©Dalati Nohra
Le président de la Chambre Nabih Berry a appelé au dialogue, notamment autour de la loi électorale, dans un message aux Libanais, quelques heures après l’annonce des derniers résultats officiels des législatives du 15 mai.
Dans son message, Nabih Berry a remercié les Libanais d’avoir voté le 15 mai, affirmant «respecter les choix des électeurs» et appelant au maintien d’un discours calme et au rejet des discours de la haine. Le chef du parti Amal a mis en avant les étapes que le nouveau Parlement devrait entreprendre, selon lui, tout en insistant sur le fait qu’«aucune confession ne devrait miser sur une politique d’annulation de l’autre». Il a préconisé l’élaboration d’une nouvelle loi électorale «hors des contraintes sectaires, à la faveur d’un dialogue national qui inclurait tout le monde, notamment la société civile», estimant que la loi actuelle accentue le confessionnalisme. M. Berry a aussi plaidé pour l'abaissement de l’âge de vote à 18 ans, ainsi que l'adoption d'une décentralisation administrative et d’un plan de redressement financier et économique qui respecterait tous les droits des déposants.
Le chef du Parlement a en outre souligné l’importance d’une mise en place d’une loi sur l'indépendance de la justice, ainsi qu’une autre qui mettrait fin à la corruption, et a mis en garde contre «toute menace visant à conduire le pays ou ses institutions vers un vide politique».
Dans son message, Nabih Berry a remercié les Libanais d’avoir voté le 15 mai, affirmant «respecter les choix des électeurs» et appelant au maintien d’un discours calme et au rejet des discours de la haine. Le chef du parti Amal a mis en avant les étapes que le nouveau Parlement devrait entreprendre, selon lui, tout en insistant sur le fait qu’«aucune confession ne devrait miser sur une politique d’annulation de l’autre». Il a préconisé l’élaboration d’une nouvelle loi électorale «hors des contraintes sectaires, à la faveur d’un dialogue national qui inclurait tout le monde, notamment la société civile», estimant que la loi actuelle accentue le confessionnalisme. M. Berry a aussi plaidé pour l'abaissement de l’âge de vote à 18 ans, ainsi que l'adoption d'une décentralisation administrative et d’un plan de redressement financier et économique qui respecterait tous les droits des déposants.
Le chef du Parlement a en outre souligné l’importance d’une mise en place d’une loi sur l'indépendance de la justice, ainsi qu’une autre qui mettrait fin à la corruption, et a mis en garde contre «toute menace visant à conduire le pays ou ses institutions vers un vide politique».
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