©L'attaquant colombien de l'Eintracht Rafael Borre vient de marquer contre West Ham en demi-finale retour de Ligue Europa, jeudi à Francfort. Christof Stache/AFP
Glasgow Rangers contre Eintracht Francfort: la finale de la Ligue Europa le 18 mai à Séville sera une histoire de passion et de cœur entre deux équipes transcendées cette saison par le parfum de l'Europe.
L'Eintracht, après avoir réussi l'exploit d'aller gagner à l'aller 2-1 à West Ham, a confirmé jeudi en maîtrisant chez lui les Londoniens 1-0, grâce à Rafael Borre (26e). Du coup, les Allemands se posent en outsiders pour décrocher le titre.
Les Rangers, eux, avaient perdu 1-0 à l'aller chez l'autre club allemand de ces demi-finales, le RB Leipzig. Mais c'est une équipe écossaise transfigurée qui a étouffé les Saxons pendant plus d'une heure dans son chaudron de l'Ibrox Park, avec d'abord des buts de James Tavernier (18e) et Glen Kamara (24e).
L'inévitable Christopher Nkunku a brièvement redonné espoir à Leipzig (2-1, 70e), mais John Lundstram a scellé la logique victoire des Rangers (3-1, 80e).
Le 18 mai, le stade Ramón Sánchez Pizjuán, l'antre habituel du FC Séville, n'accueillera peut-être pas deux des plus grands clubs d'Europe, mais deux formations qui ont montré une envie et une combativité enthousiasmantes tout au long de la compétition.
L'Eintracht, lauréat de la C3 qui s'appelait alors Coupe de l'UEFA en 1980, a un peu été, cette saison, le "Villarreal" de la Ligue Europa: une équipe sans éclat de milieu de tableau de son championnat (actuellement 11e), mais littéralement transfigurée par les lumières de l'Europe.
Cartons rouges
Les coéquipiers de Kevin Trapp, l'ancien gardien du Paris SG, atteignent la finale invaincus après 12 matches dans la compétition. Leur ticket pour Séville est d'autant plus mérité qu'ils ont eux-même éliminé en quart de finale le grand favori, le FC Barcelone, en allant s'imposer 3-2 au Camp Nou (1-1 à l'aller à Francfort).
Contre West Ham jeudi, ils ont bénéficié de l'exclusion du défenseur Aaron Cresswell dès la 17e minute, pour une faute en position de dernier défenseur. L'entraîneur des "Hammers" David Moyes a également vu un carton rouge en fin de match pour contestation.
Leurs adversaires en finale, les Rangers, qui ont remporté la Coupe des vainqueurs de Coupes, leur seul trophée européen, en 1972, avaient construit une muraille défensive dans leurs 30 mètres à l'aller à Leipzig, pour n'encaisser qu'un seul but en toute fin de match.
Ils ont rappelé jeudi que, poussés par 50.000 fans déchaînés, ils savaient aussi mettre leur agressivité au service de l'attaque. Avec son ouverture du score, James Tavernier est devenu au passage l'unique meilleur buteur de cette Ligue Europa, avec sept réalisations.
Entre le "fighting spirit" écossais et l'ivresse de l'Europe qui saisit Francfort à chaque sortie, la finale promet au minimum d'être passionnée. On peut compter en outre sur les supporters des deux camps, archi-bouillants, pour créer l'atmosphère d'une grande soirée européenne.
L'Eintracht, après avoir réussi l'exploit d'aller gagner à l'aller 2-1 à West Ham, a confirmé jeudi en maîtrisant chez lui les Londoniens 1-0, grâce à Rafael Borre (26e). Du coup, les Allemands se posent en outsiders pour décrocher le titre.
Les Rangers, eux, avaient perdu 1-0 à l'aller chez l'autre club allemand de ces demi-finales, le RB Leipzig. Mais c'est une équipe écossaise transfigurée qui a étouffé les Saxons pendant plus d'une heure dans son chaudron de l'Ibrox Park, avec d'abord des buts de James Tavernier (18e) et Glen Kamara (24e).
L'inévitable Christopher Nkunku a brièvement redonné espoir à Leipzig (2-1, 70e), mais John Lundstram a scellé la logique victoire des Rangers (3-1, 80e).
Le 18 mai, le stade Ramón Sánchez Pizjuán, l'antre habituel du FC Séville, n'accueillera peut-être pas deux des plus grands clubs d'Europe, mais deux formations qui ont montré une envie et une combativité enthousiasmantes tout au long de la compétition.
L'Eintracht, lauréat de la C3 qui s'appelait alors Coupe de l'UEFA en 1980, a un peu été, cette saison, le "Villarreal" de la Ligue Europa: une équipe sans éclat de milieu de tableau de son championnat (actuellement 11e), mais littéralement transfigurée par les lumières de l'Europe.
Cartons rouges
Les coéquipiers de Kevin Trapp, l'ancien gardien du Paris SG, atteignent la finale invaincus après 12 matches dans la compétition. Leur ticket pour Séville est d'autant plus mérité qu'ils ont eux-même éliminé en quart de finale le grand favori, le FC Barcelone, en allant s'imposer 3-2 au Camp Nou (1-1 à l'aller à Francfort).
Contre West Ham jeudi, ils ont bénéficié de l'exclusion du défenseur Aaron Cresswell dès la 17e minute, pour une faute en position de dernier défenseur. L'entraîneur des "Hammers" David Moyes a également vu un carton rouge en fin de match pour contestation.
Leurs adversaires en finale, les Rangers, qui ont remporté la Coupe des vainqueurs de Coupes, leur seul trophée européen, en 1972, avaient construit une muraille défensive dans leurs 30 mètres à l'aller à Leipzig, pour n'encaisser qu'un seul but en toute fin de match.
Ils ont rappelé jeudi que, poussés par 50.000 fans déchaînés, ils savaient aussi mettre leur agressivité au service de l'attaque. Avec son ouverture du score, James Tavernier est devenu au passage l'unique meilleur buteur de cette Ligue Europa, avec sept réalisations.
Entre le "fighting spirit" écossais et l'ivresse de l'Europe qui saisit Francfort à chaque sortie, la finale promet au minimum d'être passionnée. On peut compter en outre sur les supporters des deux camps, archi-bouillants, pour créer l'atmosphère d'une grande soirée européenne.
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