La Turquie va renvoyer chez eux 1 des 3,6 millions de Syriens qu'elle accueille sur son territoire. Depuis 2016, Ankara crée des "zones de sécurité" en Syrie, non loin de sa frontière. Des milliers de maisonnettes y ont été construites pour accueillir les réfugiés.
La Turquie, qui accueille plus de 3,6 millions de réfugiés syriens sur son sol, "prépare le retour d'un million" d'entre eux sur la base du volontariat, a annoncé mardi 3 mai le président Recep Tayyip Erdogan.
Le chef de l'État turc, cité par les médias officiels, s'exprimait dans un message vidéo projeté devant plusieurs centaines de Syriens lors de la cérémonie de remise des clés de milliers de maisonnettes destinées à des réfugiés de retour dans le nord-ouest de la Syrie, a constaté un correspondant de l'AFP.
Depuis 2016 et le début des opérations militaires turques en Syrie, environ 500.000 Syriens sont retournés dans ces "zones de sécurité" créées par Ankara le long de sa frontière, selon le président Erdogan.
"Les maisons en parpaings ont été une étape. Nous sommes maintenant en train de préparer un nouveau projet qui permettra le retour volontaire d'un million de frères et sœurs syriens accueillis dans notre pays", avec l'aide d'ONG et d'organisations internationales, a déclaré M. Erdogan.
"Ce projet, que nous réaliserons avec les conseils locaux de treize régions différentes, principalement Azaz, Jarablus, Al-Bab, Tal Abyad et Ras al-Aïn, est assez complet", a-t-il développé en citant les équipements nécessaires à la vie quotidienne, "du logement à l'école et à l'hôpital", ainsi qu'à l'agriculture et l'industrie.
Le ministre turc de l'Intérieur Süleyman Soylu avait fait le déplacement jusqu'au camp de Kammouneh, dans la région de Sarmada, pour l'inauguration de ce projet financé par Ankara pour les déplacés syriens.
Un camp de réfugiés transformé en habitations "en dur" par la Turquie dans la région d'Idlib, au nord de la Syrie.
Devant une foule en liesse, agitant des drapeaux turcs, il s'est voulu rassurant et a promis que son pays continuerait de venir en aide aux Syriens et qu'au moins 100.000 logements seraient prêts d'ici à la fin de l'année dans le nord-ouest de la Syrie.
La Turquie accueille sur son sol près de cinq millions de réfugiés, principalement syriens et afghans, aux termes d'un accord passé avec l'Union européenne en 2016.
Des tensions sont apparues au fil des ans, notamment à l'été 2021, entre ces réfugiés et la population locale, confrontée à une crise économique et monétaire sévère.
Quoique limités, ces incidents ont fait craindre aux organisations d'aide que la population réfugiée puisse devenir un enjeu de la campagne électorale en vue de la présidentielle et des législatives prévues pour juin 2023.
Plusieurs partis de l'opposition turque appellent régulièrement au renvoi de millions de réfugiés syriens en Syrie.
Mi-avril, les autorités ont interdit aux réfugiés syriens de traverser la frontière pour rendre une visite temporaire à leurs proches à l'occasion des fêtes de l'Aïd-el-Fitr, qui marquent la fin du ramadan.
Le parti nationaliste du MHP, allié au parti AKP de M. Erdogan, a alors estimé que les Syriens qui rentraient célébrer l'Aïd dans leur pays ne devaient pas être autorisés à revenir en Turquie.
Avec AFP
La Turquie, qui accueille plus de 3,6 millions de réfugiés syriens sur son sol, "prépare le retour d'un million" d'entre eux sur la base du volontariat, a annoncé mardi 3 mai le président Recep Tayyip Erdogan.
Le chef de l'État turc, cité par les médias officiels, s'exprimait dans un message vidéo projeté devant plusieurs centaines de Syriens lors de la cérémonie de remise des clés de milliers de maisonnettes destinées à des réfugiés de retour dans le nord-ouest de la Syrie, a constaté un correspondant de l'AFP.
Depuis 2016 et le début des opérations militaires turques en Syrie, environ 500.000 Syriens sont retournés dans ces "zones de sécurité" créées par Ankara le long de sa frontière, selon le président Erdogan.
"Les maisons en parpaings ont été une étape. Nous sommes maintenant en train de préparer un nouveau projet qui permettra le retour volontaire d'un million de frères et sœurs syriens accueillis dans notre pays", avec l'aide d'ONG et d'organisations internationales, a déclaré M. Erdogan.
"Ce projet, que nous réaliserons avec les conseils locaux de treize régions différentes, principalement Azaz, Jarablus, Al-Bab, Tal Abyad et Ras al-Aïn, est assez complet", a-t-il développé en citant les équipements nécessaires à la vie quotidienne, "du logement à l'école et à l'hôpital", ainsi qu'à l'agriculture et l'industrie.
Le ministre turc de l'Intérieur Süleyman Soylu avait fait le déplacement jusqu'au camp de Kammouneh, dans la région de Sarmada, pour l'inauguration de ce projet financé par Ankara pour les déplacés syriens.
Un camp de réfugiés transformé en habitations "en dur" par la Turquie dans la région d'Idlib, au nord de la Syrie.
Devant une foule en liesse, agitant des drapeaux turcs, il s'est voulu rassurant et a promis que son pays continuerait de venir en aide aux Syriens et qu'au moins 100.000 logements seraient prêts d'ici à la fin de l'année dans le nord-ouest de la Syrie.
La Turquie accueille sur son sol près de cinq millions de réfugiés, principalement syriens et afghans, aux termes d'un accord passé avec l'Union européenne en 2016.
Des tensions sont apparues au fil des ans, notamment à l'été 2021, entre ces réfugiés et la population locale, confrontée à une crise économique et monétaire sévère.
Quoique limités, ces incidents ont fait craindre aux organisations d'aide que la population réfugiée puisse devenir un enjeu de la campagne électorale en vue de la présidentielle et des législatives prévues pour juin 2023.
Plusieurs partis de l'opposition turque appellent régulièrement au renvoi de millions de réfugiés syriens en Syrie.
Mi-avril, les autorités ont interdit aux réfugiés syriens de traverser la frontière pour rendre une visite temporaire à leurs proches à l'occasion des fêtes de l'Aïd-el-Fitr, qui marquent la fin du ramadan.
Le parti nationaliste du MHP, allié au parti AKP de M. Erdogan, a alors estimé que les Syriens qui rentraient célébrer l'Aïd dans leur pays ne devaient pas être autorisés à revenir en Turquie.
Avec AFP
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