©Jo-Wilfried Tsonga à l’issue de sa demi-finale contre l'Espagnol David Ferrer, son meilleur résultat à Roland-Garros, le 7 juin 2013 à Paris. Thomas Coex/AFP
"Si jamais je ne le gagne pas, effectivement, ce sera le dernier...": Jo-Wilfried Tsonga aborde son 13e et dernier Roland-Garros avec un duel de choix mardi contre Casper Ruud, le 8e mondial qui pourrait devenir l'ultime adversaire de sa carrière.
"C'est vrai que c'est quand même très particulier (...) C'est spécial. Je ne sais même pas quel mot employer. Je ne peux pas dire que c'est un super feeling ni que c'est un mauvais", a tenté d'expliquer le joueur de 37 ans qui a annoncé en mars qu'il rangerait ses raquettes à l'issue du rendez-vous parisien sur terre battue.
L'approche inéluctable de cette fin planifiée, annoncée, voulue, commence à peser car elle "se concrétise vraiment".
"C'est un moment qui, pour moi en tout cas, je suis sûr, sera rempli d'émotion. J'avoue que je n'essaye pas trop de l'appréhender. Je le laisse venir et il sera comme il sera", a confié le futur retraité.
S'il a obtenu son meilleur résultat en Grand Chelem à l'Open d'Australie avec sa finale en 2005 perdue contre Novak Djokovic -qui décrochait alors le premier de ses vingt titres du Grand Chelem à ce jour-, Tsonga a quand même atteint par deux fois les demies à Roland-Garros (2013, battu par David Ferrer, et 2015, battu par Stan Wawrinka) malgré une terre battue qui convient moins bien à son jeu en puissance s'appuyant notamment sur un gros service.
"Pas un spécialiste"
"C’est vrai que je n’étais pas un spécialiste de la terre battue. Ce n'est pas une surface sur laquelle j'avais les meilleurs résultats", reconnaît-il aisément tout en soulignant que Roland-Garros avait toujours eu pour lui quelque chose de "spécial", de la terre au public en passant par les balles.
"Tout ce que je faisais était vraiment différent de ce que je vivais sur les autres tournois. J'arrivais toujours très confiant ici, alors que je n'avais pas forcément gagné beaucoup de matchs dans les semaines précédentes", relève le 297e mondial, bénéficiaire d'une invitation.
Alors cette fois aussi, il compte sur l'effet peut-être magique qu'a eu ce tournoi sur lui. Et d'ailleurs, il n'a rien changé à sa routine.
"Je suis dans mon tournoi. Je ne vais pas me disperser. Je ne vais pas aller faire le tour du stade ou je ne sais quoi. On a des obligations auxquelles on se tient. Jusqu'à mon premier match, je vais faire ce qu'il faut, ce que fait un joueur de tennis normal: je vais me préserver pour être le mieux possible sur le court", assure Tsonga qui dispute aussi le tournoi de double avec son compatriote Richard Gasquet.
Joueur jusqu'à la fin
"Je vais rester un joueur de tennis jusqu'à ce que je ne sois plus dans le tournoi", résume-t-il.
Ce moment-là, la Fédération française de tennis (FFT) devrait lui offrir de le vivre sur l'un des principaux courts de Roland-Garros, le Philippe-Chatrier ou, "c'est possible", estime-t-il, le Suzanne-Lenglen.
Quoi qu'il en soit, le Manceau ne sera pas seul: le public, revenu en masse après deux éditions marquées par des jauges réduites en raison du covid, sera derrière lui.
"J'espère que ce sera son dernier match !", a lancé Ruud après son titre samedi à Genève. "Mais on ne sait jamais, il sera certainement soutenu par 10-15.000 Français, ce sera une atmosphère complètement nouvelle pour moi", a ajouté le Norvégien.
Parmi ces milliers de supporteurs, il y aura de nombreux proches de Tsonga.
Ce dernier reconnaît d'ailleurs que les organisateurs font ce qu'ils peuvent pour l'aider "à contenter tout le monde", mais cela représenterait "250-300 places" et donc il devra faire "de petits arbitrages".
D'autant que le match contre Ruud peut finalement ne pas être le dernier.
"C'est vrai que c'est quand même l'inconnu pour moi, donc je ne me projette pas. Je vais y aller, donner tout ce que j'ai, assure-t-il. Si c'est assez pour passer, eh bien, je le prends avec grand plaisir et je serai très content de revenir sur le court. Si ce n'est pas le cas, ce sera mon dernier match et j'aurai bien profité de tout cela".
"C'est vrai que c'est quand même très particulier (...) C'est spécial. Je ne sais même pas quel mot employer. Je ne peux pas dire que c'est un super feeling ni que c'est un mauvais", a tenté d'expliquer le joueur de 37 ans qui a annoncé en mars qu'il rangerait ses raquettes à l'issue du rendez-vous parisien sur terre battue.
L'approche inéluctable de cette fin planifiée, annoncée, voulue, commence à peser car elle "se concrétise vraiment".
"C'est un moment qui, pour moi en tout cas, je suis sûr, sera rempli d'émotion. J'avoue que je n'essaye pas trop de l'appréhender. Je le laisse venir et il sera comme il sera", a confié le futur retraité.
S'il a obtenu son meilleur résultat en Grand Chelem à l'Open d'Australie avec sa finale en 2005 perdue contre Novak Djokovic -qui décrochait alors le premier de ses vingt titres du Grand Chelem à ce jour-, Tsonga a quand même atteint par deux fois les demies à Roland-Garros (2013, battu par David Ferrer, et 2015, battu par Stan Wawrinka) malgré une terre battue qui convient moins bien à son jeu en puissance s'appuyant notamment sur un gros service.
"Pas un spécialiste"
"C’est vrai que je n’étais pas un spécialiste de la terre battue. Ce n'est pas une surface sur laquelle j'avais les meilleurs résultats", reconnaît-il aisément tout en soulignant que Roland-Garros avait toujours eu pour lui quelque chose de "spécial", de la terre au public en passant par les balles.
"Tout ce que je faisais était vraiment différent de ce que je vivais sur les autres tournois. J'arrivais toujours très confiant ici, alors que je n'avais pas forcément gagné beaucoup de matchs dans les semaines précédentes", relève le 297e mondial, bénéficiaire d'une invitation.
Alors cette fois aussi, il compte sur l'effet peut-être magique qu'a eu ce tournoi sur lui. Et d'ailleurs, il n'a rien changé à sa routine.
"Je suis dans mon tournoi. Je ne vais pas me disperser. Je ne vais pas aller faire le tour du stade ou je ne sais quoi. On a des obligations auxquelles on se tient. Jusqu'à mon premier match, je vais faire ce qu'il faut, ce que fait un joueur de tennis normal: je vais me préserver pour être le mieux possible sur le court", assure Tsonga qui dispute aussi le tournoi de double avec son compatriote Richard Gasquet.
Joueur jusqu'à la fin
"Je vais rester un joueur de tennis jusqu'à ce que je ne sois plus dans le tournoi", résume-t-il.
Ce moment-là, la Fédération française de tennis (FFT) devrait lui offrir de le vivre sur l'un des principaux courts de Roland-Garros, le Philippe-Chatrier ou, "c'est possible", estime-t-il, le Suzanne-Lenglen.
Quoi qu'il en soit, le Manceau ne sera pas seul: le public, revenu en masse après deux éditions marquées par des jauges réduites en raison du covid, sera derrière lui.
"J'espère que ce sera son dernier match !", a lancé Ruud après son titre samedi à Genève. "Mais on ne sait jamais, il sera certainement soutenu par 10-15.000 Français, ce sera une atmosphère complètement nouvelle pour moi", a ajouté le Norvégien.
Parmi ces milliers de supporteurs, il y aura de nombreux proches de Tsonga.
Ce dernier reconnaît d'ailleurs que les organisateurs font ce qu'ils peuvent pour l'aider "à contenter tout le monde", mais cela représenterait "250-300 places" et donc il devra faire "de petits arbitrages".
D'autant que le match contre Ruud peut finalement ne pas être le dernier.
"C'est vrai que c'est quand même l'inconnu pour moi, donc je ne me projette pas. Je vais y aller, donner tout ce que j'ai, assure-t-il. Si c'est assez pour passer, eh bien, je le prends avec grand plaisir et je serai très content de revenir sur le court. Si ce n'est pas le cas, ce sera mon dernier match et j'aurai bien profité de tout cela".
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