©Jose Mourinho vise à devenir le premier entraineur à avoir gagné les trois coupes d’Europe existant actuellement. Photo d’archives AFP
Les passionnés de foot albanais se désolent de la violence "indigne" des supporteurs de l'AS Rome et du Feyenoord Rotterdam venus en masse à Tirana pour une finale de la C4 à hauts risques mercredi soir, et espèrent qu'elle ne gâchera pas le plaisir du match.
Plus de 100.000 fans des deux camps ont fondu sur l'Albanie pour assister à la finale de la Ligue Europa conférence dans le stade de Tirana, au coeur de la capitale, une structure flambant neuve mais qui ne compte que 21.000 places.
L'affluence est inédite dans ce petit pays des Balkans de moins de trois millions d'habitants qui assure faire son possible pour assurer la sécurité de la rencontre mais a essuyé des affrontements violents dès la veille au soir.
Une vingtaine de policiers ont ainsi été blessés, dont un atteint à l'arme blanche, en tentant d'empêcher les deux camps de se rencontrer, selon Albert Dervishaj, le chef adjoint de la police nationale.
Un Albanais fan de l'AS Rome comme bon nombre de ses compatriotes, pour qui l'Italie représente une destination d'émigration privilégiée, a été violemment passé à tabac à coups de chaise par des supporters néerlandais saoûls.
Au total, selon la police, dix personnes - cinq Albanais, trois Italiens et deux Néerlandais - se sont présentés dans les hôpitaux pour se faire soigner.
"Les actes de violences ne sont pas dignes de supporteurs venant de pays civilisés", regrette Ilir Cani, ingénieur de 35 ans, en espérant que le calme revenu dans la nuit tienne jusqu'au bout. Il faut "penser à la belle fête du sport", dit-il à l'AFP.
Couteaux et battes de fer
"La situation d'hier soir était très dangereuse, avec des groupes de supporteurs ivres et violents s'en prenant à la police qui voulait éviter une confrontation entre les deux groupes", relève Endi Tufa, analyste sportif.
"J'espère que la soirée du match sera plus calme et que tout le monde se concentre sur le match." Mais certains supporteurs sont visiblement venus en Albanie pour en découdre si l'on en juge par les nombreuses armes saisies par les forces de l'ordre, couteaux, poings américains, battes de fer, bâtons en bois.
Face à cette situation, les autorités ont déployé plus de 2.000 policiers, épaulés par des experts italiens et néerlandais, selon des sources policières.
Ils recevront également dans la journée le renfort d'unités venues de tout le pays. Les violences ont représenté un "test pour la police" confrontée pour la première fois à "un tel plan de mesures et à cette organisation", a reconnu son porte-parole Gent Mullai.
Il a cependant jugé qu'elle avait "réussi à le passer avec professionnalisme". Une soixantaine de supporters ont été interpellés, en grande majorité des Italiens.
Environ 80 fans de l'AS Rome ont été expulsés à l'aube vers l'Italie depuis le port de Dürres, sur l'Adriatique. Les fans des deux camps doivent "se comporter correctement en ville comme au stade" faute de quoi "la loi s'appliquera", préviennent les forces de l'ordre, rappelant que tout acte de violence contre des policiers est passible de peines allant jusqu'à sept ans de prison en Albanie.
En attendant, les gens déambulaient au soleil mercredi dans les rues vidées de la circulation habituelle par les autorités qui ont décrété un jour férié pour les écoles et les administrations publiques.
Dans leur fan zone dédiée, des supporteurs néerlandais écoutaient de la musique rock tout en buvant des bières.
Plus de 100.000 fans des deux camps ont fondu sur l'Albanie pour assister à la finale de la Ligue Europa conférence dans le stade de Tirana, au coeur de la capitale, une structure flambant neuve mais qui ne compte que 21.000 places.
L'affluence est inédite dans ce petit pays des Balkans de moins de trois millions d'habitants qui assure faire son possible pour assurer la sécurité de la rencontre mais a essuyé des affrontements violents dès la veille au soir.
Une vingtaine de policiers ont ainsi été blessés, dont un atteint à l'arme blanche, en tentant d'empêcher les deux camps de se rencontrer, selon Albert Dervishaj, le chef adjoint de la police nationale.
Un Albanais fan de l'AS Rome comme bon nombre de ses compatriotes, pour qui l'Italie représente une destination d'émigration privilégiée, a été violemment passé à tabac à coups de chaise par des supporters néerlandais saoûls.
Au total, selon la police, dix personnes - cinq Albanais, trois Italiens et deux Néerlandais - se sont présentés dans les hôpitaux pour se faire soigner.
"Les actes de violences ne sont pas dignes de supporteurs venant de pays civilisés", regrette Ilir Cani, ingénieur de 35 ans, en espérant que le calme revenu dans la nuit tienne jusqu'au bout. Il faut "penser à la belle fête du sport", dit-il à l'AFP.
Couteaux et battes de fer
"La situation d'hier soir était très dangereuse, avec des groupes de supporteurs ivres et violents s'en prenant à la police qui voulait éviter une confrontation entre les deux groupes", relève Endi Tufa, analyste sportif.
"J'espère que la soirée du match sera plus calme et que tout le monde se concentre sur le match." Mais certains supporteurs sont visiblement venus en Albanie pour en découdre si l'on en juge par les nombreuses armes saisies par les forces de l'ordre, couteaux, poings américains, battes de fer, bâtons en bois.
Face à cette situation, les autorités ont déployé plus de 2.000 policiers, épaulés par des experts italiens et néerlandais, selon des sources policières.
Ils recevront également dans la journée le renfort d'unités venues de tout le pays. Les violences ont représenté un "test pour la police" confrontée pour la première fois à "un tel plan de mesures et à cette organisation", a reconnu son porte-parole Gent Mullai.
Il a cependant jugé qu'elle avait "réussi à le passer avec professionnalisme". Une soixantaine de supporters ont été interpellés, en grande majorité des Italiens.
Environ 80 fans de l'AS Rome ont été expulsés à l'aube vers l'Italie depuis le port de Dürres, sur l'Adriatique. Les fans des deux camps doivent "se comporter correctement en ville comme au stade" faute de quoi "la loi s'appliquera", préviennent les forces de l'ordre, rappelant que tout acte de violence contre des policiers est passible de peines allant jusqu'à sept ans de prison en Albanie.
En attendant, les gens déambulaient au soleil mercredi dans les rues vidées de la circulation habituelle par les autorités qui ont décrété un jour férié pour les écoles et les administrations publiques.
Dans leur fan zone dédiée, des supporteurs néerlandais écoutaient de la musique rock tout en buvant des bières.
Lire aussi
Commentaires