Législatives: \
©De gauche à droite: Edouard Philippe, président du parti Horizons, le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand et le président du MoDem Francois Bayrou au lancement du parti "Renaissance". (AFP)
"Renaissance". Voici le nouveau nom du - déjà jeune - parti du président réélu Emmanuel Macron. Hier encore "La République en marche", "Renaissance" devient un "parti populaire qui a vocation à être ouvert" aux citoyens et élus "d'où qu'ils viennent", a indiqué jeudi son délégué général Stanislas Guerini. Emmanuel Macron a été confortablement réélu (58% des suffrages) président en France le 24 avril, mais sa bataille contre la candidate d'extrême droite Marine Le Pen (41%) et le résultat du candidat Insoumis Jean-Luc Mélenchon (22%) a révélé un pays largement divisé.
"Fidèle à la volonté du président"

"Nous initions un mouvement de refondation de La République en marche, pour pouvoir continuer à élargir ce mouvement politique qu'a créé le président Emmanuel Macron il y a un peu plus de six ans, dans un parti politique qui portera le nom de Renaissance", a indiqué M. Guerini.

"Renaissance" est un parti destiné à "être fidèle à la volonté du président", qui est "toujours de faire le choix des Lumières contre l'obscurantisme" et "fidèle à ce que nous faisons sur la scène européenne", a insisté M. Guerini.

Il s'exprimait dans le cadre d'une conférence de presse à Paris à laquelle participaient l'ancien Premier ministre Édouard Philippe (du parti "Horizons", droite), le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) et l'ancien ministre François Bayrou (parti "MoDem", centre).
"Ensemble" dans les turbulences

Ils ont annoncé une confédération baptisée "Ensemble" regroupant ces partis de la majorité présidentielle en vue des élections législatives des 12 et 19 juin. Horizons a obtenu 58 candidats pour les législatives alors que le MoDem en aura entre 101 et 110, selon des sources au sein des deux mouvements. Sur les 577 sièges à pourvoir à l'Assemblée nationale, LREM devrait pour sa part présenter autour de 400 candidats.


Depuis la réélection d'Emmanuel Macron, la question des investitures aux législatives provoque des turbulences dans la majorité, dont les différentes chapelles rivalisent d'appétit, à commencer par les troupes d'Édouard Philippe dont les relations avec Emmanuel Macron sont tendues.

La cote de confiance d'Emmanuel Macron a reculé de quatre points en un mois, sans bénéfice d'un état de grâce après sa réélection, tandis que Jean-Luc Mélenchon (France insoumise, gauche radicale) se hisse au second rang des personnalités préférées des Français derrière Edouard Philippe, indique un sondage Elabe publié jeudi.

M. Macron est arrivé largement en tête à Paris, dans les centres urbains ainsi que dans l'Ouest et le Sud-Ouest du pays. Mme Le Pen a quant à elle été principalement soutenue au Sud, dans les centres industriels du Nord, ainsi que les départements et territoires d'outre-mer.

Avec AFP

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