Du 9 au 18 mai, la Mission électorale de la francophonie assure une mission d’observation des élections législatives. Si des entraves au déroulement du scrutin ont été relevées, son bilan provisoire exclut certains événements graves survenus le 15 mai, notamment dans la Békaa.
«Les opérations de vote se sont déroulées de manière libre, fiable et transparente», a assuré la Mission électorale de la francophonie à l’occasion d’une conférence de presse tenue mercredi, relevant pourtant des pratiques d’achats de voix et des allégations d’intimidation à l’encontre de certains candidats. La Mission n’a cependant pas fait explicitement état des graves entraves au processus électoral qui se sont déroulées dans différentes régions du pays, notamment dans la Békaa. Des faits que relève de son côté la Mission européenne d’observation des élections libanaises, dont plusieurs des 167 observateurs ont dénoncé la corruption qui a fortement entravé le déroulement du scrutin dans certaines régions.
Avec seulement six experts sur le terrain, la Mission électorale de la francophonie apparaît davantage comme une formalité. En témoigne notamment le nombre restreint de circonscriptions couvertes: Beyrouth I et II, Mont-Liban I, Mont-Liban II, Nord III et Sud I.
Interrogée sur le curieux choix de la répartition géographique des observateurs, la Mission électorale affirme qu’il ne faut pas y voir une raison politique, mais une décision d’ordre pratique, le trajet pour se rendre dans les autres circonscriptions (notamment la Békaa, Sud II, Sud III et Nord I) étant trop long pour ses experts (pourtant venus exprès de l’étranger).
La Mission relève cependant dans ses nombreuses observations un accès inéquitable des candidats aux médias, un contrôle limité des dépenses électorales ou encore des discours de haine sur les réseaux sociaux, principalement à l’encontre des femmes. Des phénomènes en partie renforcés par le contexte particulier dans lequel s’est déroulé le scrutin, qui inclut notamment la crise économique et financière, la situation politique du pays et le refus du Courant du futur de concourir aux élections après que son leader, Saad Hariri, a annoncé en janvier dernier la suspension de sa participation à la vie politique.
La Mission électorale de la francophonie a complété son analyse des constats de l’Association libanaise pour la démocratie des élections (Lade), partenaire de l’Organisation internationale de la francophonie. Elle s’est également entretenue en amont avec les parties prenantes du processus électoral libanais, parmi lesquelles les responsables d’institutions en charge des élections, la Commission de supervision des élections, le Conseil constitutionnel et des organisations de la société civile.
À noter que les observations précitées sont susceptibles d’évoluer et feront l’objet d’un rapport final.
«Les opérations de vote se sont déroulées de manière libre, fiable et transparente», a assuré la Mission électorale de la francophonie à l’occasion d’une conférence de presse tenue mercredi, relevant pourtant des pratiques d’achats de voix et des allégations d’intimidation à l’encontre de certains candidats. La Mission n’a cependant pas fait explicitement état des graves entraves au processus électoral qui se sont déroulées dans différentes régions du pays, notamment dans la Békaa. Des faits que relève de son côté la Mission européenne d’observation des élections libanaises, dont plusieurs des 167 observateurs ont dénoncé la corruption qui a fortement entravé le déroulement du scrutin dans certaines régions.
Avec seulement six experts sur le terrain, la Mission électorale de la francophonie apparaît davantage comme une formalité. En témoigne notamment le nombre restreint de circonscriptions couvertes: Beyrouth I et II, Mont-Liban I, Mont-Liban II, Nord III et Sud I.
Interrogée sur le curieux choix de la répartition géographique des observateurs, la Mission électorale affirme qu’il ne faut pas y voir une raison politique, mais une décision d’ordre pratique, le trajet pour se rendre dans les autres circonscriptions (notamment la Békaa, Sud II, Sud III et Nord I) étant trop long pour ses experts (pourtant venus exprès de l’étranger).
La Mission relève cependant dans ses nombreuses observations un accès inéquitable des candidats aux médias, un contrôle limité des dépenses électorales ou encore des discours de haine sur les réseaux sociaux, principalement à l’encontre des femmes. Des phénomènes en partie renforcés par le contexte particulier dans lequel s’est déroulé le scrutin, qui inclut notamment la crise économique et financière, la situation politique du pays et le refus du Courant du futur de concourir aux élections après que son leader, Saad Hariri, a annoncé en janvier dernier la suspension de sa participation à la vie politique.
La Mission électorale de la francophonie a complété son analyse des constats de l’Association libanaise pour la démocratie des élections (Lade), partenaire de l’Organisation internationale de la francophonie. Elle s’est également entretenue en amont avec les parties prenantes du processus électoral libanais, parmi lesquelles les responsables d’institutions en charge des élections, la Commission de supervision des élections, le Conseil constitutionnel et des organisations de la société civile.
À noter que les observations précitées sont susceptibles d’évoluer et feront l’objet d’un rapport final.
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