©Luka Karabatic mesure pleinement la difficulté de la tâche du PSG pour le match retour face à Kiel jeudi. Photo Ina Fassbender AFP
"Ca sera compliqué, mais pas impossible", estime le capitaine du Paris SG Luka Karabatic, avant de se rendre à Kiel (nord de l'Allemagne), où les Parisiens sont contraints "à l'exploit" en quart de finale retour de la C1 de handball, jeudi (21h45).
Pour se hisser au Final 4 de la Ligue des champions, le PSG, qui a concédé le nul à l'aller (30-30), devra battre Kiel ou faire match nul en inscrivant plus de 30 buts.
Q: A tête reposée, que retenez-vous de ce match aller (30-30), où vous avez eu du mal à débuter à chaque mi-temps, ce qui vous a obligé à courir après le score ?
R: "Faire un match nul chez soi, forcément il y a un petit goût d'inachevé. On a plié, mais on n'a jamais rompu, on a su à chaque fois revenir dans le match et on a montré de la force de caractère. Il y a quand même du positif. A un moment donné, on a senti qu'on pouvait passer devant. Au final, ça fait un match très serré. Finir sur un nul, quand on regarde la physionomie du match, on se dit qu'on est toujours dedans. On n'arrivera pas favoris, forcément. Il faudra faire un exploit, mais malgré tout, on est toujours dans la course. C'est une équipe qui joue très bien et qui utilise très bien le jeu à sept contre six en attaque (ndlr: en faisant rentrer un joueur de champ à la place du gardien dans les phases offensives), ça nous a posé des problèmes. Ca sera compliqué, mais pas impossible."
Q: Comment expliquer que leur jeu en attaque à sept contre six vous a posé des problèmes ?
R: "On a pu voir qu'ils n'hésitaient pas à l'utiliser. On avait vu des choses, mais la sept contre six, en gros, on doit choisir là où on laisse un peu plus d'espace et là où on en laisse un peu moins, parce qu'on est avec un joueur de moins. C'est compliqué, parce qu'ils sont très dangereux au tir de loin, donc, il faut choisir le tir ou la passe. C'est un jeu à risque, qui peut se retourner contre eux, donc c'est à nous d'essayer de les faire déjouer encore plus là-dessus."
Q: Vous attendez-vous à un match tout aussi dense et physique à Kiel ?
R: "Même plus, parce qu'ils auront leur public qui va les pousser, donc ils joueront avec encore plus d'intensité, il faudra que l'on soit prêt à ça, à prendre une grosse pression, mais on sait aussi jouer dur, on sait le faire. Ca ne nous fait pas peur, on se sent prêt."
Q: Disputer pour la première fois depuis longtemps un match retour à l'extérieur sera une dimension supplémentaire à prendre en compte ?
R: "C'est clair que ce n'est pas la même chose. C'est aussi ce qui faisait que ce match aller était particulier, on jouait un match chez nous, mais on savait qu'il y avait encore une seconde manche, ce n'est pas facile à appréhender. On n'a pas l'habitude. C'est vrai qu'on s'est rarement retrouvé dans cette position et c'est plus périlleux."
Q: L'équipe va être beaucoup renouvelée à la fin de saison. Le fait de se dire qu'il y a encore neuf matches, si tout se passe bien, à jouer ensemble, est-ce que c'est une source de motivation supplémentaire pour vous ?
R: "C'est sûr qu'il y a un peu ce côté, profiter de tout ce qui reste, parce qu'on sait que ce groupe va pas mal évoluer, avec des joueurs qui vont nous quitter et avec qui on partage beaucoup de choses depuis longtemps. On a envie de profiter un maximum, essayer de faire durer le plaisir, de pouvoir jouer des grands matches."
Pour se hisser au Final 4 de la Ligue des champions, le PSG, qui a concédé le nul à l'aller (30-30), devra battre Kiel ou faire match nul en inscrivant plus de 30 buts.
Q: A tête reposée, que retenez-vous de ce match aller (30-30), où vous avez eu du mal à débuter à chaque mi-temps, ce qui vous a obligé à courir après le score ?
R: "Faire un match nul chez soi, forcément il y a un petit goût d'inachevé. On a plié, mais on n'a jamais rompu, on a su à chaque fois revenir dans le match et on a montré de la force de caractère. Il y a quand même du positif. A un moment donné, on a senti qu'on pouvait passer devant. Au final, ça fait un match très serré. Finir sur un nul, quand on regarde la physionomie du match, on se dit qu'on est toujours dedans. On n'arrivera pas favoris, forcément. Il faudra faire un exploit, mais malgré tout, on est toujours dans la course. C'est une équipe qui joue très bien et qui utilise très bien le jeu à sept contre six en attaque (ndlr: en faisant rentrer un joueur de champ à la place du gardien dans les phases offensives), ça nous a posé des problèmes. Ca sera compliqué, mais pas impossible."
Q: Comment expliquer que leur jeu en attaque à sept contre six vous a posé des problèmes ?
R: "On a pu voir qu'ils n'hésitaient pas à l'utiliser. On avait vu des choses, mais la sept contre six, en gros, on doit choisir là où on laisse un peu plus d'espace et là où on en laisse un peu moins, parce qu'on est avec un joueur de moins. C'est compliqué, parce qu'ils sont très dangereux au tir de loin, donc, il faut choisir le tir ou la passe. C'est un jeu à risque, qui peut se retourner contre eux, donc c'est à nous d'essayer de les faire déjouer encore plus là-dessus."
Q: Vous attendez-vous à un match tout aussi dense et physique à Kiel ?
R: "Même plus, parce qu'ils auront leur public qui va les pousser, donc ils joueront avec encore plus d'intensité, il faudra que l'on soit prêt à ça, à prendre une grosse pression, mais on sait aussi jouer dur, on sait le faire. Ca ne nous fait pas peur, on se sent prêt."
Q: Disputer pour la première fois depuis longtemps un match retour à l'extérieur sera une dimension supplémentaire à prendre en compte ?
R: "C'est clair que ce n'est pas la même chose. C'est aussi ce qui faisait que ce match aller était particulier, on jouait un match chez nous, mais on savait qu'il y avait encore une seconde manche, ce n'est pas facile à appréhender. On n'a pas l'habitude. C'est vrai qu'on s'est rarement retrouvé dans cette position et c'est plus périlleux."
Q: L'équipe va être beaucoup renouvelée à la fin de saison. Le fait de se dire qu'il y a encore neuf matches, si tout se passe bien, à jouer ensemble, est-ce que c'est une source de motivation supplémentaire pour vous ?
R: "C'est sûr qu'il y a un peu ce côté, profiter de tout ce qui reste, parce qu'on sait que ce groupe va pas mal évoluer, avec des joueurs qui vont nous quitter et avec qui on partage beaucoup de choses depuis longtemps. On a envie de profiter un maximum, essayer de faire durer le plaisir, de pouvoir jouer des grands matches."
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