Le leader des Forces libanaises Samir Geagea, dont la formation a réalisé une percée significative aux élections législatives, a dénoncé une nouvelle fois l’emprise du Hezbollah sur le pays, soulignant la nécessité de restaurer la souveraineté de l’Etat et le monopole de la détention des armes par l’armée libanaise. M. Geagea a prône dans ce cadre la mise en place d’un front élargi, fondé sur un «projet commun», regroupant l’ensemble des partis et personnalités souverainistes ainsi que les treize députés élus émanant du mouvement de contestation du 17 octobre 2019.
Dans une interview accordée à notre consœur Layal Abou Rahal de l’AFP, le leader des Forces libanaises a notamment déclaré : "Toute décision stratégique doit entièrement revenir à l'État (...) et les questions sécuritaires et militaires doivent être du ressort exclusif de l'armée".
"Personne ne peut se lancer dans une guerre" ou "déplacer des missiles d'un endroit à l'autre sans l'approbation de l'armée", a-t-il ajouté dans une claire allusion au Hezbollah. "Personne ne devrait être autorisé à utiliser ses armes dans le pays (...) Ce n'est plus acceptable", a insisté M. Geagea.
Pour un front anti-Hezbollah
Le leader des FL, dont le parti dispose désormais de 18 députés (contre 13 dans le Parlement sortant), en plus de ses proches alliés, prône la mise sur pied d’un front avec d'autres partis hostiles au Hezbollah, dont les Kataëb et le Parti socialiste progressiste de Walid Joumblatt. Au moins 13 députés indépendants issus du mouvement de contestation d’octobre 2019 pourraient également renforcer les rangs de ce front, a déclaré M. Geagea, faisant état de "pourparlers intensifs" avec ces élus.
"Nous sommes d'accord à minima sur la nécessité d'édifier un véritable État (...) loin de la corruption, du clientélisme, des quotas et des intérêts privés", a déclaré le leader des FL.
"Nous ne pouvons en aucun cas nommer M. Berri car il fait partie de l'autre camp", a d’autre part ajouté M. Geagea.
Concernant la formation du prochain gouvernement, M. Geagea a dit s'opposer à un gouvernement d'"union nationale" comprenant des membres de tous les blocs politiques et qui, selon lui, débouche souvent sur des impasses, du fait des divisions.
Le leader des FL souhaite réunir une majorité au Parlement qui lui permette de former avec ses alliés un gouvernement à même de prendre des décisions et de "s'accorder sur un projet commun".
Aides du FMI et du Golfe
"Nos relations avec les pays arabes du Golfe seront certainement rétablies et l'aide du Golfe parviendra progressivement au Liban", si un gouvernement "qui peut inspirer la confiance" est formé, a estimé M. Geagea.
Pour le leader des FL, la formation rapide d'un tel cabinet facilitera également les négociations avec le FMI, qui exige un engagement fort de Beyrouth à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour s'attaquer notamment à la restructuration du secteur financier et à la corruption.
Dans une interview accordée à notre consœur Layal Abou Rahal de l’AFP, le leader des Forces libanaises a notamment déclaré : "Toute décision stratégique doit entièrement revenir à l'État (...) et les questions sécuritaires et militaires doivent être du ressort exclusif de l'armée".
"Personne ne peut se lancer dans une guerre" ou "déplacer des missiles d'un endroit à l'autre sans l'approbation de l'armée", a-t-il ajouté dans une claire allusion au Hezbollah. "Personne ne devrait être autorisé à utiliser ses armes dans le pays (...) Ce n'est plus acceptable", a insisté M. Geagea.
Pour un front anti-Hezbollah
Le leader des FL, dont le parti dispose désormais de 18 députés (contre 13 dans le Parlement sortant), en plus de ses proches alliés, prône la mise sur pied d’un front avec d'autres partis hostiles au Hezbollah, dont les Kataëb et le Parti socialiste progressiste de Walid Joumblatt. Au moins 13 députés indépendants issus du mouvement de contestation d’octobre 2019 pourraient également renforcer les rangs de ce front, a déclaré M. Geagea, faisant état de "pourparlers intensifs" avec ces élus.
"Nous sommes d'accord à minima sur la nécessité d'édifier un véritable État (...) loin de la corruption, du clientélisme, des quotas et des intérêts privés", a déclaré le leader des FL.
"Nous ne pouvons en aucun cas nommer M. Berri car il fait partie de l'autre camp", a d’autre part ajouté M. Geagea.
Concernant la formation du prochain gouvernement, M. Geagea a dit s'opposer à un gouvernement d'"union nationale" comprenant des membres de tous les blocs politiques et qui, selon lui, débouche souvent sur des impasses, du fait des divisions.
Le leader des FL souhaite réunir une majorité au Parlement qui lui permette de former avec ses alliés un gouvernement à même de prendre des décisions et de "s'accorder sur un projet commun".
Aides du FMI et du Golfe
"Nos relations avec les pays arabes du Golfe seront certainement rétablies et l'aide du Golfe parviendra progressivement au Liban", si un gouvernement "qui peut inspirer la confiance" est formé, a estimé M. Geagea.
Pour le leader des FL, la formation rapide d'un tel cabinet facilitera également les négociations avec le FMI, qui exige un engagement fort de Beyrouth à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour s'attaquer notamment à la restructuration du secteur financier et à la corruption.
Lire aussi
Commentaires