Gilles Simon, 158e mondial, s'est qualifié jeudi pour le 3e tour de son 17e et dernier Roland-Garros avant de prendre sa retraite à la fin de l'année, en dominant l'Américain Steve Johnson (92e) 7-5, 6-1, 7-6 (8/6), signant ainsi sa 500e victoire sur le circuit.
A 37 ans, Simon prolonge donc le plaisir à Roland-Garros où le public du court Philippe-Chatrier l'a encore porté jeudi. Il devra battre samedi le Croate Marin Cilic (23e) pour atteindre les 8es de finale et ainsi égaler sa meilleure performance sur la terre battue parisienne.
"J'étais fatigué à la fin et, d'habitude, je suis seul à avoir envie que ce +chip+ sorte. Mais là, tout le monde le voulait... et il est sorti !", a lancé Simon au public en référence au énième et dernier revers coupé de Johnson qui est retombé du mauvais côté de la ligne.
"Les quatre hooligans là-bas (en montrant de jeunes garçons en tribune, NDLR), ce sont les miens ! Ca doit faire cinq ans qu'ils n'ont pas vu jouer leur papa, je suis content d'avoir la chance de leur donner ce moment-là", a-t-il souligné.
Contrairement au premier tour où il avait été embarqué dans un long combat en cinq sets alors qu'il avait mené deux sets à zéro, Simon a cette fois su conclure en trois sets secs.
"J'ai eu un match irréel il y a deux jours. Là, c'était différent, j'avais un énorme stress au début", a-t-il révélé en expliquant qu'il redoutait de faire un mauvais match après la victoire héroïque du premier tour.
"A 3-0, c'était mal parti... j'étais nul. Tu te dis +il faut que ça vienne+", a-t-il encore commenté.
Effectivement, c'est venu: il a alors remporté 12 des 14 jeux qui ont suivi pour remporter la première manche et se détacher 5-0 dans la deuxième.
En s'échangeant les jeux de service à deux reprises, les deux joueurs en sont arrivés au tie break dans le troisième set.
Simon s'est offert une première balle de match à 6/5, mais a conclu sur la 2e, sur ce fameux "chip" trop long de Johnson qui a provoqué l'explosion du court Philippe-Chatrier.
"J'ai moins échangé avec vous parce que j'avais besoin de gérer mon énergie, mais je savais que vous étiez là. Il suffit d'un regard et on sent qu'on a tout le monde avec soi", a-t-il tenu à dire au public avant de quitter le court.
L'ex-N.6 mondial, redescendu au 158e rang, a annoncé le 7 mai que son corps n'était plus en mesure de suivre le rythme et qu'il mettrait un terme à 20 ans de carrière à la fin de l'année.
Par trois fois il a atteint les 8es de finale à Roland-Garros, sans parvenir à aller au-delà (2011, 2013, 2015). Il a obtenu son meilleur résultat en Grand Chelem à l'Open d'Australie 2009 et à Wimbledon 2015 en se hissant en quarts de finale.
Vainqueur de la Coupe Davis 2017, il compte à ce jour 14 titres.
A 37 ans, Simon prolonge donc le plaisir à Roland-Garros où le public du court Philippe-Chatrier l'a encore porté jeudi. Il devra battre samedi le Croate Marin Cilic (23e) pour atteindre les 8es de finale et ainsi égaler sa meilleure performance sur la terre battue parisienne.
"J'étais fatigué à la fin et, d'habitude, je suis seul à avoir envie que ce +chip+ sorte. Mais là, tout le monde le voulait... et il est sorti !", a lancé Simon au public en référence au énième et dernier revers coupé de Johnson qui est retombé du mauvais côté de la ligne.
"Les quatre hooligans là-bas (en montrant de jeunes garçons en tribune, NDLR), ce sont les miens ! Ca doit faire cinq ans qu'ils n'ont pas vu jouer leur papa, je suis content d'avoir la chance de leur donner ce moment-là", a-t-il souligné.
Contrairement au premier tour où il avait été embarqué dans un long combat en cinq sets alors qu'il avait mené deux sets à zéro, Simon a cette fois su conclure en trois sets secs.
"J'ai eu un match irréel il y a deux jours. Là, c'était différent, j'avais un énorme stress au début", a-t-il révélé en expliquant qu'il redoutait de faire un mauvais match après la victoire héroïque du premier tour.
"A 3-0, c'était mal parti... j'étais nul. Tu te dis +il faut que ça vienne+", a-t-il encore commenté.
Effectivement, c'est venu: il a alors remporté 12 des 14 jeux qui ont suivi pour remporter la première manche et se détacher 5-0 dans la deuxième.
En s'échangeant les jeux de service à deux reprises, les deux joueurs en sont arrivés au tie break dans le troisième set.
Simon s'est offert une première balle de match à 6/5, mais a conclu sur la 2e, sur ce fameux "chip" trop long de Johnson qui a provoqué l'explosion du court Philippe-Chatrier.
"J'ai moins échangé avec vous parce que j'avais besoin de gérer mon énergie, mais je savais que vous étiez là. Il suffit d'un regard et on sent qu'on a tout le monde avec soi", a-t-il tenu à dire au public avant de quitter le court.
L'ex-N.6 mondial, redescendu au 158e rang, a annoncé le 7 mai que son corps n'était plus en mesure de suivre le rythme et qu'il mettrait un terme à 20 ans de carrière à la fin de l'année.
Par trois fois il a atteint les 8es de finale à Roland-Garros, sans parvenir à aller au-delà (2011, 2013, 2015). Il a obtenu son meilleur résultat en Grand Chelem à l'Open d'Australie 2009 et à Wimbledon 2015 en se hissant en quarts de finale.
Vainqueur de la Coupe Davis 2017, il compte à ce jour 14 titres.
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