L’échéance électorale en vue est «la plus importante et la plus dangereuse de l’histoire du Liban», a déclaré le président de la Chambre et chef du mouvement Amal, Nabih Berry, dans un discours prononcé mardi à Msayleh (Zahrani).
Dans un discours prononcé mardi à Msayleh (Zahrani) pour la commémoration du serment de l'imam Moussa Sadr, fondateur du mouvement Amal, à Tyr, le président de la Chambre et chef de ce mouvement, Nabih Berry, a jugé que l’échéance électorale en vue était «la plus importante et la plus dangereuse de l’histoire du Liban», et valorisé dans ce cadre le duopole qu’il forme avec le Hezbollah au point d’évoquer une symbiose presque spirituelle. «L’alliance entre Amal et le Hezbollah n’est pas une alliance de type communautaire, pour consacrer la primauté d’une communauté sur les autres, ni électorale, pour garantir quelque majorité (…), mais une relation entre le corps et l’esprit, et une alliance entre les fils d’une même résistance», a-t-il dit.
«Les listes qui rivalisent avec nous, qu’elles soient de l’extrême droite ou de l’extrême gauche, ou issues des ambassades ont centré leur campagne sur le duopole chiite et les armes de la résistance», a-t-il ajouté.
«La période passée depuis le 17 octobre (2019, date du début de la thawra, ndlr) a vu une incitation communautaire odieuse contre le mouvement Amal et le duopole national (Amal-Hezbollah, ndlr)», a-t-il souligné.
«Au nom du duopole, que la justice soit le juge et l’arbitre dans les affaires de corruption», a-t-il affirmé, en précisant qu’«aucune couverture ne sera donnée à personne, quelle que soit sa position».
«Ceux qui instrumentalisent les affaires de corruption et les appels à mette fin à la structure en place œuvrent en réalité dans les chambres noires électorales à faire chuter la structure de la résistance», a déclaré le président de la Chambre.
«D’aucuns à l’intérieur sont revenus à leurs vieilles habitudes de faire jouer la fibre communautaire que ce soit par conviction, ce qui serait le summum de la trahison, ou à des fins électorales», a-t-il encore dénoncé, faisant valoir que «les circonstances que traversent les Libanais requièrent un discours politique calme qui rapproche les points de vue et amène des solutions, pas l’inverse».
Programme en faveur des déposants
Sur le programme de Amal, il a d’abord indiqué être avec le Hezbollah dans un combat «contre la structure de la corruption dans les faits, pas dans les discours».
Et d’annoncer, au nom des candidats d’Amal et du Hezbollah, qu'«aucun plan de redressement monétaire ou économique qui ne consacre ou rende à tous les déposants leurs droits ne sera accepté».
«Le dossier de l’énergie de substitution sera la priorité de travail de nos députés et ministres pour l’étape à venir», a-t-il ajouté.
S’exprimant sur le tracé des frontières maritimes, il a affirmé que «l’accord-cadre (sur base duquel ont repris les négociations indirectes entre le Liban et Israël en octobre 2020, ndlr) instaure un mécanisme valable pour parachever le tracé en donnant au Liban le droit d’investir toutes ses richesses d’hydrocarbures sans gaspillage, ni normalisation, ni troc».
Appel au vote
Il a appelé enfin le public à «voter massivement pour réaffirmer son attachement à la résistance en tant que méthode, culture et arsenal, aux côtés de l’armée et du peuple».
«Le 15 mai est un rendez-vous auquel vous êtes conviés pour voter pour le projet qui a fait la force du Liban», a-t-il insisté.
Pour lui, «nos fils ont donné l’exemple le plus noble de la culture de vie en donnant leur sang à la patrie». «Nous ne spolierons pas notre droit ni notre sang sous quelque pression ou menace que ce soit, comme l’a affirmé hier (lundi) le sayed Hassan Nasrallah (le secrétaire général du Hezbollah, ndlr).»
Dans un discours prononcé mardi à Msayleh (Zahrani) pour la commémoration du serment de l'imam Moussa Sadr, fondateur du mouvement Amal, à Tyr, le président de la Chambre et chef de ce mouvement, Nabih Berry, a jugé que l’échéance électorale en vue était «la plus importante et la plus dangereuse de l’histoire du Liban», et valorisé dans ce cadre le duopole qu’il forme avec le Hezbollah au point d’évoquer une symbiose presque spirituelle. «L’alliance entre Amal et le Hezbollah n’est pas une alliance de type communautaire, pour consacrer la primauté d’une communauté sur les autres, ni électorale, pour garantir quelque majorité (…), mais une relation entre le corps et l’esprit, et une alliance entre les fils d’une même résistance», a-t-il dit.
«Les listes qui rivalisent avec nous, qu’elles soient de l’extrême droite ou de l’extrême gauche, ou issues des ambassades ont centré leur campagne sur le duopole chiite et les armes de la résistance», a-t-il ajouté.
«La période passée depuis le 17 octobre (2019, date du début de la thawra, ndlr) a vu une incitation communautaire odieuse contre le mouvement Amal et le duopole national (Amal-Hezbollah, ndlr)», a-t-il souligné.
«Au nom du duopole, que la justice soit le juge et l’arbitre dans les affaires de corruption», a-t-il affirmé, en précisant qu’«aucune couverture ne sera donnée à personne, quelle que soit sa position».
«Ceux qui instrumentalisent les affaires de corruption et les appels à mette fin à la structure en place œuvrent en réalité dans les chambres noires électorales à faire chuter la structure de la résistance», a déclaré le président de la Chambre.
«D’aucuns à l’intérieur sont revenus à leurs vieilles habitudes de faire jouer la fibre communautaire que ce soit par conviction, ce qui serait le summum de la trahison, ou à des fins électorales», a-t-il encore dénoncé, faisant valoir que «les circonstances que traversent les Libanais requièrent un discours politique calme qui rapproche les points de vue et amène des solutions, pas l’inverse».
Programme en faveur des déposants
Sur le programme de Amal, il a d’abord indiqué être avec le Hezbollah dans un combat «contre la structure de la corruption dans les faits, pas dans les discours».
Et d’annoncer, au nom des candidats d’Amal et du Hezbollah, qu'«aucun plan de redressement monétaire ou économique qui ne consacre ou rende à tous les déposants leurs droits ne sera accepté».
«Le dossier de l’énergie de substitution sera la priorité de travail de nos députés et ministres pour l’étape à venir», a-t-il ajouté.
S’exprimant sur le tracé des frontières maritimes, il a affirmé que «l’accord-cadre (sur base duquel ont repris les négociations indirectes entre le Liban et Israël en octobre 2020, ndlr) instaure un mécanisme valable pour parachever le tracé en donnant au Liban le droit d’investir toutes ses richesses d’hydrocarbures sans gaspillage, ni normalisation, ni troc».
Appel au vote
Il a appelé enfin le public à «voter massivement pour réaffirmer son attachement à la résistance en tant que méthode, culture et arsenal, aux côtés de l’armée et du peuple».
«Le 15 mai est un rendez-vous auquel vous êtes conviés pour voter pour le projet qui a fait la force du Liban», a-t-il insisté.
Pour lui, «nos fils ont donné l’exemple le plus noble de la culture de vie en donnant leur sang à la patrie». «Nous ne spolierons pas notre droit ni notre sang sous quelque pression ou menace que ce soit, comme l’a affirmé hier (lundi) le sayed Hassan Nasrallah (le secrétaire général du Hezbollah, ndlr).»
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