Une fois de plus, Ons Jabeur ouvre la voie. La Tunisienne, victorieuse de l'Américaine Jessica Pegula (14e) 7-5, 0-6, 6-2 en finale à Madrid samedi, est devenue la première joueuse arabe titrée en WTA 1000, la catégorie de tournois la plus prestigieuse après les Grand Chelem.
Pour Jabeur (27 ans, 10e), il s'agit du deuxième titre de sa carrière, après Birmingham en 2021.
Saison après saison, Jabeur fait tomber des barrières. Il y a deux ans, elle était devenue la première joueuse arabe à se hisser en quarts de finale en Grand Chelem, à l'Open d'Australie 2020, une performance qui lui avait permis de faire son entrée dans le Top 50. Puis l'année dernière, la première à être titrée sur le circuit WTA. Et désormais, la première à inscrire à son palmarès un tournoi WTA 1000, l'équivalent des Masters 1000 sur le circuit masculin.
Grâce à cette victoire, Jabeur grimpera à la septième place mondiale lundi. Elle égalera ainsi son meilleur classement atteint en novembre dernier.
A deux semaines de Roland-Garros (22 mai-5 juin), la Tunisienne mène la danse au nombre de matches gagnés sur terre battue, avec douze victoires. Elle a atteint la finale à Charleston (Etats-Unis) avant le retour du circuit en Europe et les quarts de finale à Stuttgart (Allemagne).
Toucher remarquable
"Je n'arrive toujours pas à y croire", s'étonnait-elle encore à minuit passé. "Je suis passée par toutes les émotions ces derniers jours, depuis ma demi-finale (jeudi). Aujourd'hui (samedi), j'avais l'impression que mon cœur allait sortir de ma poitrine. J'étais vraiment stressée, j'essayais de respirer comme une femme enceinte."
Favorite de la finale samedi, Jabeur a tenu son rang malgré un moins bon départ que son adversaire, qui a mené 4 jeux à 1 dans le premier set, et une panne sèche dans le deuxième. Du début de la deuxième manche au début de la troisième, elle a perdu quatre fois de suite son service.
La Tunisienne au toucher remarquable est toutefois parvenue à retrouver ses esprits ensuite, et à s'imposer en un peu moins de deux heures, sur un service gagnant.
Au cours de ses dix jours dans la capitale espagnole, Jabeur a notamment mis fin avec autorité au parcours de Simona Halep, ex-N.1 mondiale aujourd'hui 21e et double lauréate en Grand Chelem, en quarts de finale (6-3, 6-2 en 67 minutes).
Jabeur comme Pegula disputaient samedi leur première finale en WTA 1000. Avant la semaine madrilène, l'une et l'autre avaient plafonné en demi-finales, à Indian Wells l'année dernière pour la première, à Miami au printemps pour la seconde.
Au total, Jabeur disputait sa sixième finale, Pegula sa quatrième (un titre à Washington en 2019).
Même finaliste malheureuse, l'Américaine de 28 ans va grimper au meilleur classement de sa carrière lundi, aux portes du top 10 (11e).
Pour Jabeur (27 ans, 10e), il s'agit du deuxième titre de sa carrière, après Birmingham en 2021.
Saison après saison, Jabeur fait tomber des barrières. Il y a deux ans, elle était devenue la première joueuse arabe à se hisser en quarts de finale en Grand Chelem, à l'Open d'Australie 2020, une performance qui lui avait permis de faire son entrée dans le Top 50. Puis l'année dernière, la première à être titrée sur le circuit WTA. Et désormais, la première à inscrire à son palmarès un tournoi WTA 1000, l'équivalent des Masters 1000 sur le circuit masculin.
Grâce à cette victoire, Jabeur grimpera à la septième place mondiale lundi. Elle égalera ainsi son meilleur classement atteint en novembre dernier.
A deux semaines de Roland-Garros (22 mai-5 juin), la Tunisienne mène la danse au nombre de matches gagnés sur terre battue, avec douze victoires. Elle a atteint la finale à Charleston (Etats-Unis) avant le retour du circuit en Europe et les quarts de finale à Stuttgart (Allemagne).
Toucher remarquable
"Je n'arrive toujours pas à y croire", s'étonnait-elle encore à minuit passé. "Je suis passée par toutes les émotions ces derniers jours, depuis ma demi-finale (jeudi). Aujourd'hui (samedi), j'avais l'impression que mon cœur allait sortir de ma poitrine. J'étais vraiment stressée, j'essayais de respirer comme une femme enceinte."
Favorite de la finale samedi, Jabeur a tenu son rang malgré un moins bon départ que son adversaire, qui a mené 4 jeux à 1 dans le premier set, et une panne sèche dans le deuxième. Du début de la deuxième manche au début de la troisième, elle a perdu quatre fois de suite son service.
La Tunisienne au toucher remarquable est toutefois parvenue à retrouver ses esprits ensuite, et à s'imposer en un peu moins de deux heures, sur un service gagnant.
Au cours de ses dix jours dans la capitale espagnole, Jabeur a notamment mis fin avec autorité au parcours de Simona Halep, ex-N.1 mondiale aujourd'hui 21e et double lauréate en Grand Chelem, en quarts de finale (6-3, 6-2 en 67 minutes).
Jabeur comme Pegula disputaient samedi leur première finale en WTA 1000. Avant la semaine madrilène, l'une et l'autre avaient plafonné en demi-finales, à Indian Wells l'année dernière pour la première, à Miami au printemps pour la seconde.
Au total, Jabeur disputait sa sixième finale, Pegula sa quatrième (un titre à Washington en 2019).
Même finaliste malheureuse, l'Américaine de 28 ans va grimper au meilleur classement de sa carrière lundi, aux portes du top 10 (11e).
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