Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a appelé vendredi les députés et leaders politiques à «la coopération, l’ouverture et le partenariat, pour faire face aux nombreux défis et échéances». Il a souligné dans ce cadre que «les élections sont terminées, les discours et slogans aussi, et tout le monde doit se mettre au travail». Il a notamment évoqué à cet égard les défis socio-économiques pressants auxquels est confronté le pays, tels que les problèmes en rapport avec «l’électricité, l’essence, les médicaments, le dollar, le pain».
«Nous sommes en désaccord au sujet des armes de la résistance, vous avez cohabité avec elles toutes ces années, accommodez-vous encore un ou deux ans avec cette question, puis on en reparlera», a-t-il ajouté.
Lors d’un discours à l’occasion de la 6ᵉ commémoration de l’assassinat de Moustapha Badreddine, il a ajouté : «Celui qui connait le mieux ceux que nous invitons à coopérer est (l’ancien secrétaire d'État adjoint américain pour le Moyen-Orient, David) Schenker, qui les a qualifiés de narcissiques». Il a appelé les parties politiques à s’intéresser aux soucis des Libanais et à laisser leurs intérêts partisans, communautaires ou personnels de côté.
Il a souligné que la majorité au Liban était parfois détenue par un camp et parfois par l’autre, réitérant que «cette fois il n’y a pas de majorité». Il a noté que le pays n’est plus «divisé en deux comme avant, ce qui ouvre peut-être de nouveaux horizons».
Le Hezbollah et ses alliés, notamment le Courant patriotique libre, détenaient la majorité dans le Parlement sortant, mais l’ont perdue suite aux dernières élections, au profit des partis souverainistes et des groupes d’opposition et du changement.
Hassan Nasrallah, qui avait invité il y a deux ans le Liban à «se tourner vers l’Est», a appelé à une ouverture vers l’Est et l’Ouest, et à "ne pas céder à la colère des États-Unis afin d’éviter l’explosion du pays». Il a par ailleurs souligné l’importance de l’extraction et l'exploitation du pétrole et gaz libanais, notamment dans les blocs sud. «C’est notre trésor national, notre source d’espoir, et c’est bien mieux que d’aller mendier auprès du Fonds monétaire international», a ajouté le chef du Hezbollah.
Il a appelé à la normalisation des relations avec la Syrie au plus vite, pour résoudre notamment le problème des réfugiés syriens au Liban.
Au début du discours, il a longuement rendu hommage à Mostapha Badreddine, «symbole de toute une génération au Liban et dans la région». Il a également estimé que même si «l’appartenance arabe du Liban est une constante, le monde arabe n’a pas protégé la Palestine et ne pourra pas protéger le Liban et c’est le choix de la résistance qui s’est avéré être le bon». «Nous sommes les plus concernés par ce pays, nous n’avons pas d’autres passeports, nous naissons au Liban et mourrons au Liban», a ajouté Nasrallah.
« Ni une guerre comme celle de 2006, ni une conspiration internationale ne peuvent nous affaiblir, nous sommes les plus concernés par la protection de ce pays et de son identité», a-t-il estimé. Il a indiqué que l’État doit être le premier choix, soulignant cependant que l’État est dirigé par un pouvoir, qui doit être «national, honnête, courageux et faire prévaloir l’intérêt national sur tout autre intérêt».
Il a par ailleurs rendu hommage à la «branche des renseignements» des Forces de sécurité intérieure, qui a dévoilé de nombreux collaborateurs avec Israël.
«Nous sommes en désaccord au sujet des armes de la résistance, vous avez cohabité avec elles toutes ces années, accommodez-vous encore un ou deux ans avec cette question, puis on en reparlera», a-t-il ajouté.
Lors d’un discours à l’occasion de la 6ᵉ commémoration de l’assassinat de Moustapha Badreddine, il a ajouté : «Celui qui connait le mieux ceux que nous invitons à coopérer est (l’ancien secrétaire d'État adjoint américain pour le Moyen-Orient, David) Schenker, qui les a qualifiés de narcissiques». Il a appelé les parties politiques à s’intéresser aux soucis des Libanais et à laisser leurs intérêts partisans, communautaires ou personnels de côté.
Il a souligné que la majorité au Liban était parfois détenue par un camp et parfois par l’autre, réitérant que «cette fois il n’y a pas de majorité». Il a noté que le pays n’est plus «divisé en deux comme avant, ce qui ouvre peut-être de nouveaux horizons».
Le Hezbollah et ses alliés, notamment le Courant patriotique libre, détenaient la majorité dans le Parlement sortant, mais l’ont perdue suite aux dernières élections, au profit des partis souverainistes et des groupes d’opposition et du changement.
Hassan Nasrallah, qui avait invité il y a deux ans le Liban à «se tourner vers l’Est», a appelé à une ouverture vers l’Est et l’Ouest, et à "ne pas céder à la colère des États-Unis afin d’éviter l’explosion du pays». Il a par ailleurs souligné l’importance de l’extraction et l'exploitation du pétrole et gaz libanais, notamment dans les blocs sud. «C’est notre trésor national, notre source d’espoir, et c’est bien mieux que d’aller mendier auprès du Fonds monétaire international», a ajouté le chef du Hezbollah.
Il a appelé à la normalisation des relations avec la Syrie au plus vite, pour résoudre notamment le problème des réfugiés syriens au Liban.
Au début du discours, il a longuement rendu hommage à Mostapha Badreddine, «symbole de toute une génération au Liban et dans la région». Il a également estimé que même si «l’appartenance arabe du Liban est une constante, le monde arabe n’a pas protégé la Palestine et ne pourra pas protéger le Liban et c’est le choix de la résistance qui s’est avéré être le bon». «Nous sommes les plus concernés par ce pays, nous n’avons pas d’autres passeports, nous naissons au Liban et mourrons au Liban», a ajouté Nasrallah.
« Ni une guerre comme celle de 2006, ni une conspiration internationale ne peuvent nous affaiblir, nous sommes les plus concernés par la protection de ce pays et de son identité», a-t-il estimé. Il a indiqué que l’État doit être le premier choix, soulignant cependant que l’État est dirigé par un pouvoir, qui doit être «national, honnête, courageux et faire prévaloir l’intérêt national sur tout autre intérêt».
Il a par ailleurs rendu hommage à la «branche des renseignements» des Forces de sécurité intérieure, qui a dévoilé de nombreux collaborateurs avec Israël.
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