©Lautaro Martinez soulevant la coupe d’Italie. L’inter est encore en course pour un triplé cette saison. Photo Filipo Monteforte AFP
L'Inter Milan a délesté la Juventus du dernier titre qu'il lui restait en mettant la main sur la Coupe d'Italie (4-2 a.p.) au terme d'un match à rebondissements, ponctué de deux penalties accordés aux Nerazzurri, mercredi à Rome.
Les deux penalties, qui ont permis à l'Inter d'égaliser 2-2 pour arracher la prolongation puis de prendre l'avantage dans la demi-heure supplémentaire, donneront probablement lieu à des discussions sans fin.
Mais c'est bien l'affamé Simone Inzaghi qui a levé la Coupe dans ce stade qu'il a fréquenté pendant deux décennies, comme joueur puis comme entraîneur de la Lazio.
Son Inter peut encore rêver d'un triplé national championnat-Coupe-Supercoupe, à condition de rattraper l'AC Milan en tête du championnat à deux journées de la fin. La Juventus va elle conclure sa première saison sans titre depuis plus d'une décennie (2010/11).
Giorgio Chiellini a manqué, à 37 ans, l'occasion de gagner un 20e et dernier trophée avec les Bianconeri avant de quitter le club où il évolue depuis 2005. Le capitaine a officialisé après la rencontre son départ pour la fin de saison: "C'est mon choix, je le fais avec grande sérénité", a-t-il confié à la presse.
Son entraîneur Massimiliano Allegri, exclu pour avoir contesté avec trop de virulence, a manqué, lui, l'occasion d'être le premier technicien à gagner cinq fois la Coupe d'Italie. Le fluide de la victoire, qui a longtemps accompagné Allegri, est bel est bien passé dans les veines d'Inzaghi et de son Inter, pas forcément plus brillante sur ce match mais qui a su revenir avec sang-froid après avoir été menée 2-1.
Perisic y a "toujours cru"
Profitant d'une Juventus lente au démarrage, l'Inter a rapidement débloqué le match sur une frappe parfaitement enroulée de Nicolo Barella qui a laissé le portier turinois Mattia Perin sans réaction (7e). Mais une fois entrés dans leur finale, les Bianconeri ont été rapidement dangereux. Ils sont d'abord tombés sur un bon Samir Handanovic, impeccable sur une frappe à ras de terre de Paulo Dybala (23e), puis une tentative croisée de Dusan Vlahovic (24e) et une tête de Matthijs De Ligt (30e).
Mais le gardien slovène a assez logiquement fini par céder dans un incroyable début de seconde période qui a vu la Juve renverser la situation en deux minutes: sur une frappe d'Alex Sandro (50e) puis sur un raid plein axe de Vlahovic, parfaitement lancé par Dybala (52e).
L'Inter, punie pour son attitude trop attentiste, s'est alors ruée pour égaliser mais Perin s'est interposé parfaitement devant Matteo Darmian (55e) puis Federico Dimarco (71e).
Il a fallu finalement la séquence penalties - un classique cette saison entre les deux clubs - pour remettre l'Inter devant. L'arbitre a d'abord sanctionné une intervention de Leonardo Bonucci sur Lautaro Martinez pour permettre à Hakan Calhanoglu d'égaliser (80e) puis une faute de De Ligt dans la prolongation pour offrir un nouveau penalty réussi cette fois par Ivan Perisic (99e).
Les Turinois étaient assommés, leur banc dans une colère noire, d'autant que trois minutes plus tard Perisic pliait l'afaire (102e)!
"On y a toujours cru, même quand on a été mené 2-1. On a perdu la tête pendant 10, 15 minutes mais on a bien réagi, je pense que la victoire est largement méritée", a commenté le Croate sur Mediaset. Pour la Juventus, la saison est finie. L'Inter, victorieuse de sa 8e Coupe, peut encore finir en fanfare.
Les deux penalties, qui ont permis à l'Inter d'égaliser 2-2 pour arracher la prolongation puis de prendre l'avantage dans la demi-heure supplémentaire, donneront probablement lieu à des discussions sans fin.
Mais c'est bien l'affamé Simone Inzaghi qui a levé la Coupe dans ce stade qu'il a fréquenté pendant deux décennies, comme joueur puis comme entraîneur de la Lazio.
Son Inter peut encore rêver d'un triplé national championnat-Coupe-Supercoupe, à condition de rattraper l'AC Milan en tête du championnat à deux journées de la fin. La Juventus va elle conclure sa première saison sans titre depuis plus d'une décennie (2010/11).
Giorgio Chiellini a manqué, à 37 ans, l'occasion de gagner un 20e et dernier trophée avec les Bianconeri avant de quitter le club où il évolue depuis 2005. Le capitaine a officialisé après la rencontre son départ pour la fin de saison: "C'est mon choix, je le fais avec grande sérénité", a-t-il confié à la presse.
Son entraîneur Massimiliano Allegri, exclu pour avoir contesté avec trop de virulence, a manqué, lui, l'occasion d'être le premier technicien à gagner cinq fois la Coupe d'Italie. Le fluide de la victoire, qui a longtemps accompagné Allegri, est bel est bien passé dans les veines d'Inzaghi et de son Inter, pas forcément plus brillante sur ce match mais qui a su revenir avec sang-froid après avoir été menée 2-1.
Perisic y a "toujours cru"
Profitant d'une Juventus lente au démarrage, l'Inter a rapidement débloqué le match sur une frappe parfaitement enroulée de Nicolo Barella qui a laissé le portier turinois Mattia Perin sans réaction (7e). Mais une fois entrés dans leur finale, les Bianconeri ont été rapidement dangereux. Ils sont d'abord tombés sur un bon Samir Handanovic, impeccable sur une frappe à ras de terre de Paulo Dybala (23e), puis une tentative croisée de Dusan Vlahovic (24e) et une tête de Matthijs De Ligt (30e).
Mais le gardien slovène a assez logiquement fini par céder dans un incroyable début de seconde période qui a vu la Juve renverser la situation en deux minutes: sur une frappe d'Alex Sandro (50e) puis sur un raid plein axe de Vlahovic, parfaitement lancé par Dybala (52e).
L'Inter, punie pour son attitude trop attentiste, s'est alors ruée pour égaliser mais Perin s'est interposé parfaitement devant Matteo Darmian (55e) puis Federico Dimarco (71e).
Il a fallu finalement la séquence penalties - un classique cette saison entre les deux clubs - pour remettre l'Inter devant. L'arbitre a d'abord sanctionné une intervention de Leonardo Bonucci sur Lautaro Martinez pour permettre à Hakan Calhanoglu d'égaliser (80e) puis une faute de De Ligt dans la prolongation pour offrir un nouveau penalty réussi cette fois par Ivan Perisic (99e).
Les Turinois étaient assommés, leur banc dans une colère noire, d'autant que trois minutes plus tard Perisic pliait l'afaire (102e)!
"On y a toujours cru, même quand on a été mené 2-1. On a perdu la tête pendant 10, 15 minutes mais on a bien réagi, je pense que la victoire est largement méritée", a commenté le Croate sur Mediaset. Pour la Juventus, la saison est finie. L'Inter, victorieuse de sa 8e Coupe, peut encore finir en fanfare.
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