©Stephen Curry lors du Match 2 contre les Mavericks. Tom Pennington/AFP
Trois ans après, Golden State est tout près de goûter à nouveau à une finale NBA: les Warriors, portés par Stephen Curry, ont remporté (109-100) un troisième succès d'affilée contre les Mavericks, malgré Luka Doncic, dimanche à Dallas.
Jamais une équipe menée 3 à 0 n'a réussi ensuite à remporter les quatre derniers matches d'une série en play-offs. Plus que jamais dos au mur, l'équipe texane est donc obligée d'écrire l'histoire.
Ce qui s'annonce bien compliqué, tant Golden State semble maîtriser l'enjeu comme le contexte, donnant raison à Steve Kerr, qui ne cesse de marteler que son équipe "a conservé en elle l'ADN de champion", forte de trois sacres en cinq finales consécutives disputées entre 2015 et 2019.
"J'aime la position dans laquelle nous sommes. J'aime le fait que notre équipe ait obtenu la victoire qu'il fallait ce soir. Quand on mène 2-0, on doit prolonger le momentum, on ne doit pas laisser une équipe revenir. C’est ce qu'on a fait", a résumé le coach californien après-coup.
Cette culture de la gagne retrouvée des Warriors est incarnée par l'incontournable Stephen Curry, qui a encore été prépondérant dans le succès de son équipe. Le meneur a joué juste et efficace (31 pts, à 5/10 derrière l'arc, 11 passes).
Wiggins façon Kemp
"C'était juste une grande victoire d'équipe. Quand vous menez 2-0 et que vous gagnez à l'extérieur, cela vous donne une emprise et un contrôle sur la série. Nous savons évidemment que le travail n'est pas terminé, mais ça fait du bien de savoir qu'on peut jouer l'esprit libéré, dès mardi (pour le quatrième match), pour essayer de finir le travail", a commenté la star.
Dans une soirée aux accents vintage, son "splash brother" n'a pas été en reste: Klay Thompson, malgré une adresse en berne en première période, a su retrouver son shoot lors du second acte (19 pts, 7 rbds).
Et que dire d'Andrew Wiggins, qui a su prendre leur relais, en sortant les muscles au dernier quart-temps durant lequel il a inscrit 10 de ses 27 points (11 rbds)?
Son dunk stratosphérique et surpuissant - façon Shawn Kemp, expert du genre dans les années 90 sous le maillot des Seattle SuperSonics -, qui a renversé Luka Doncic au passage, reste l'image forte de cette rencontre, digne de figurer dans le Top 10 de la saison, si le collectionneur Ja Morant (Memphis) daigne laisser une place.
"Il m'est un peu rentré dedans, mais c'était impressionnant, je ne vais pas mentir. J'ai revu la vidéo +waoh!+ C'était assez incroyable", a reconnu le Slovène.
Luka "Magic" mais seul
Sur l'action suivante, Wiggins a écrasé une claquette-dunk, qui a redonné de l'air aux siens (95-83), quand Dallas tentait de recoller au score.
Mais Doncic n'avait pas dit son dernier mot. Il a été "Luka Magic" dans ces douze dernières minutes, avec 21 points dans la musette, pour finir la rencontre avec 40 unités et 11 rebonds.
Dallas est alors revenu à cinq longueurs (104-99) à 75 secondes du terme. Problème: il a été trop seul en attaque. Hormis Spencer Dinwiddie (26 pts), très bon en sortie de banc, et Jalen Brunson (20 pts), les autres Mavericks n'étaient pas vraiment en mode "Top Gun".
Si la maladresse à longue distance (13/45) a puni Dallas, qui a encore abusé de tentatives, le mérite en revient aussi à la défense de Golden State, qui a aussi par le passé construit ses succès sur la dissuasion de tous les instants. Ce qui ne se voyait pas toujours, avec les exploits de ses attaquants de feu.
Et à l'intérieur, où Keyvon Looney a encore régné (9 pts, 12 rbds), les Warriors ont aussi remporté la bataille du rebond (47 à 33), s'offrant sur les prises offensives (14) autant de secondes opportunités de marquer.
Tous ces ingrédients, sous la houlette de "chef Curry", viennent épicer le jeu des Warriors, désormais bien près de se retrouver à nouveau sous les feux de la rampe.
Jamais une équipe menée 3 à 0 n'a réussi ensuite à remporter les quatre derniers matches d'une série en play-offs. Plus que jamais dos au mur, l'équipe texane est donc obligée d'écrire l'histoire.
Ce qui s'annonce bien compliqué, tant Golden State semble maîtriser l'enjeu comme le contexte, donnant raison à Steve Kerr, qui ne cesse de marteler que son équipe "a conservé en elle l'ADN de champion", forte de trois sacres en cinq finales consécutives disputées entre 2015 et 2019.
"J'aime la position dans laquelle nous sommes. J'aime le fait que notre équipe ait obtenu la victoire qu'il fallait ce soir. Quand on mène 2-0, on doit prolonger le momentum, on ne doit pas laisser une équipe revenir. C’est ce qu'on a fait", a résumé le coach californien après-coup.
Cette culture de la gagne retrouvée des Warriors est incarnée par l'incontournable Stephen Curry, qui a encore été prépondérant dans le succès de son équipe. Le meneur a joué juste et efficace (31 pts, à 5/10 derrière l'arc, 11 passes).
Wiggins façon Kemp
"C'était juste une grande victoire d'équipe. Quand vous menez 2-0 et que vous gagnez à l'extérieur, cela vous donne une emprise et un contrôle sur la série. Nous savons évidemment que le travail n'est pas terminé, mais ça fait du bien de savoir qu'on peut jouer l'esprit libéré, dès mardi (pour le quatrième match), pour essayer de finir le travail", a commenté la star.
Dans une soirée aux accents vintage, son "splash brother" n'a pas été en reste: Klay Thompson, malgré une adresse en berne en première période, a su retrouver son shoot lors du second acte (19 pts, 7 rbds).
Et que dire d'Andrew Wiggins, qui a su prendre leur relais, en sortant les muscles au dernier quart-temps durant lequel il a inscrit 10 de ses 27 points (11 rbds)?
Son dunk stratosphérique et surpuissant - façon Shawn Kemp, expert du genre dans les années 90 sous le maillot des Seattle SuperSonics -, qui a renversé Luka Doncic au passage, reste l'image forte de cette rencontre, digne de figurer dans le Top 10 de la saison, si le collectionneur Ja Morant (Memphis) daigne laisser une place.
"Il m'est un peu rentré dedans, mais c'était impressionnant, je ne vais pas mentir. J'ai revu la vidéo +waoh!+ C'était assez incroyable", a reconnu le Slovène.
Luka "Magic" mais seul
Sur l'action suivante, Wiggins a écrasé une claquette-dunk, qui a redonné de l'air aux siens (95-83), quand Dallas tentait de recoller au score.
Mais Doncic n'avait pas dit son dernier mot. Il a été "Luka Magic" dans ces douze dernières minutes, avec 21 points dans la musette, pour finir la rencontre avec 40 unités et 11 rebonds.
Dallas est alors revenu à cinq longueurs (104-99) à 75 secondes du terme. Problème: il a été trop seul en attaque. Hormis Spencer Dinwiddie (26 pts), très bon en sortie de banc, et Jalen Brunson (20 pts), les autres Mavericks n'étaient pas vraiment en mode "Top Gun".
Si la maladresse à longue distance (13/45) a puni Dallas, qui a encore abusé de tentatives, le mérite en revient aussi à la défense de Golden State, qui a aussi par le passé construit ses succès sur la dissuasion de tous les instants. Ce qui ne se voyait pas toujours, avec les exploits de ses attaquants de feu.
Et à l'intérieur, où Keyvon Looney a encore régné (9 pts, 12 rbds), les Warriors ont aussi remporté la bataille du rebond (47 à 33), s'offrant sur les prises offensives (14) autant de secondes opportunités de marquer.
Tous ces ingrédients, sous la houlette de "chef Curry", viennent épicer le jeu des Warriors, désormais bien près de se retrouver à nouveau sous les feux de la rampe.
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