La visite du directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, à Washington a pour but de discuter de la reprise des négociations avec la Syrie sur la libération des otages américains, dont Austin Tice.
Le directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, a mis en garde contre les "dangers militaires et sécuritaires" auxquels risque d'être confronté le Liban, soulignant que «malgré l'engagement du Liban à respecter les termes de la résolution 1701, les attaques et provocations israéliennes se reproduisent presque quotidiennement, le plus dangereux étant la poursuite par l'ennemi de ses manœuvres qui simulent une guerre contre le Liban».
Dans l’ordre du jour adressé aux militaires à l'occasion de la "Journée de la résistance et de la libération", il a dénoncé « la persistance de l'ennemi israélien à commettre des violations terrestres, maritimes et aériennes, et son insistance à continuer d'occuper une partie chère de notre patrie dans les collines de Kfarchouba et les fermes de Chebaa ainsi qu'en mer ».
Il a estimé que cette attitude israélienne «signifie que le Liban, avec son armée, son peuple et sa résistance, reste en alerte et prêt à la confrontation, et se dresse comme un barrage impénétrable contre toutes les tentatives visant à l'empêcher d'exploiter ses richesses gazières et pétrolières».
Abbas Ibrahim a rendu hommage «aux héros qui sont tombés pour la défense du Liban face au pire pays qui revendiquait une puissance rare et indomptable », ajoutant que « cette étape brillante de l'histoire du Liban, qui a rassemblé les Libanais, a établi une nouvelle équation stratégique car le Liban a empêché l'ennemi israélien d'atteindre ses objectifs expansionnistes».
« Notre patrie est devenue la première ligne de défense des Arabes, et est devenue forte grâce à son armée, ses institutions de sécurité, son peuple et sa résistance », a-t-il ajouté.
Rencontre avec Hariri
Par ailleurs, Abbas Ibrahim a rencontré l’ancien Premier ministre Saad Hariri à Washington. Dans une déclaration à la chaine « Al-Jadid », il a nié avoir abordé avec M. Hariri la question de son retour au Liban pour présider le prochain gouvernement.
Austin Tice
Il convient d'indiquer que le quotidien émirati « The National » rapporte que le général Ibrahim s’est rendu à Washington dans le cadre d'un vol privé organisé par le gouvernement américain et a rencontré de hauts responsables de la Maison Blanche, du Département d'État et du renseignement. Il s'agit de sa première visite à Washington depuis l'entrée en fonction du président Joe Biden, en janvier 2021.
Dans une interview au « National », mardi, il a déclaré que la libération de Tice, un journaliste indépendant et ancien officier de la marine qui a disparu alors qu'il faisait un reportage en 2012, était l'un des principaux éléments des pourparlers.
"Nous avons discuté du dossier de M. Tice et nous convenons qu'il doit progresser, mais nous devons d'abord voir comment nous pouvons combler le fossé, comment rapprocher les points de vue entre Washington et Damas", a déclaré le général Ibrahim.
Il a précisé que les négociations pour la libération de Tice avaient failli aboutir sous la présidence de l’ancien président américain Donald Trump, et peuvent reprendre là où elles se sont arrêtées en novembre 2020. À l’époque, le régime de Bashar el-Assad demandait un retrait des forces américaines de Raqqa, la reprise des relations diplomatiques américaines avec la Syrie et la levée de certaines sanctions. «Nous explorons d'où nous pouvons reprendre», a déclaré Abbas Ibrahim au « National ».
Il a en outre rencontré la mère de Tice à deux reprises au cours de sa visite à Washington et a déclaré que la Syrie n'avait pas fourni de réponses claires sur la santé de son fils ou sur les conditions de sa détention. "Nous ne sommes pas sûrs que M. Tice soit vivant, personne n'en est sûr, je ne peux pas être sûr sans l'assurance de la Syrie qu'il l'est, a-t-il ajouté. Je vais aller les voir [en Syrie] après ça", a précisé le chef de la SG.
Le général Ibrahim a noté un regain d'intérêt de M. Biden pour le cas de Tice. Le président a rencontré la famille Tice ce mois-ci et a "réitéré son engagement à continuer à œuvrer par tous les moyens disponibles pour assurer le retour tant attendu d'Austin dans sa famille", a déclaré l'ancienne attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki.
Nombreuses médiations
Il convient de rappeler que le général Ibrahim avait aidé à obtenir la libération de citoyens américains, tels que Sam Goodwin, un touriste détenu en Syrie, et Nizar Zakka, un homme d'affaires libanais en résidence permanente aux États-Unis qui a été libéré en 2019 après avoir été détenu en Iran. Il a également négocié avec succès la libération du touriste canadien Kristian Lee Baxter en 2019, qui avait été détenu en décembre 2018 par les autorités syriennes pendant ses vacances. Pendant la guerre de Syrie, il avait négocié deux libérations majeures. En 2013, il avait obtenu celle d'un groupe de pèlerins chiites libanais détenus par des rebelles près de la frontière turque, et en 2014, il avait négocié la libération d'un groupe de religieuses grecques orthodoxes enlevées par la filiale syrienne d'Al-Qaïda dans leur couvent de Maaloula.
Pour en revenir à la visite à Washington, le général Ibrahim a rencontré le coordinateur US au Moyen-Orient Brett McGurk ainsi que des hauts fonctionnaires du département d'État et des services de renseignement. Il participe également à un rassemblement organisé par Hostage Aid Worldwide, une organisation dédiée à la libération des otages américains.
Le directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, a mis en garde contre les "dangers militaires et sécuritaires" auxquels risque d'être confronté le Liban, soulignant que «malgré l'engagement du Liban à respecter les termes de la résolution 1701, les attaques et provocations israéliennes se reproduisent presque quotidiennement, le plus dangereux étant la poursuite par l'ennemi de ses manœuvres qui simulent une guerre contre le Liban».
Dans l’ordre du jour adressé aux militaires à l'occasion de la "Journée de la résistance et de la libération", il a dénoncé « la persistance de l'ennemi israélien à commettre des violations terrestres, maritimes et aériennes, et son insistance à continuer d'occuper une partie chère de notre patrie dans les collines de Kfarchouba et les fermes de Chebaa ainsi qu'en mer ».
Il a estimé que cette attitude israélienne «signifie que le Liban, avec son armée, son peuple et sa résistance, reste en alerte et prêt à la confrontation, et se dresse comme un barrage impénétrable contre toutes les tentatives visant à l'empêcher d'exploiter ses richesses gazières et pétrolières».
Abbas Ibrahim a rendu hommage «aux héros qui sont tombés pour la défense du Liban face au pire pays qui revendiquait une puissance rare et indomptable », ajoutant que « cette étape brillante de l'histoire du Liban, qui a rassemblé les Libanais, a établi une nouvelle équation stratégique car le Liban a empêché l'ennemi israélien d'atteindre ses objectifs expansionnistes».
« Notre patrie est devenue la première ligne de défense des Arabes, et est devenue forte grâce à son armée, ses institutions de sécurité, son peuple et sa résistance », a-t-il ajouté.
Rencontre avec Hariri
Par ailleurs, Abbas Ibrahim a rencontré l’ancien Premier ministre Saad Hariri à Washington. Dans une déclaration à la chaine « Al-Jadid », il a nié avoir abordé avec M. Hariri la question de son retour au Liban pour présider le prochain gouvernement.
Austin Tice
Il convient d'indiquer que le quotidien émirati « The National » rapporte que le général Ibrahim s’est rendu à Washington dans le cadre d'un vol privé organisé par le gouvernement américain et a rencontré de hauts responsables de la Maison Blanche, du Département d'État et du renseignement. Il s'agit de sa première visite à Washington depuis l'entrée en fonction du président Joe Biden, en janvier 2021.
Dans une interview au « National », mardi, il a déclaré que la libération de Tice, un journaliste indépendant et ancien officier de la marine qui a disparu alors qu'il faisait un reportage en 2012, était l'un des principaux éléments des pourparlers.
"Nous avons discuté du dossier de M. Tice et nous convenons qu'il doit progresser, mais nous devons d'abord voir comment nous pouvons combler le fossé, comment rapprocher les points de vue entre Washington et Damas", a déclaré le général Ibrahim.
Il a précisé que les négociations pour la libération de Tice avaient failli aboutir sous la présidence de l’ancien président américain Donald Trump, et peuvent reprendre là où elles se sont arrêtées en novembre 2020. À l’époque, le régime de Bashar el-Assad demandait un retrait des forces américaines de Raqqa, la reprise des relations diplomatiques américaines avec la Syrie et la levée de certaines sanctions. «Nous explorons d'où nous pouvons reprendre», a déclaré Abbas Ibrahim au « National ».
Il a en outre rencontré la mère de Tice à deux reprises au cours de sa visite à Washington et a déclaré que la Syrie n'avait pas fourni de réponses claires sur la santé de son fils ou sur les conditions de sa détention. "Nous ne sommes pas sûrs que M. Tice soit vivant, personne n'en est sûr, je ne peux pas être sûr sans l'assurance de la Syrie qu'il l'est, a-t-il ajouté. Je vais aller les voir [en Syrie] après ça", a précisé le chef de la SG.
Le général Ibrahim a noté un regain d'intérêt de M. Biden pour le cas de Tice. Le président a rencontré la famille Tice ce mois-ci et a "réitéré son engagement à continuer à œuvrer par tous les moyens disponibles pour assurer le retour tant attendu d'Austin dans sa famille", a déclaré l'ancienne attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki.
Nombreuses médiations
Il convient de rappeler que le général Ibrahim avait aidé à obtenir la libération de citoyens américains, tels que Sam Goodwin, un touriste détenu en Syrie, et Nizar Zakka, un homme d'affaires libanais en résidence permanente aux États-Unis qui a été libéré en 2019 après avoir été détenu en Iran. Il a également négocié avec succès la libération du touriste canadien Kristian Lee Baxter en 2019, qui avait été détenu en décembre 2018 par les autorités syriennes pendant ses vacances. Pendant la guerre de Syrie, il avait négocié deux libérations majeures. En 2013, il avait obtenu celle d'un groupe de pèlerins chiites libanais détenus par des rebelles près de la frontière turque, et en 2014, il avait négocié la libération d'un groupe de religieuses grecques orthodoxes enlevées par la filiale syrienne d'Al-Qaïda dans leur couvent de Maaloula.
Pour en revenir à la visite à Washington, le général Ibrahim a rencontré le coordinateur US au Moyen-Orient Brett McGurk ainsi que des hauts fonctionnaires du département d'État et des services de renseignement. Il participe également à un rassemblement organisé par Hostage Aid Worldwide, une organisation dédiée à la libération des otages américains.
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