©La star des Mavericks Luka Doncic shoote à trois points lors de la victoire de son équipe en play-offs NBA face aux Golden State Warriors, mardi à Dallas. Ron Jenkins/AFP
Sauvés des eaux, malgré des fuites provenant du toit de leur salle, les Mavericks, grâce à un gros effort collectif autour de Luka Doncic et une adresse retrouvée à trois points, ont remporté (119-109) une première victoire contre les Warriors, mardi en play-offs NBA.
Dos au mur, Dallas était tenu de s'imposer pour éviter un coup de balai dans cette finale de conférence Ouest. C'est fait, et plutôt bien fait, car, hormis un sursaut dans le dernier quart-temps, Golden State n'a pas vraiment existé dans ce match N.4, pour lequel il avait certes le droit au faux pas.
L'équipe texane menée 3 à 1, sa mission "remontée" n'en reste pas moins impossible au regard de l'histoire, car jamais une équipe battue lors des trois premiers matches n'a réussi ensuite à remporter les quatre derniers d'une série en play-offs NBA. Mais elle vendra chèrement sa peau jeudi en Californie, en ayant en tête sa capacité à déjouer les pronostics, comme lors du match N.7 remporté à Phoenix au tour précédent (4-3).
"On sait que ça ne se fera qu'un match à la fois. Nous avons trouvé un moyen de gagner ce soir. Il faudra le faire en déplacement. Nous savons qu'à Golden State, c'est difficile de l'emporter, mais nous nous sommes déjà imposés là-bas (en saison régulière, ndlr). Nous devons juste continuer à prendre soin de la balle, faire des bons tirs", a résumé l'entraîneur Jason Kidd.
"Rester soudés"
Après les trois défaites concédées en début de série, la star de Dallas Luka Doncic avait tour à tour appelé ses coéquipiers à plus peser en attaque, à mieux défendre aussi. Il a été entendu et s'en est félicité: "Notre défense a été incroyable aujourd'hui. Quand nous jouons comme ça, nous sommes une équipe dangereuse. Ça va être dur, nous le savons, mais nous devons rester soudés".
Forts de 11 paniers primés sur 23 tentés en première période, les Mavs ont creusé l'écart à la pause (62-47). Et leur avance a culminé à 29 unités dans le troisième quart-temps - démarré avec un quart d'heure de retard en raison d'une fuite d'eau provenant du plafond de la salle -, durant lequel les Warriors accélèrent habituellement la cadence, soit pour plier l'affaire, soit pour renverser des situations compromises, comme au match N.2 après que Dallas avait mené de 19 points.
Pas de "miracle" cette fois, selon les mots de Steve Kerr, pour qui "Dallas méritait de gagner", même si les remplaçants (51 points au total) qu'il a lancés dans le dernier quart-temps, sont revenus à -8 points à plus de trois minutes de la fin, avant que Doncic ne reprenne les choses en mains.
Doncic, de soliste à chef d'orchestre
Impérial (30 pts, 14 rbds, 9 passes, 2 interceptions, 2 contres), le prodige slovène a d'abord foncé pour dunker, avant d'insister à l'intérieur, pour offrir des caviars à Reggie Bullock (18 pts), auteur de la 20e et dernière banderille du match derrière l'arc (sur 43), et à Dorian Finney-Smith (23 pts, 6 rbds) dans la raquette, puis de finir le travail aux lancers francs.
Le soliste s'est ainsi mué en chef d'orchestre, impeccable à la partition, et ses musiciens n'ont pas fait de fausse note, en témoigne ce 50% de réussite globale au tir. Jalen Brunson a apporté 15 points (5 passes) et les remplaçants ont aussi contribué, à l'image de Maxi Kleber (13 pts, 8 rbds) et du Français Frank Ntilikina (5 pts, 1 passe, 1 interception), très actif en défense.
En face, certes sans démériter, Stephen Curry (20 pts à 7/16, 8 passes), Andrew Wiggins (13 pts), Klay Thompson (12 pts) n'ont jamais donné l'impression de pouvoir forcer les choses en leur faveur, comme s'ils acceptaient quelque part de perdre cette manche et en gardaient sous la semelle en vue du match N.5 jeudi chez eux à San Francisco.
Dos au mur, Dallas était tenu de s'imposer pour éviter un coup de balai dans cette finale de conférence Ouest. C'est fait, et plutôt bien fait, car, hormis un sursaut dans le dernier quart-temps, Golden State n'a pas vraiment existé dans ce match N.4, pour lequel il avait certes le droit au faux pas.
L'équipe texane menée 3 à 1, sa mission "remontée" n'en reste pas moins impossible au regard de l'histoire, car jamais une équipe battue lors des trois premiers matches n'a réussi ensuite à remporter les quatre derniers d'une série en play-offs NBA. Mais elle vendra chèrement sa peau jeudi en Californie, en ayant en tête sa capacité à déjouer les pronostics, comme lors du match N.7 remporté à Phoenix au tour précédent (4-3).
"On sait que ça ne se fera qu'un match à la fois. Nous avons trouvé un moyen de gagner ce soir. Il faudra le faire en déplacement. Nous savons qu'à Golden State, c'est difficile de l'emporter, mais nous nous sommes déjà imposés là-bas (en saison régulière, ndlr). Nous devons juste continuer à prendre soin de la balle, faire des bons tirs", a résumé l'entraîneur Jason Kidd.
"Rester soudés"
Après les trois défaites concédées en début de série, la star de Dallas Luka Doncic avait tour à tour appelé ses coéquipiers à plus peser en attaque, à mieux défendre aussi. Il a été entendu et s'en est félicité: "Notre défense a été incroyable aujourd'hui. Quand nous jouons comme ça, nous sommes une équipe dangereuse. Ça va être dur, nous le savons, mais nous devons rester soudés".
Forts de 11 paniers primés sur 23 tentés en première période, les Mavs ont creusé l'écart à la pause (62-47). Et leur avance a culminé à 29 unités dans le troisième quart-temps - démarré avec un quart d'heure de retard en raison d'une fuite d'eau provenant du plafond de la salle -, durant lequel les Warriors accélèrent habituellement la cadence, soit pour plier l'affaire, soit pour renverser des situations compromises, comme au match N.2 après que Dallas avait mené de 19 points.
Pas de "miracle" cette fois, selon les mots de Steve Kerr, pour qui "Dallas méritait de gagner", même si les remplaçants (51 points au total) qu'il a lancés dans le dernier quart-temps, sont revenus à -8 points à plus de trois minutes de la fin, avant que Doncic ne reprenne les choses en mains.
Doncic, de soliste à chef d'orchestre
Impérial (30 pts, 14 rbds, 9 passes, 2 interceptions, 2 contres), le prodige slovène a d'abord foncé pour dunker, avant d'insister à l'intérieur, pour offrir des caviars à Reggie Bullock (18 pts), auteur de la 20e et dernière banderille du match derrière l'arc (sur 43), et à Dorian Finney-Smith (23 pts, 6 rbds) dans la raquette, puis de finir le travail aux lancers francs.
Le soliste s'est ainsi mué en chef d'orchestre, impeccable à la partition, et ses musiciens n'ont pas fait de fausse note, en témoigne ce 50% de réussite globale au tir. Jalen Brunson a apporté 15 points (5 passes) et les remplaçants ont aussi contribué, à l'image de Maxi Kleber (13 pts, 8 rbds) et du Français Frank Ntilikina (5 pts, 1 passe, 1 interception), très actif en défense.
En face, certes sans démériter, Stephen Curry (20 pts à 7/16, 8 passes), Andrew Wiggins (13 pts), Klay Thompson (12 pts) n'ont jamais donné l'impression de pouvoir forcer les choses en leur faveur, comme s'ils acceptaient quelque part de perdre cette manche et en gardaient sous la semelle en vue du match N.5 jeudi chez eux à San Francisco.
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