©Photo by Natalia KOLESNIKOVA / AFP
Au moins neuf personnes ont été tuées et une cinquantaine étaient portées disparues jeudi après un accident dans une mine de charbon de Sibérie, une nouvelle catastrophe qui frappe un secteur régulièrement endeuillé en Russie.
Les autorités ont indiqué avoir reçu une alerte vers 08H35 locales (01H35 GMT) sur la présence de fumée dans la mine de Listviajnaïa qui se trouve dans la ville de Gramoteïno, dans la région sibérienne de Kemerovo, où sont situées de nombreuses mines de charbon.
Selon le service de presse du gouverneur local Sergueï Tsivilev, 285 personnes se trouvaient dans la mine au moment de l'accident, dont les causes n'étaient pas connues dans l'immédiat.
Au moins neuf personnes sont mortes et 49 étaient coincées à l'intérieur de la mine, a indiqué la même source, ajoutant qu'il n'y avait « aucun contact » avec les mineurs portés disparus.
« Les opérations de sauvetage à la mine de Listviajnaïa sont en cours. Au total, 237 personnes ont été ramenées à la surface et 45 personnes ont été blessées », a indiqué sur Telegram le ministère russe des Situations d'urgence.
« Les forces et moyens du ministère travaillent sur place », a poursuivi cet organisme en charge notamment des pompiers et secouristes.
L'emplacement des disparus « n'est pas connu à l'heure actuelle », a précisé le responsable local du ministère, Alexeï Choulguine, cité par l'agence de presse TASS.
Un accident dans la mine de Listviajnaïa avait déjà eu lieu en octobre 2004, lorsqu'une explosion de méthane avait tué 13 personnes. Selon les médias russes, une explosion y avait aussi tué cinq personnes en 1981, à l'époque soviétique.
Les causes précises de l'accident de jeudi n'étaient pas connues dans l'immédiat.
Laxisme répandu
Selon un communiqué des autorités locales, 19 équipes de sauvetage spécialisées du ministère sont sur place et tentent de parvenir jusqu'à la galerie la plus reculée de la mine, où les personnes manquant à l'appel pourraient se trouver. « Les systèmes de ventilation fonctionnent, le niveau de gaz est minimal », ont-elles précisé.
Le Comité d'enquête local a précisé pour sa part qu'une investigation pour « violation des normes de sécurité » avait été lancée.
Les accidents dans les mines de Russie, comme ailleurs en ex-URSS, sont souvent liés au laxisme dans l'application des normes de sécurité, à une mauvaise gestion ou à des équipements vétustes remontant à l'époque soviétique.
L'accident le plus meurtrier de ces dernières années a fait 91 morts et plus d'une centaine de blessés en mai 2010 dans la mine de Raspadskaïa, également dans la région de Kemerovo.
Plus récemment, en octobre 2019, la rupture d'un barrage illégal dans une mine d'or en Sibérie avait fait 17 morts. Le même mois, trois personnes avaient été tuées après un accident dans une mine du groupe Norilsk Nickel, premier producteur mondial de nickel et de palladium, dans l'Arctique.
En août 2017, huit travailleurs avaient disparu après une inondation dans une mine de diamants exploitée par le groupe russe Alrosa en Sibérie. Premier producteur mondial de diamants, Alrosa avait annoncé l'abandon des recherches après trois semaines d'opérations de secours.
Au-delà des bilans humains, parfois lourds, certains accidents attirent l'attention sur les pratiques de l'industrie minière russe, dans laquelle l'exploitation s'y fait souvent au détriment de l'environnement.
Les autorités ont indiqué avoir reçu une alerte vers 08H35 locales (01H35 GMT) sur la présence de fumée dans la mine de Listviajnaïa qui se trouve dans la ville de Gramoteïno, dans la région sibérienne de Kemerovo, où sont situées de nombreuses mines de charbon.
Selon le service de presse du gouverneur local Sergueï Tsivilev, 285 personnes se trouvaient dans la mine au moment de l'accident, dont les causes n'étaient pas connues dans l'immédiat.
Au moins neuf personnes sont mortes et 49 étaient coincées à l'intérieur de la mine, a indiqué la même source, ajoutant qu'il n'y avait « aucun contact » avec les mineurs portés disparus.
« Les opérations de sauvetage à la mine de Listviajnaïa sont en cours. Au total, 237 personnes ont été ramenées à la surface et 45 personnes ont été blessées », a indiqué sur Telegram le ministère russe des Situations d'urgence.
« Les forces et moyens du ministère travaillent sur place », a poursuivi cet organisme en charge notamment des pompiers et secouristes.
L'emplacement des disparus « n'est pas connu à l'heure actuelle », a précisé le responsable local du ministère, Alexeï Choulguine, cité par l'agence de presse TASS.
Un accident dans la mine de Listviajnaïa avait déjà eu lieu en octobre 2004, lorsqu'une explosion de méthane avait tué 13 personnes. Selon les médias russes, une explosion y avait aussi tué cinq personnes en 1981, à l'époque soviétique.
Les causes précises de l'accident de jeudi n'étaient pas connues dans l'immédiat.
Laxisme répandu
Selon un communiqué des autorités locales, 19 équipes de sauvetage spécialisées du ministère sont sur place et tentent de parvenir jusqu'à la galerie la plus reculée de la mine, où les personnes manquant à l'appel pourraient se trouver. « Les systèmes de ventilation fonctionnent, le niveau de gaz est minimal », ont-elles précisé.
Le Comité d'enquête local a précisé pour sa part qu'une investigation pour « violation des normes de sécurité » avait été lancée.
Les accidents dans les mines de Russie, comme ailleurs en ex-URSS, sont souvent liés au laxisme dans l'application des normes de sécurité, à une mauvaise gestion ou à des équipements vétustes remontant à l'époque soviétique.
L'accident le plus meurtrier de ces dernières années a fait 91 morts et plus d'une centaine de blessés en mai 2010 dans la mine de Raspadskaïa, également dans la région de Kemerovo.
Plus récemment, en octobre 2019, la rupture d'un barrage illégal dans une mine d'or en Sibérie avait fait 17 morts. Le même mois, trois personnes avaient été tuées après un accident dans une mine du groupe Norilsk Nickel, premier producteur mondial de nickel et de palladium, dans l'Arctique.
En août 2017, huit travailleurs avaient disparu après une inondation dans une mine de diamants exploitée par le groupe russe Alrosa en Sibérie. Premier producteur mondial de diamants, Alrosa avait annoncé l'abandon des recherches après trois semaines d'opérations de secours.
Au-delà des bilans humains, parfois lourds, certains accidents attirent l'attention sur les pratiques de l'industrie minière russe, dans laquelle l'exploitation s'y fait souvent au détriment de l'environnement.
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