Après Roland-Garros 2020 et Bercy cet automne, Hugo Gaston a une nouvelle fois embrasé Paris en faisant tomber mardi la tête de série Alex de Minaur, 4-6, 6-2, 6-3, 0-6, 7-6 (10/4) au bout d'un mano a mano de quatre heures.
La capitale est son jardin: pas un havre paisible mais une serre surchauffée qu'il alimente à coups d'amorties (29), lobs (14) et même d'un service à la cuiller pour sauver une balle de débreak à 6-5 dans le cinquième set.
Au jeu étincelant qu'il avait montré en 2020 en huitième de finale face à Dominic Thiem, poussé au cinquième set, il a ajouté mardi un scénario à haute tension. Balayé 6-0 dans le quatrième set puis mené 3-0 dans le suivant, Gaston à seulement 21 ans a "puisé au fond de (lui)-même" pour renverser l'Australien.
Le Toulousain goûtait pour la première fois au Suzanne-Lenglen plein après deux éditions Covid et l'atmosphère était "à égalité avec Bercy" quand il avait rendu fou l'étoile montante Carlos Alcaraz, éteinte en deux sets.
"C’est en grande partie grâce au public que j’ai pu faire un match comme ça", a-t-il expliqué modestement.
C'est sans doute aussi en grande partie grâce à toute sa panoplie sur le court que le public a mis l'ambiance comme ça: son nom scandé sur tous les airs résonnant dans les stades de foot.
Le petit gaucher (1,73 mètre), moins puissant que les grands gabarits du circuit, compense son déficit par beaucoup de fantaisie.
"De Minaur un très bon joueur (20e mondial, ndlr), qui bouge très vite mais je savais que je pouvais l’embêter avec ma variation, a-t-il livré. Je ne peux que vous remercier (le public), on l’a fait ensemble."
Le super tie break, le deuxième de l'histoire à Roland-Garros, a aussi sauvé Gaston qui a perdu ses jeux de service après chacun de ses deux breaks dans la dernière manche.
"Cela m'a aidé, pour être honnête, mais s'il avait fallu continuer à jouer, j'aurais continué, j'aurais tout donné, j'aurais laissé le corps sur le terrain, lance le Français. Mais il y a des règles qui sont assez récentes. Cela m'a bien aidé, je m'en suis servi."
Au prochain tour, il affrontera l'Argentin Pedro Cachin (153e).
La capitale est son jardin: pas un havre paisible mais une serre surchauffée qu'il alimente à coups d'amorties (29), lobs (14) et même d'un service à la cuiller pour sauver une balle de débreak à 6-5 dans le cinquième set.
Au jeu étincelant qu'il avait montré en 2020 en huitième de finale face à Dominic Thiem, poussé au cinquième set, il a ajouté mardi un scénario à haute tension. Balayé 6-0 dans le quatrième set puis mené 3-0 dans le suivant, Gaston à seulement 21 ans a "puisé au fond de (lui)-même" pour renverser l'Australien.
Le Toulousain goûtait pour la première fois au Suzanne-Lenglen plein après deux éditions Covid et l'atmosphère était "à égalité avec Bercy" quand il avait rendu fou l'étoile montante Carlos Alcaraz, éteinte en deux sets.
"C’est en grande partie grâce au public que j’ai pu faire un match comme ça", a-t-il expliqué modestement.
C'est sans doute aussi en grande partie grâce à toute sa panoplie sur le court que le public a mis l'ambiance comme ça: son nom scandé sur tous les airs résonnant dans les stades de foot.
Le petit gaucher (1,73 mètre), moins puissant que les grands gabarits du circuit, compense son déficit par beaucoup de fantaisie.
"De Minaur un très bon joueur (20e mondial, ndlr), qui bouge très vite mais je savais que je pouvais l’embêter avec ma variation, a-t-il livré. Je ne peux que vous remercier (le public), on l’a fait ensemble."
Le super tie break, le deuxième de l'histoire à Roland-Garros, a aussi sauvé Gaston qui a perdu ses jeux de service après chacun de ses deux breaks dans la dernière manche.
"Cela m'a aidé, pour être honnête, mais s'il avait fallu continuer à jouer, j'aurais continué, j'aurais tout donné, j'aurais laissé le corps sur le terrain, lance le Français. Mais il y a des règles qui sont assez récentes. Cela m'a bien aidé, je m'en suis servi."
Au prochain tour, il affrontera l'Argentin Pedro Cachin (153e).
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