de la ligue. Notre championnat n’est pas compétitif, du fait que nous n’avons pas systématiquement chaque semaine une affiche indécise. Dynamo, qui a été promu en première division cette saison, a fait beaucoup de bruit et a contribué au fait que chaque semaine il y ait un match à forte intensité. Mais, comme nous avons fini troisièmes au cours de la saison régulière 2021-2022, nos rencontres, l’année prochaine, des premières journées du championnat manqueront de compétitivité et seront face à des équipes relativement faibles», explique-t-il.
La Fédération libanaise de basketball a pris récemment deux décisions qui répondent en partie au problème de l’attractivité et la compétitivité de la ligue ainsi qu’au faible nombre de joueurs libanais disponibles. La première mesure consiste au passage du «Final 4» au «Final 8», qui fait passer le nombre de clubs qualifiés pour les playoffs de quatre à huit. Ceci présente l’avantage de maintenir concernés tous les clubs de l’élite par un enjeu sportif jusqu’à la dernière journée, alors que le format actuel a rendu inintéressante une grande partie des matches des dernières journées avec de nombreux scores fleuves. La deuxième mesure consiste au retour de deux étrangers par club. Cette présence de joueurs internationaux rendra le championnat plus attractif et permettra aux meilleurs joueurs libanais de se frotter à des joueurs d’un très haut niveau.
Si le chemin à parcourir pour la professionnalisation est encore long et passe par un travail de sape des différentes parties prenantes du basketball libanais, il ne doit cependant pas faire oublier le chemin déjà parcouru. En effet, depuis le réel lancement de ce sport au Liban dans les années 90, le Liban s’est déjà qualifié pour trois coupes du monde (2002, 2006 et 2010) et est en ballotage favorable pour une quatrième qualification, pour la coupe 2023.
Au niveau de l’organisation de la Fédération libanaise de basketball, Mazen Tabbara insiste sur le fait qu’«il faudrait également mieux gérer les situations de conflits d’intérêt qui surviennent». «Souvent, dans les fédérations libanaises, et pas seulement le basket, il y a une représentation des clubs. Et tant que les clubs seront représentés, il y aura toujours des situations de conflits d’intérêts, car les représentants de ces clubs chercheront toujours à favoriser leur propre club, plutôt que l’intérêt général», souligne-t-il.
Quant aux infrastructures, si le manque n’est pas aussi prégnant que dans un sport comme le football par exemple, des efforts peuvent être fournis pour mettre à disposition, dans un maximum de zones, des terrains de basketball ou de street basketball, pour rendre ce sport accessible à une proportion élevée des jeunes et au plus faible coût possible.
Un format du championnat à repenser
Des changements à court terme peuvent également être apportés pour accélérer la route vers le professionnalisme, notamment au niveau du format de la compétition, pour le rendre attractif, populaire et adapté au vivier limité de joueurs libanais dont nous disposons.
Dans un entretien avec Ici Beyrouth, Fayssal Kalaawi, président de Dynamo, souligne: «Nous sommes encore dans l’amateurisme et non dans le professionnalisme. En Australie, il y a six équipes dans l’élite, alors qu’en première division libanaise, il y en avait onze cette saison.» Il ajoute qu'«il y a trop d’équipes par rapport au nombre de joueurs compétitifs».
«L’offre de joueurs n’est pas assez grande par rapport à la demande des clubs. Ainsi, nous avons chaque année une ligue à deux vitesses avec six équipes en haut de classement et six équipes rapidement décrochées. Le nombre d’équipes doit être adapté au nombre de joueurs, pour renforcer la compétitivité de la ligue. Notre championnat n’est pas compétitif, du fait que nous n’avons pas systématiquement chaque semaine une affiche indécise. Dynamo, qui a été promu en première division cette saison, a fait beaucoup de bruit et a contribué au fait que chaque semaine il y ait un match à forte intensité. Mais, comme nous avons fini troisièmes au cours de la saison régulière 2021-2022, nos rencontres, l’année prochaine, des premières journées du championnat manqueront de compétitivité et seront face à des équipes relativement faibles», explique-t-il.
La Fédération libanaise de basketball a pris récemment deux décisions qui répondent en partie au problème de l’attractivité et la compétitivité de la ligue ainsi qu’au faible nombre de joueurs libanais disponibles. La première mesure consiste au passage du «Final 4» au «Final 8», qui fait passer le nombre de clubs qualifiés pour les playoffs de quatre à huit. Ceci présente l’avantage de maintenir concernés tous les clubs de l’élite par un enjeu sportif jusqu’à la dernière journée, alors que le format actuel a rendu inintéressante une grande partie des matches des dernières journées avec de nombreux scores fleuves. La deuxième mesure consiste au retour de deux étrangers par club. Cette présence de joueurs internationaux rendra le championnat plus attractif et permettra aux meilleurs joueurs libanais de se frotter à des joueurs d’un très haut niveau.
Si le chemin à parcourir pour la professionnalisation est encore long et passe par un travail de sape des différentes parties prenantes du basketball libanais, il ne doit cependant pas faire oublier le chemin déjà parcouru. En effet, depuis le réel lancement de ce sport au Liban dans les années 90, le Liban s’est déjà qualifié pour trois coupes du monde (2002, 2006 et 2010) et est en ballotage favorable pour une quatrième qualification, pour la coupe 2023.
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