©Le pivot du Miami Heat Joel Embiid joue avec un masque de protection face aux 76ers de Philadelphie lors du match 5 des demi-finales de conférence Est, mardi à Miami. Michael Reaves/AFP
Miami et Phoenix entrevoient les finales de conférences: guidé par Jimmy Butler, le Heat a sorti les barbelés face à Joel Embiid pour largement battre (120-85) Philadelphie, et les Suns ont retrouvé leur allant collectif face à Dallas (110-80), mardi en play-offs NBA.
L'équipe floridienne, finaliste du championnat en 2020, a retrouvé ses vertus habituelles - combativité de tous les instants, défense acharnée -, quelque peu étiolées lors des deux précédentes confrontations en Pennsylvanie, pour reprendre l'avantage 3-2 dans cette série où chaque équipe s'est imposée sur son parquet.
Embiid en a fait les frais, en prenant le ballon à la figure au 2e quart-temps. Or le pivot camerounais, déjà enquiquiné par une déchirure ligamentaire du pouce droit, joue avec un masque de protection, depuis sa fracture orbitale de l'œil droit survenue il y a deux semaines.
Ce ballon, plus exactement appuyé sur sa face par Dewayne Dedmon, l'a fait s'écrouler et crier de douleur. Embiid a néanmoins trouvé la force de se relever, mais, comme s'il jouait avec le frein à main, il n'a pas vraiment pu s'imposer dans la raquette de Miami où il était évidemment persona non grata. Ses 17 points, avec pourtant un bon taux de réussite (7/12, 7 rbds), n'ont pas assez pesé. Le Camerounais en demi-teinte n’a pas eu son rayonnement habituel.
"Beaucoup de déception"
Pas plus que les 14 (à 5/13) de James Harden. Après sa performance dimanche (31 pts dont 16 dans le dernier quart-temps) digne du triple meilleur marqueur de la ligue qu'il fut, "The Beard" (le barbu) n'a ainsi pu confirmer son sursaut, qui conditionne pourtant aussi le destin des 76ers.
La force de dissuasion du Heat s'est comme attendu faite plus grande, à l'image de Bam Adebayo qui a multiplié ses efforts à l'intérieur (12 pts, 6 rbds, 2 contres), mais encore fallait-il que les paniers rentrent aussi. Et pas uniquement ceux de Jimmy Butler.
En bon leader, ce dernier, qui avait marqué 40 points inutilement dimanche, a encore montré la voie (23 pts à 9/15, 9 rbds, 6 passes). Max Strus (19 pts, 10 rbds) a ainsi contribué offensivement, tout comme Victor Oladipo (13 pts) en sortie de banc.
"Nous avons fait ce que nous étions censés faire, gagner chez nous. Nous devons continuer à jouer au basket de la bonne façon. Si nous nous concentrons sur la défense, nous gagnerons", a préconisé Butler, histoire de rappeler l'ADN du Heat.
"Ils étaient tellement plus velléitaires, plus durs, plus physiques. Tout ce qu'ils ont fait, leur énergie, leur ténacité, était meilleur. Je n'ai pas souvent dit ça de nous, mais il y a beaucoup de déception", a pour sa part déploré le coach des Sixers, Doc Rivers, promettant néanmois "d'être prêt à répondre" jeudi.
Doncic encore trop seul
Dos au mur, les Sixers devront en effet impérativement s'imposer chez eux, pour arracher un match 7 décisif prévu samedi. Sinon l'heure des vacances sonnera et Miami préparera la joute suivante, contre Milwaukee ou Boston (2-2).
A l'Ouest, Phoenix a aussi repris l'avantage 3-2 sur Dallas, en renouant avec son efficacité faite basket, dans le sillage de Devin Booker (28 pts à 11/20 aux tirs) et de DeAndre Ayton (20 pts, à 9/13, 9 rbds) dominant dans la peinture.
Après un premier quart-temps à l'avantage des Mavs, les Suns ont accéléré la cadence, surtout dans le 3e, remporté 33-14, sans jamais accuser de relâchement.
Tant et si bien que deux jours après être complètement passé au travers de son match N.4, Chris Paul n'a pas vraiment eu à sortir le grand jeu dans le money-time qu'il chérit tant et donc à se rattraper. Ses 7 points et 10 passes ont fait office de tarif minimum.
En face, une fois de plus, Luka Doncic a été trop seul (28 pts, 11 rbds), en témoigne son trop petit nombre de passes (2), uniquement relayé par Jalen Brunson (21 pts, 7 rbds). A eux deux, ils ont concentré quasiment les deux-tiers des pions de leur équipe.
Dallas aussi devra répondre collectivement jeudi. Sinon Phoenix renouera avec la finale à l'Ouest, vraisemblablement contre Golden State, en position favorable (3-1) contre Memphis, privé de Ja Morant.
L'équipe floridienne, finaliste du championnat en 2020, a retrouvé ses vertus habituelles - combativité de tous les instants, défense acharnée -, quelque peu étiolées lors des deux précédentes confrontations en Pennsylvanie, pour reprendre l'avantage 3-2 dans cette série où chaque équipe s'est imposée sur son parquet.
Embiid en a fait les frais, en prenant le ballon à la figure au 2e quart-temps. Or le pivot camerounais, déjà enquiquiné par une déchirure ligamentaire du pouce droit, joue avec un masque de protection, depuis sa fracture orbitale de l'œil droit survenue il y a deux semaines.
Ce ballon, plus exactement appuyé sur sa face par Dewayne Dedmon, l'a fait s'écrouler et crier de douleur. Embiid a néanmoins trouvé la force de se relever, mais, comme s'il jouait avec le frein à main, il n'a pas vraiment pu s'imposer dans la raquette de Miami où il était évidemment persona non grata. Ses 17 points, avec pourtant un bon taux de réussite (7/12, 7 rbds), n'ont pas assez pesé. Le Camerounais en demi-teinte n’a pas eu son rayonnement habituel.
"Beaucoup de déception"
Pas plus que les 14 (à 5/13) de James Harden. Après sa performance dimanche (31 pts dont 16 dans le dernier quart-temps) digne du triple meilleur marqueur de la ligue qu'il fut, "The Beard" (le barbu) n'a ainsi pu confirmer son sursaut, qui conditionne pourtant aussi le destin des 76ers.
La force de dissuasion du Heat s'est comme attendu faite plus grande, à l'image de Bam Adebayo qui a multiplié ses efforts à l'intérieur (12 pts, 6 rbds, 2 contres), mais encore fallait-il que les paniers rentrent aussi. Et pas uniquement ceux de Jimmy Butler.
En bon leader, ce dernier, qui avait marqué 40 points inutilement dimanche, a encore montré la voie (23 pts à 9/15, 9 rbds, 6 passes). Max Strus (19 pts, 10 rbds) a ainsi contribué offensivement, tout comme Victor Oladipo (13 pts) en sortie de banc.
"Nous avons fait ce que nous étions censés faire, gagner chez nous. Nous devons continuer à jouer au basket de la bonne façon. Si nous nous concentrons sur la défense, nous gagnerons", a préconisé Butler, histoire de rappeler l'ADN du Heat.
"Ils étaient tellement plus velléitaires, plus durs, plus physiques. Tout ce qu'ils ont fait, leur énergie, leur ténacité, était meilleur. Je n'ai pas souvent dit ça de nous, mais il y a beaucoup de déception", a pour sa part déploré le coach des Sixers, Doc Rivers, promettant néanmois "d'être prêt à répondre" jeudi.
Doncic encore trop seul
Dos au mur, les Sixers devront en effet impérativement s'imposer chez eux, pour arracher un match 7 décisif prévu samedi. Sinon l'heure des vacances sonnera et Miami préparera la joute suivante, contre Milwaukee ou Boston (2-2).
A l'Ouest, Phoenix a aussi repris l'avantage 3-2 sur Dallas, en renouant avec son efficacité faite basket, dans le sillage de Devin Booker (28 pts à 11/20 aux tirs) et de DeAndre Ayton (20 pts, à 9/13, 9 rbds) dominant dans la peinture.
Après un premier quart-temps à l'avantage des Mavs, les Suns ont accéléré la cadence, surtout dans le 3e, remporté 33-14, sans jamais accuser de relâchement.
Tant et si bien que deux jours après être complètement passé au travers de son match N.4, Chris Paul n'a pas vraiment eu à sortir le grand jeu dans le money-time qu'il chérit tant et donc à se rattraper. Ses 7 points et 10 passes ont fait office de tarif minimum.
En face, une fois de plus, Luka Doncic a été trop seul (28 pts, 11 rbds), en témoigne son trop petit nombre de passes (2), uniquement relayé par Jalen Brunson (21 pts, 7 rbds). A eux deux, ils ont concentré quasiment les deux-tiers des pions de leur équipe.
Dallas aussi devra répondre collectivement jeudi. Sinon Phoenix renouera avec la finale à l'Ouest, vraisemblablement contre Golden State, en position favorable (3-1) contre Memphis, privé de Ja Morant.
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