Deux jours avant les législatives, dimanche, les ulémas sunnites de Beyrouth I ont appelé les électeurs de cette circonscription à participer massivement au scrutin, prenant ainsi le contre-pied du Courant du futur et de ses partisans, favorables à un boycottage de l’échéance électorale.
Dans un communiqué qu’ils ont fait paraître après une réunion qu’ils ont tenue, suite à des concertations avec les forces actives d’Achrafieh, les ulémas ont invité les électeurs sunnites de cette circonscription à se conformer à l’appel du mufti de la République, cheikh Abdel Latif Deriane, favorable à une participation sunnite massive aux élections, et à choisir parmi les candidats «les meilleurs, les plus compétents et les plus aptes à assumer la fonction de représentants du peuple afin qu’ils puissent préserver l’avenir, l’arabité et les institutions légales du Liban».
Face au Courant du futur, dont le chef, Saad Hariri, s’était retiré en novembre dernier de la vie politique et électorale, un véritable courant sunnite favorable à un engagement consistant de cette communauté aux élections du 15 mai s’est dressé pour faire barrage aux tentatives du camp du 8 Mars, dirigé par le Hezbollah pro-iranien, de combler le vide que laisserait le repli. L’émergence d’une force sunnite proche du Futur mais hostile au mot d’ordre haririen s’est imposée d’elle-même du fait des dangers inhérents à l’arrivée au Parlement d’une majorité constituée des blocs qui gravitent dans l’orbite syro-iranienne, dirigée par une milice qui applique un agenda iranien.
Le mufti Deriane est le principal défenseur d’une participation sunnite massive au scrutin. Il est soutenu en cela par des monarchies du Golfe, dont notamment l’Arabie saoudite, le Qatar et le Koweit. Leurs ambassadeurs ont été reçus jeudi à Dar el-Fatwa où, aux côtés de cheikh Deriane, Walid Boukhari (Arabie saoudite), Ibrahim Abdel Aziz el-Sahlaoui (Qatar) et Abdel Aal el-Kinai (Koweit) ont appelé l’électorat sunnite à une participation aux législatives. Ils ont rendu hommage à la modération et au vivre ensemble défendus par Dar el-Fatwa, deux facteurs essentiels pour la préservation de l’unité nationale et de la paix civile.
C’est en quelque sorte ce même discours que les ulémas sunnites de Beyrouth I ont tenu dans leur communiqué, en stigmatisant des appels lancés pour diviser les quartiers de la capitale et les doter de municipalités autonomes. Ils ont dans le même temps fustigé une loi électorale «injuste qui prive plus de 15.000 électeurs d’Achrafieh (sunnites) du droit d’être représentés à la Chambre par un député».
S’adressant aux électeurs, ils les ont pressés d’être vigilants dans le choix de leurs représentants et de «sanctionner la classe politique corrompue qui a affamé les Libanais, volé leur argent, contribué à aggraver la crise socio-économique et bloqué l’identification des coupables dans l’affaire de l’explosion au port de Beyrouth», le 4 août 2020.
Dans un communiqué qu’ils ont fait paraître après une réunion qu’ils ont tenue, suite à des concertations avec les forces actives d’Achrafieh, les ulémas ont invité les électeurs sunnites de cette circonscription à se conformer à l’appel du mufti de la République, cheikh Abdel Latif Deriane, favorable à une participation sunnite massive aux élections, et à choisir parmi les candidats «les meilleurs, les plus compétents et les plus aptes à assumer la fonction de représentants du peuple afin qu’ils puissent préserver l’avenir, l’arabité et les institutions légales du Liban».
Face au Courant du futur, dont le chef, Saad Hariri, s’était retiré en novembre dernier de la vie politique et électorale, un véritable courant sunnite favorable à un engagement consistant de cette communauté aux élections du 15 mai s’est dressé pour faire barrage aux tentatives du camp du 8 Mars, dirigé par le Hezbollah pro-iranien, de combler le vide que laisserait le repli. L’émergence d’une force sunnite proche du Futur mais hostile au mot d’ordre haririen s’est imposée d’elle-même du fait des dangers inhérents à l’arrivée au Parlement d’une majorité constituée des blocs qui gravitent dans l’orbite syro-iranienne, dirigée par une milice qui applique un agenda iranien.
Le mufti Deriane est le principal défenseur d’une participation sunnite massive au scrutin. Il est soutenu en cela par des monarchies du Golfe, dont notamment l’Arabie saoudite, le Qatar et le Koweit. Leurs ambassadeurs ont été reçus jeudi à Dar el-Fatwa où, aux côtés de cheikh Deriane, Walid Boukhari (Arabie saoudite), Ibrahim Abdel Aziz el-Sahlaoui (Qatar) et Abdel Aal el-Kinai (Koweit) ont appelé l’électorat sunnite à une participation aux législatives. Ils ont rendu hommage à la modération et au vivre ensemble défendus par Dar el-Fatwa, deux facteurs essentiels pour la préservation de l’unité nationale et de la paix civile.
C’est en quelque sorte ce même discours que les ulémas sunnites de Beyrouth I ont tenu dans leur communiqué, en stigmatisant des appels lancés pour diviser les quartiers de la capitale et les doter de municipalités autonomes. Ils ont dans le même temps fustigé une loi électorale «injuste qui prive plus de 15.000 électeurs d’Achrafieh (sunnites) du droit d’être représentés à la Chambre par un député».
S’adressant aux électeurs, ils les ont pressés d’être vigilants dans le choix de leurs représentants et de «sanctionner la classe politique corrompue qui a affamé les Libanais, volé leur argent, contribué à aggraver la crise socio-économique et bloqué l’identification des coupables dans l’affaire de l’explosion au port de Beyrouth», le 4 août 2020.
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