Deux ans après l'explosion du port, Karine Wehbe interroge les gens de son quartier à Gemmayze, profondément affecté-e-s, à travers cinq audios réalisées en partenariat avec Beirut Art Residency.
Cela fera bientôt deux ans que l'explosion dévastatrice a eu lieu à Beyrouth le 4 août. Le quartier de Gemmayzeh, où vit la famille de Karine Wehbé, a été fortement touché. Près de l'épicentre de l'explosion, des bâtiments ont été entièrement soufflés et se sont effondrés. De nombreuses personnes, blessées ou non, ont immédiatement commencé le processus de nettoyage et de reconstruction. Cependant, beaucoup de ruines déchirantes demeurent à ce jour présentes.
https://youtu.be/Ql2BULxrf6U
Dans sa vie quotidienne, Karine rencontre les mêmes visages des gens du quartier sinistré. Ils se sont regroupés pour réparer rapidement et méticuleusement leurs maisons et leurs magasins, dans l'espoir de retrouver une certaine normalité dans leur quotidien.
https://youtu.be/cbvE18wAHlQ
Leurs efforts font écho à une phrase que lui a dite un jour un chauffeur de taxi: «Les pierres peuvent être reconstruites en maisons plus rapidement que les gens ne peuvent reconstruire leur vie.»
https://youtu.be/9lpLYTsVkII
À travers cette série de cinq interviews, elle pose la question suivante: «Comment les gens se sentent-ils après cette perte et cette dévastation? Quels sont leurs ressentiments et leurs traumatismes?»
https://youtu.be/jts3yjwnHlM
Karine Wehbé a exposé son travail à l'Espace SD, Beirut Art Center, Beirut Art Residency, Ashkal Alwan, et a participé à de nombreux événements collectifs. Elle a réalisé plusieurs publications telles que Music Fanzine, ou Stop Here for Happy Holiday.
Avec Nadim Tabet, elle a coréalisé le court-métrage Été 91 (2014), qui a remporté le Prix du pavillon et le prix Sacem. C'est la guerre en Syrie qui l'a tuée (2016) a été projeté à Videoworks et au Festival de Pantin. Par la photographie, le dessin, le cinéma, l'archivage des images, les cartes topographiques, son travail dresse des chroniques intimes et collectives, marquées par les thèmes de la mémoire et de la nostalgie, en plus de différentes influences cinématographiques et musicales.
Un an après l'explosion du 4 août, le musée Sursock l’a commissionnée pour réaliser ce projet dans le cadre des Histoires du coin.
https://youtu.be/gOEj8jO32fg
Cela fera bientôt deux ans que l'explosion dévastatrice a eu lieu à Beyrouth le 4 août. Le quartier de Gemmayzeh, où vit la famille de Karine Wehbé, a été fortement touché. Près de l'épicentre de l'explosion, des bâtiments ont été entièrement soufflés et se sont effondrés. De nombreuses personnes, blessées ou non, ont immédiatement commencé le processus de nettoyage et de reconstruction. Cependant, beaucoup de ruines déchirantes demeurent à ce jour présentes.
https://youtu.be/Ql2BULxrf6U
Dans sa vie quotidienne, Karine rencontre les mêmes visages des gens du quartier sinistré. Ils se sont regroupés pour réparer rapidement et méticuleusement leurs maisons et leurs magasins, dans l'espoir de retrouver une certaine normalité dans leur quotidien.
https://youtu.be/cbvE18wAHlQ
Leurs efforts font écho à une phrase que lui a dite un jour un chauffeur de taxi: «Les pierres peuvent être reconstruites en maisons plus rapidement que les gens ne peuvent reconstruire leur vie.»
https://youtu.be/9lpLYTsVkII
À travers cette série de cinq interviews, elle pose la question suivante: «Comment les gens se sentent-ils après cette perte et cette dévastation? Quels sont leurs ressentiments et leurs traumatismes?»
https://youtu.be/jts3yjwnHlM
Karine Wehbé a exposé son travail à l'Espace SD, Beirut Art Center, Beirut Art Residency, Ashkal Alwan, et a participé à de nombreux événements collectifs. Elle a réalisé plusieurs publications telles que Music Fanzine, ou Stop Here for Happy Holiday.
Avec Nadim Tabet, elle a coréalisé le court-métrage Été 91 (2014), qui a remporté le Prix du pavillon et le prix Sacem. C'est la guerre en Syrie qui l'a tuée (2016) a été projeté à Videoworks et au Festival de Pantin. Par la photographie, le dessin, le cinéma, l'archivage des images, les cartes topographiques, son travail dresse des chroniques intimes et collectives, marquées par les thèmes de la mémoire et de la nostalgie, en plus de différentes influences cinématographiques et musicales.
Un an après l'explosion du 4 août, le musée Sursock l’a commissionnée pour réaliser ce projet dans le cadre des Histoires du coin.
https://youtu.be/gOEj8jO32fg
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