Deux jours après avoir fêté ses 19 ans, le jeune phénomène espagnol Carlos Alcaraz a renversé le N.1 mondial Novak Djokovic 6-7 (5/7), 7-5, 7-6 (7/5) au terme d'un match marathon et spectaculaire samedi pour se qualifier pour la finale du Masters 1000 de Madrid.
Le Serbe Novak Djokovic au service lors de sa demi-finale perdue contre l'Espagnol Carlos Alcaraz, samedi au Masters 1000 de Madrid. Gabriel Bouys/AFP
Alcaraz, entré dans le top 10 quand il avait encore 18 ans, s'est imposé après 3h35 min de combat. Il disputera la deuxième finale en Masters 1000 de sa carrière naissante soit face au N.3 mondial et tenant du trophée Alexander Zverev, soit face au N.5 mondial Stefanos Tsitsipas, opposés en soirée.
Tombeur de Rafael Nadal la veille, pour leur troisième face-à-face, Alcaraz devient le plus jeune joueur (devant Tsitsipas) à avoir accroché à son tableau de chasse à la fois Djokovic et son grand rival espagnol. Il devient aussi le premier à les battre tous les deux dans le même tournoi sur terre battue. Ce n’est pas rien.
Deux statistiques qui ne font que confirmer la vertigineuse ascension du jeune Espagnol, promis à des jours radieux - même si Nadal et Djokovic ne sont pas en ce moment les épouvantails qu'ils ont été (et pourraient redevenir). Dès Roland-Garros dans deux semaines (22 mai-5 juin) ?
Les amateurs de duels épiques ont été servis. Et la Caja Magica de Madrid ne s'y est pas trompée en se lançant dans une ola à l'approche du dénouement et en accompagnant jusqu'au bout sa nouvelle merveille à coups de "Si se puede !", l'équivalent espagnol de "Yes we can", à tue-tête.
N.6 mondial lundi
Sur un fil tout au long de manche décisive, Djokovic a tenu bon jusqu'au tie-break. Mais Alcaraz, qui s'était déjà procuré cinq balles de break et même une première balle de match à 5-4 dans ce troisième set, a fini par porter l'estocade après plus de 3h30 min de jeu.
Avant ça, le N.1 mondial s'en était sorti de justesse dans le premier, au jeu décisif, après avoir été breaké d'entrée et mené 4 jeux à 2.
Puis Alcaraz, visiblement pas gêné par sa cheville droite méchamment tordue la veille contre Nadal, avait égalisé à une manche partout après déjà plus de deux heures de jeu, alors que l'ombre gagnait le Central madrilène. Avec une arme fatale: des amorties exceptionnellement touchées à la pelle, sur lesquelles Djokovic a été le plus souvent impuissant.
Même battu, le N.1 mondial repart avec une certitude: lui qui est à la recherche de son meilleur niveau après un premier trimestre quasiment à l'arrêt marqué par son invraisemblable expulsion d'Australie, faute de vaccination contre le Covid-2019, est incontestablement sur la bonne voie.
S'il a fini par plier, le Serbe a longtemps tenu le choc face au joueur en forme du moment, et a évité la panne sèche qu'il avait connue tant à Monte-Carlo qu'à Belgrade les semaines précédentes.
Après Miami début avril, voilà Alcaraz de nouveau en finale de Masters 1000 un mois plus tard. Le protégé de Juan-Carlos Ferrero, ex-N.1 mondial et lauréat de Roland-Garros 2003, grimpera à la sixième place mondiale lundi.
Le Serbe Novak Djokovic au service lors de sa demi-finale perdue contre l'Espagnol Carlos Alcaraz, samedi au Masters 1000 de Madrid. Gabriel Bouys/AFP
Alcaraz, entré dans le top 10 quand il avait encore 18 ans, s'est imposé après 3h35 min de combat. Il disputera la deuxième finale en Masters 1000 de sa carrière naissante soit face au N.3 mondial et tenant du trophée Alexander Zverev, soit face au N.5 mondial Stefanos Tsitsipas, opposés en soirée.
Tombeur de Rafael Nadal la veille, pour leur troisième face-à-face, Alcaraz devient le plus jeune joueur (devant Tsitsipas) à avoir accroché à son tableau de chasse à la fois Djokovic et son grand rival espagnol. Il devient aussi le premier à les battre tous les deux dans le même tournoi sur terre battue. Ce n’est pas rien.
Deux statistiques qui ne font que confirmer la vertigineuse ascension du jeune Espagnol, promis à des jours radieux - même si Nadal et Djokovic ne sont pas en ce moment les épouvantails qu'ils ont été (et pourraient redevenir). Dès Roland-Garros dans deux semaines (22 mai-5 juin) ?
Les amateurs de duels épiques ont été servis. Et la Caja Magica de Madrid ne s'y est pas trompée en se lançant dans une ola à l'approche du dénouement et en accompagnant jusqu'au bout sa nouvelle merveille à coups de "Si se puede !", l'équivalent espagnol de "Yes we can", à tue-tête.
N.6 mondial lundi
Sur un fil tout au long de manche décisive, Djokovic a tenu bon jusqu'au tie-break. Mais Alcaraz, qui s'était déjà procuré cinq balles de break et même une première balle de match à 5-4 dans ce troisième set, a fini par porter l'estocade après plus de 3h30 min de jeu.
Avant ça, le N.1 mondial s'en était sorti de justesse dans le premier, au jeu décisif, après avoir été breaké d'entrée et mené 4 jeux à 2.
Puis Alcaraz, visiblement pas gêné par sa cheville droite méchamment tordue la veille contre Nadal, avait égalisé à une manche partout après déjà plus de deux heures de jeu, alors que l'ombre gagnait le Central madrilène. Avec une arme fatale: des amorties exceptionnellement touchées à la pelle, sur lesquelles Djokovic a été le plus souvent impuissant.
Même battu, le N.1 mondial repart avec une certitude: lui qui est à la recherche de son meilleur niveau après un premier trimestre quasiment à l'arrêt marqué par son invraisemblable expulsion d'Australie, faute de vaccination contre le Covid-2019, est incontestablement sur la bonne voie.
S'il a fini par plier, le Serbe a longtemps tenu le choc face au joueur en forme du moment, et a évité la panne sèche qu'il avait connue tant à Monte-Carlo qu'à Belgrade les semaines précédentes.
Après Miami début avril, voilà Alcaraz de nouveau en finale de Masters 1000 un mois plus tard. Le protégé de Juan-Carlos Ferrero, ex-N.1 mondial et lauréat de Roland-Garros 2003, grimpera à la sixième place mondiale lundi.
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