La mini-série raconte le scandale du Watergate à travers l'histoire de Martha Mitchell (jouée par la toujours fantastique Julia Roberts), l'épouse au franc-parler du procureur général des États-Unis, John Mitchell (interprété par Sean Penn méconnaissable).
Femme du Sud, alcoolique, spécialiste du parti conservateur, Martha Mitchell a un temps été au coeur de l'affaire du Watergate... et pour cause, puisque c'est elle qui, la première, a révélé la vérité!
La série suit le couple Mitchell, mais aussi un jeune couple en formation: celui des Dean. Lui est avocat à la Maison Blanche et rêve de jouer dans la cour des grands, quitte à se compromettre.
Gaslit est à la fois super intéressant et vraiment drôle, jouant à fond dans l'absurde. On a l'impression que l'équipe chargée de mettre sur écoute le siège du Comité national démocrate au Watergate Office Building, menée par le fou Gordon Liddy, était franchement une équipe de bras cassés. Soit ça, soit le producteur de la série est un démocrate engagé et très taquin.
Mais l'histoire est aussi celle de cette femme, et on quitte la comédie pour flirter avec le drame: une femme trop bavarde sûrement, dépendante aux tranquillisants sans aucun doute, qu'on a voulu réduire à du bruit au mieux ou à de la folie au pire, parce qu'elle avait voulu pointer du doigt la corruption du président Nixon.
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Femme du Sud, alcoolique, spécialiste du parti conservateur, Martha Mitchell a un temps été au coeur de l'affaire du Watergate... et pour cause, puisque c'est elle qui, la première, a révélé la vérité!
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Gaslit est à la fois super intéressant et vraiment drôle, jouant à fond dans l'absurde. On a l'impression que l'équipe chargée de mettre sur écoute le siège du Comité national démocrate au Watergate Office Building, menée par le fou Gordon Liddy, était franchement une équipe de bras cassés. Soit ça, soit le producteur de la série est un démocrate engagé et très taquin.
Mais l'histoire est aussi celle de cette femme, et on quitte la comédie pour flirter avec le drame: une femme trop bavarde sûrement, dépendante aux tranquillisants sans aucun doute, qu'on a voulu réduire à du bruit au mieux ou à de la folie au pire, parce qu'elle avait voulu pointer du doigt la corruption du président Nixon.
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